Très chers Grands-Parents, vous qui avez tenu le coup pendant ces 12 derniers mois, vous qui n’avez jamais râlé, jamais osé braver les interdits, tenu le choc envers et contre tout (gestes barrières et baisers volés), nous avons l’immense plaisir de vous annoncer que – pour couronner ce parcours du combattant façon Koh-Lanta – vous avez 9 chances sur 10 de… passer vos prochaines vacances 1/ en France, 2/ en famille, et 3/ le tensiomètre à zéro !
Les générations Tanguy
En effet, force est de constater que nous assistons à un retour en force d’un phénomène que l’on croyait à jamais éteint : celui des “générations Tanguy” (cf le film-culte d’Étienne Chatiliez). Avec, en guest-stars depuis le début de la crise sanitaire, l’entrée en scène des “Petits-Tanguy”, à savoir ces Petits-Enfants qui s’incrustent habilement chez nous.
Preuve supplémentaire : la propension de chacun à ne plus RIEN programmer, ni week-end, ni voyage. Galvanisé par la magie virtuelle du télétravail – vos gendres en tête! -, entretenu dans l’idée que rien ne sert de partir pour arriver à point et que tout se fait depuis chez soi – visiter un musée, distraire la smala, disputer une partie de poker entre amis et même diriger une PME -, tout ce petit monde entend bien passer ses grandes vacances chez vous. Soit 3 semaines d’affilée, sans répit. Pour personne.
Enfin, tout n’étant qu’une question d’optimisation, il y a fort à parier que la vie de famille prenne sa revanche (après avoir pris du plomb dans l’aile). Les plus grands statisticiens sont formels : chiffres à l’appui, ils assurent que 8 parents sur 10 envisagent sérieusement de déménager en même temps que leurs enfants dans un rayon géographique de moins de 3 kilomètres autour du domicile des Grands-Parents (en d’autres termes : près de chez vous).
Motif n°1 invoqué : pouvoir se reposer sur Grand-Mère et Grand-Père pour s’octoyer – enfin ! – un week-end à Lisbonne ou une semaine à Maurice (bien mérités).
Le conseil de Grand-Mercredi
Ce n’est pas parce qu’on vient de passer des mois entiers confinés chez soi qu’on doit oublier le précieux adage : “Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis”. Autrement dit : si l’envie vous prend d’être aux abonnés absents, vous pouvez être sûrs et certains que les envahisseurs finiront par avoir gain de cause.