Porter le nom d’un membre célèbre de la famille n’est pas toujours une sinécure, surtout lorsque l’on choisit la même voie professionnelle. Invité sur le plateau de Ça commence aujourd’hui le 18 décembre, Alexis Gabin a partagé ses sentiments d’enfant et d’adulte face à l’héritage imposant de son Grand-Père, Jean Gabin, figure incontournable du cinéma français.
« Garder le feu sacré : devenir acteur en secret »
Même si la présence physique de Jean Gabin n’a pas marqué son enfance, Alexis Gabin a confessé la difficulté à se sentir légitime dans le monde du cinéma en tant que membre de la famille Gabin. « Garder le feu sacré : devenir acteur en secret », confie-t-il. L’ombre du célèbre comédien plane encore, allant jusqu’à ressentir une certaine honte d’avoir la même passion que son Grand-Père. Il admet avoir caché ses ambitions à ses Parents, ne voulant pas être le sujet de discussions sur la reprise de la relève. Malgré cela, Alexis Gabin a surmonté ces obstacles et a été récompensé par un Molière de la révélation théâtrale en 2016, marquant ainsi un succès dans son parcours artistique.
« Quand j’étais petit, je ne disais pas mon nom »
Le poids de l’illustre nom Gabin n’a pas épargné Alexis, même dans son enfance. Avant même de se lancer dans la carrière cinématographique, il préférait taire son nom de famille en vacances. Une période où il s’inventait des patronymes pour échapper à la notoriété familiale. « Quand j’étais petit, en vacances, je ne disais pas mon nom. Je ne voulais pas qu’on sache qui je suis », avoue-t-il. Alexis Gabin explique que cette précaution était nécessaire pour éviter d’être jugé à travers le prisme du célèbre nom de famille. Il raconte comment il se créait un anonymat pour se sentir comme les autres, loin du regard souvent préconçu lié à son ascendance. Interrogé par Faustine Bollaert sur ce « Petit-Fils de… » trop souvent accolé à son identité, Alexis Gabin souligne son aversion pour cette étiquette qui a contribué à certaines blessures dans son enfance : « Un jour, on m’a même traité de ‘Sale petit fils de Jean Gabin’. C’est dans l’esprit des gens, c’est comme ça… », confie-t-il.
