Certains films ont le pouvoir de rassembler les générations et d’ouvrir des discussions familiales essentielles. On ira, le premier long-métrage d’Enya Baroux, est de ceux-là. À la fois tendre et bouleversant, il raconte le road-trip improbable d’une Grand-Mère, de son auxiliaire de vie, de son fils et de sa Petite-Fille, embarqués dans un dernier voyage où le rire se mêle aux larmes. Voici 3 raisons pour lesquelles ce film est à voir absolument… et pourquoi vous devriez y emmener vos Petits-Enfants adolescents.
1. Pour l’histoire et l’importance du sujet de la fin de vie
Parler de la mort en famille est rarement facile. Pourtant, On ira aborde cette question avec une justesse rare, sans tabou, mais avec beaucoup d’humanité et d’humour. À travers le personnage de Marie (jouée par la merveilleuse Hélène Vincent), une octogénaire touchée par la maladie et bien décidée à choisir sa propre fin, le film invite à réfléchir à nos choix, à la dignité et à l’amour qui unit les générations. En le regardant avec vos Petits-Enfants, vous aurez l’occasion d’échanger sur ce sujet sensible, d’écouter leurs questionnements et de partager votre propre vision de la fin de vie. Une discussion précieuse qui pourrait bien rapprocher votre famille.
2. Pour la vision de la réalisatrice sur la séniorité
Enya Baroux (fille du réalisateur et acteur Olivier Baroux) livre ici un premier film personnel et profondément touchant. Inspirée par sa propre histoire familiale, et sa Grand-Mère notamment, elle signe une œuvre rare sur le grand âge, un sujet encore trop peu traité au cinéma. Le regard de la jeune cinéaste sur la séniorité et sur la relation entre Marie et son auxiliaire de vie David (joué par Pierre Lottin) est si juste. Tout cela apporte une sincérité et une émotion particulière à cette comédie dramatique qui va vous faire couler, à coup sûr, quelques très belles larmes. Oui, n’oubliez pas les mouchoirs. De plus, soutenir le travail des jeunes réalisatrices en France est essentiel aujourd’hui.
3. Parce que le casting est formidable !
Elle l’était déjà dans Quand vient l’automne de François Ozon ; totalement bouleversante. Les rôles de Grand-Mère vont très bien à Hélène Vincent. En jouant Marie, elle use de toute sa subtilité. À ses côtés, Juliette Gasquet (vue dans la série Fiasco), qui incarne sa petite-fille Anna, apporte une fraîcheur, une drôlerie et une impressionnante justesse. Toutes les deux ont remporté le prix de l’interprétation féminine à l’Alpe d’Huez pour leurs rôles respectifs dans ce film. Et c’est amplement mérité. David Ayala (Miséricorde) et Pierre Lottin (Les Tuches) viennent compléter cette touchante famille, qui avant de partir en road trip jusqu’en Suisse n’arrivait plus à se comprendre.
Préparez-vous à sortir du cinéma avec le cœur un peu plus grand et l’envie de serrer fort vos proches dans vos bras… sans oublier “Voyage, Voyage” de Desireless dans la tête.
On ira d’Enya Baroux sort en salles le 12 mars 2025