Une triste histoire que malheureusement beaucoup de familles connaissent… Tout part d’une tension qui vire rapidement en conflit, et là : c’est le drame. Anne-Laure, aujourd’hui mère de famille, s’est confiée sur ce passage douloureux de son enfance à Agathe Lecaron lors de son passage dans « La Maison des Maternelles ».
LES JOURS HEUREUX
Jeune, Anne-Laure définit sa relation avec ses Grands-Parents comme fusionnelle. La maison familiale étant installée à seulement 10km de chez ses Grands-Parents, les jours de visites étaient réguliers et les mercredis des jours heureux. Alors que la petite famille semble être bien sous tous rapports, la situation va prendre une tout autre tournure.
LA DÉCISION D’ÉLOIGNEMENT
Si les motifs n’ont pas été identifiés par Anne-Laure à l’époque, très rapidement la relation s’envenime entre ses Parents et ses Grands-Parents. Ne voyant plus leurs Petits-Enfants et afin de faire valoir leur droit de visite, sa Grand-Mère prend les devants et intente une action en justice contre les Parents d’Anne-Laure. Une action qui vient ternir le tableau familial et qui donne lieu à des visites dans un espace neutre, sans Parents et en compagnie d’une assistante sociale.
LA BLESSURE D’UNE VIE
Une situation très mal vécue par Anne-Laure, qui qualifie aujourd’hui l’acte de sa Grand-Mère d’égoïste, avant de poursuivre que le seul but de cette dernière était de toucher les Parents en s’attaquant à ce qu’ils avaient de plus cher : leurs Enfants.
À la mort de son Grand-Père en 2022, la famille se réunit à nouveau. Mais pour Anne-Laure il est trop tard, la blessure est trop grande pour essayer de reconstruire un lien perdu depuis des années.
Aujourd’hui mère de famille, Anne-Laure ne reste pas insensible à cette histoire qu’elle qualifie comme une blessure à vie. Marquée au fer rouge,elle souhaite à tout prix éviter de reproduire le même schéma avec sa propre fille. Pour cette raison, elle s’engage à entretenir le lien entre sa fille et ses Grands-Parents jusqu’à ce que la mort les sépare.
