Suis-je la seule à en avoir assez de lire des articles qui racontent les relations difficiles qu’entretiennent certaines mères de famille avec leurs belles-filles parce que de mon côté c’est tout l’inverse. Je l’aime comme ma propre fille. Je l’ai toujours aimée. Dès le premier jour, je l’ai considérée comme ma propre fille moi qui n’ai qu’un seul fils, Julien.
Le jour où Julien m’a présenté celle qu’il finirait par épouser quelques temps plus tard, j’ai tout de suite compris qu’elle était géniale. Ravissante, Marie l’était. Elle était souriante et très à l’aise. Mais pas trop d’ailleurs c’est ce qui m’a plu tout de suite.
Quelques jours après l’avoir rencontrée, j’avais dit à mon mari que Julien l’épouserait. Il m’avait pris pour une illuminée. Pourtant j’en étais convaincu. C’est l’instinct maternel. J’avais raison du reste puisqu’il finira par lui demander sa main moins d’un an après l’avoir rencontrée.
Elle est géniale, je vous le-redis. Et on s’entend à merveille. Des après-midi shopping entre fille, des virées chez le coiffeur, des manucures.
Je fais avec elle tout ce que je n’ai jamais pu faire avec mon fils. Elle est comme la fille que je n’ai jamais eue.
De son côté, je crois qu’elle est heureuse pour Julien, que nous nous entendions si bien.
J’ai hâte évidemment qu’ils puissent avoir un autre enfant. Car j’ai oublié de vous dire que je suis l’heureuse Grand-Mère d’un petit Hector. Et, en tant que Grand-Mère je suis comblée. Ma belle-fille me laisse profiter de lui autant que je le souhaite. En même temps, je ne suis pas surprise. Elle a toujours fait preuve de générosité.
Alors quand je mesure au quotidien la chance que j’ai d’avoir une belle-fille aussi géniale dans ma vie, je me demande encore comment, en 2020, on peut encore penser qu’on s’entend forcément mal avec sa belle-fille.
Je ne suis pas naïve pour autant. Et bien entendu, il y a des familles où les relations doivent-être compliquées. Et c’est assez logique quand on y pense. La mère veut le meilleur pour son fils et ne voudra pas qu’il lui échappe. De l’autre côté, la belle-fille veut profiter de son mari sans forcément avoir la maman dans les pattes. Cela se comprend, des deux points de vue.
Mais, en résumé, moi j’ai la chance de ne pas connaitre ces situations conflictuelles bien au contraire.
Et même si je n’oserai jamais lui dire, par timidité, je lui dois beaucoup et je l’admire aussi. J’admire sa jeunesse évidemment, mais surtout c’est sa spontanéité que j’aime.
Et même à mon âge, je continue de m’en inspirer c’est vous dire !