Le « toujours plus », ça vous parle ? Moi, oui. C’en est presque pathologique. Plus de temps (pour mes petits-enfants, pour Paul). Plus d’écoute (pour mes enfants et leurs métiers dont je ne comprends pas tout, pour ma meilleure amie Sybille et ses coups de blues). Plus de pauses et de parenthèses (pour moi, au pif).
Plus, plus, plus : on voudrait toujours pouvoir faire plus, ou mieux, ou les deux. Je ne vous parle même pas de ce soir et de la fête des amoureux, qui aurait presque exigé de moi que je me transforme en vamp’ (des fourneaux) pour épater monsieur…
Il n’empêche: Saint-Valentin ou pas, ce soir, j’ai décidé d’être MOI.
Ni la baby-sitter d’Auguste, Chloé ou Zoé. Ni la bonne copine sponsorisant la soirée Kleenex. Ni la mère de trois enfants avec hotline ouverte 24/24h.
Et croyez-vous que je culpabilise ? Non. Je l’ai craint, ça oui. J’ai même cru qu’on allait me le reprocher.
Et vous savez quoi ? Pas une vague. Et je pense à Paulo Coelho, qui dit un jour : « La seule manière de sauver nos rêves est d’être généreux envers nous-mêmes ». Je commence maintenant, tiens…!