En espérant tomber sur des âmes compatissantes, j’aimerais remettre deux-trois bricoles à leur place.
Si nous, Grand-Mères, avons su nous adapter avec le temps en troquant crapette et tricotin contre séance de ciné en 3D et « customisation » de sac à paillettes, ces chers Grands-Pères ont encore du chemin à parcourir.
Quand diable comprendront-ils que – oui ! – jouer avec ses petits-enfants c’est aussi accepter d’être coiffé avec des barrettes pour regarder le JT et qu’une partie de train radiocommandé dure tant qu’il y a des piles (en un mot : longtemps).
J’admets que leur patience est souvent mise à rude épreuve : 4 paires de mains et 26 allumettes pour lancer un feu de cheminée ou un BBQ, un charriot de desserts en plastique à goûter intégralement lors de chaque dînette et des traces de doigts sur la carrosserie à l’issue du shampouinage mensuel de la berline, c’est éprouvant. Surtout passé 60 ans.
Mais – car il y a un « mais » – j’avoue que j’éprouve toute satisfaction à lire dans leurs yeux le bonheur du Grand-Père qui, après revissé six fois de suite les petits roues d’un vélo, voit son petit-fils pédaler tout seul ou encore ce large sourire affiché quand sa petite-fille le félicite pour son coup de crayon (« tu fais trop bien les chats ! »).
Je milite donc ici en faveur d’une « grand-paternité » tout-terrain. Et je compte sur vous pour les encourager, mesdames !
Le Grand-Père en vrai : Attentif à l’éducation, fin observateur et très attaché aux rituels (comme les déjeuners en tête-à-tête et les grandes réunions de famille), le Grand-Père rechigne (72% de nos répondants ) à tout céder à ses petits-enfants…à commencer par l’agenda de sa femme ! En revanche, ils sont nombreux à avouer s’être mis à internet pour pouvoir communiquer avec eux (ayant une nette préférence pour whatsapp).