Yannick Noah est très proche de sa famille restée au Cameroun, notamment de son Grand-Père tué d’une balle, alors que l’ex-tennisman n’avait que 24 ans. De son amour pour son aîné, il en a fait une chanson.
Pendant plusieurs années, il a été la personnalité préférée des Français (d’après le sondage du Journal du dimanche publié tous les ans). Si désormais, c’est Jean-Jacques Goldman qui occupe la première place (dernier sondage datant du 31 décembre 2022), Yannick Noah garde une place toute particulière dans le cœur des Français. L’ancien tennisman et chanteur était l’invité spécial de l’émission Le Monde d’Élodie sur franceinfo. Et il a livré une anecdote fort touchante sur sa chanson Simon Papa Tara (sortie en 2000), qui est en réalité un hommage à son défunt Grand-Père.
L’un des tubes de Yannick Noah est une chanson dédiée à son Grand-Père
Vous l’avez probablement chantonné dès sa sortie durant l’été 2000. Le single Simon Papa Tara, extrait du quatrième album de Yannick Noah, cache un fort et joli message familial que le chanteur a évoqué auprès de la journaliste Elodie Suigo. « Simon Papa Tara, c’est le lien avec mon grand-père. Au Cameroun, dans beaucoup pays d’Afrique, on a une relation normale et simple avec les défunts parce que la notion de karma est vécue au quotidien » commence par révéler Yannick Noah.
Puis il ajoute : « Mon grand-père m’a toujours dit : ‘Tu sais, quand je serai parti, je serai toujours là.’ (…) Je lui ai dit : ‘Oui, d’accord’, je l’aime beaucoup mon grand-père, mais il délire quoi. Puis un jour, il part et mon père me dit : ‘Tu sais, je vois toujours mon père’, ok papa, ton père te manque, je comprends ! Jusqu’au jour où je rencontre mon grand-père, un matin tôt… ». Yannick Noah raconte donc avoir croisé le chemin de son grand-père, après son décès.
Une rencontre spirituelle qui a donné naissance à une chanson…
Et c’est justement ce qu’il raconte dans sa chanson Simon Papa Tara. Simon étant le prénom de son Grand-Père paternel, Simon Noah Bikié. Papa Tara était le surnom de ce dernier, lui qui était chef d’un petit village camerounais. Quand on se penche un peu plus sur les paroles, on comprend désormais ce que Yannick Noah voulait raconter : « Tu es venu ce matin, à l’heure où la nuit meure. Tu es venu de si loin d’où la mort ne fait plus peur ».
Puis il ajoute : « C’est assez incroyable de me retrouver à chanter, il y a quelques années, Simon Papa Tara et le refrain : ‘Oui, je sais que tu es en moi’ devant 80 000 personnes qui reprennent : ‘Simon Papa Tara’. C’est fort. C’est une connexion très forte. Voilà, c’est la mémoire de mon Grand-Père que je vis, moi, différemment de par le côté traditionnel et mes croyances africaines ». L’amour des Petits-Enfants pour leurs Grands-Parents est parfois si puissant qu’il leur inspire les plus belles des créations. Lui-même Grand-Père de plusieurs Petits-Enfants, soyons certains que Yannick Noah saura leur transmettre des valeurs familiales fortes basées sur l’amour et le respect des aînés.
