Alors que des milliers de parents sont à la recherche d’une solution pour faire garder leurs enfants en ce jour de grève du 5 décembre, ce sont encore les Grands-Parents qui volent à leur rescousse.
Trouver une baby-sitter de dernière minute ou poser un RTT pour s’occuper des enfants qui n’ont ni école, ni crèche à cause de la grève peut s’avérer être un vrai casse-tête. Encore une fois, et pour le plus grand bonheur de tous, ce sont les Grands-Parents qui se mobilisent pour soulager les parents.
Joseph, 37 ans et père de trois fillettes nous raconte : “Cela fait plusieurs jours que j’essaye de m’organiser pour que les filles soient gardées le 5 décembre. J’ai fait appel aux baby-sitters que je connais, mais elles ne seront pas disponibles ce jour-là. Ma mère s’est proposée naturellement pour venir les garder. L’avantage, c’est qu’elle peut venir dormir chez nous, et qu’avec sa voiture, elle peut se déplacer sans problème. Si la grève persiste, les filles iront carrément s’installer quelques jours chez ma mère. Elle a une maison avec jardin et elle pourra s’occuper des filles, le temps que la situation s’améliore. L’avantage, c’est que nous avons une confiance aveugle en elle.”
De son côté, Marie-France nous explique qu’elle est remontée de Fréjus hier soir, spécialement appelée à la rescousse par sa fille. Elle va s’occuper de ses Petits-Enfants, le temps de la grève. “J’ai carrément posé des jours de congé pour venir m’occuper des petits. Quand ma fille m’a appelée, la question ne s’est pas vraiment posée. J’habite loin d’eux, et c’est rare que je puisse les avoir près de moi si longtemps. J’ai sauté sur l’occasion, surtout que nous ne passerons pas Noël ensemble cette année. Je suis toujours disponible, quand il s’agit de mes Petits-Enfants”.
La grève, qui commencera dès demain, concernera 55 % des écoles dans l’ensemble du pays, et 78 % des écoles parisiennes.
Se pose alors clairement la question des jours de congé des Grands-Parents : comment expliquer qu’ils soient équivalents à ceux des parents ?