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Jean Gabin

Article

Journée hommage… pour l’inoubliable Jean Gabin

Journée hommage pour Jean Gabin.
L’occasion de revenir sur 5 films, incontournables, à transmettre sans plus attendre à vos Petits-Enfants !

La belle équipe, Jean Gabin, 1936
Cinq ouvriers chômeurs parisiens, Jean, Charles, Raymond, Jacques et Mario, réfugié espagnol menacé d’expulsion, gagnent le gros lot de la loterie nationale. Jean a l’idée de placer cet argent en commun, dans l’achat d’un vieux lavoir de banlieue en ruine, qu’ils transformeront en riante guinguette dont ils seront les copropriétaires. Ils s’attellent à la besogne avec confiance, mais la solidarité du groupe est fragile. Le destin s’acharne sur eux.

Le Quai des Brume, Jean Gabin, 1938
Un déserteur de la Coloniale arrive au Havre, espérant s’y cacher avant de repartir à l’étranger. Dans la baraque du vieux Panama, où il trouve refuge grâce à un clochard, il rencontre le peintre fou Michel Kross et une orpheline, Nelly, dont il tombe amoureux. La jeune femme mélancolique vit chez son tuteur, Zabel, qui tente d’abuser d’elle.

La traversée de Paris, Jean Gabin, 1956

À Paris, en 1942, le brave et pas très futé Martin est chargé par l’épicier Jambier de transporter un cochon découpé à l’autre bout de la ville.

Le rouge est mis, Jean Gabin, 1957
Sous la figure respectable du garagiste Louis Bertain se cache en fait le gangster Louis Le Blond. Avec Pépito Le Gitan, Raymond Le Matelot et le vieux rabatteur Frédo, ils forment une excellente équipe qui a commis de nombreux cambriolages. Les affaires marchent bien, jusqu’au jour où Frédo perd la tête après un coup qui leur a rapporté quinze millions et manque de se faire tuer par Pépito.

Le clan des Silliciens, Jean Gabin, 1969
Vittorio Malanese, chef du clan des Siciliens, organise l’évasion du truand Roger Sartet pour l’aider à réaliser un audacieux hold-up.

Qu’il repose en paix, lui, l’immense acteur !

Joyeux anniversaire à Francis Cabrel. Un immense chanteur et inoubliable auteur-compositeur.
En cette journée hommage, célébrons ensemble sa carrière en revenant ensemble sur 3 titres phares… A transmettre à ses Petits-Enfants !

Petite Marie, Francis Cabrel, 1977
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Petite Marie, je parle de toi
Parce qu’avec ta petite voix
Tes petites manies, tu as versé sur ma vie
Des milliers de roses

Petite furie, je me bats pour toi
Pour que dans dix mille ans de ça
On se retrouve à l’abri, sous un ciel aussi joli
Que des milliers de roses

Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D’un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois

De leur amour plus bleu que le ciel autour

Petite Marie, je t’attends transi
Sous une tuile de ton toit
Le vent de la nuit froide me renvoie la ballade

Que j’avais écrite pour toi

Petite furie, tu dis que la vie
C’est une bague à chaque doigt
Au soleil de Floride, moi mes poches sont vides

Et mes yeux pleurent de froid

Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D’un musicien qui fait jouer ses mains

Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour

Dans la pénombre de ta rue
Petite Marie, m’entends-tu?

Je n’attends plus que toi pour partir
Dans la pénombre de ta rue
Petite Marie, m’entends-tu?
Je n’attends plus que toi pour partir

Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D’un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour

Je l’aime à mourir, Francis Cabrel, 1979
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Moi je n’étais rien et voilà qu’aujourd’hui
Je suis le gardien du sommeil de ses nuits, je l’aime à mourir
Vous pouvez détruire tout ce qu’il vous plaira
Elle n’a qu’à ouvrir l’espace de ses bras pour tout reconstruire
Tout reconstruire, je l’aime à mourir

Elle a gommé les chiffres des horloges du quartier
Elle a fait de ma vie des cocottes en papier, des éclats de rire
Elle a bâti des ponts entre nous et le ciel
Et nous les traversons à chaque fois qu’elle ne veut pas dormir
Ne veut pas dormir, je l’aime à mourir

Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd’hui

Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l’amour aussi

Elle vit de son mieux son rêve d’opaline
Elle danse au milieu des forêts qu’elle dessine, je l’aime à mourir
Elle porte des rubans qu’elle laisse s’envoler
Elle me chante souvent que j’ai tort d’essayer de les retenir

De les retenir, je l’aime à mourir

Pour monter dans sa grotte cachée sous les toits
Je dois clouer des notes à mes sabots de bois, je l’aime à mourir
Je dois juste m’asseoir, je ne dois pas parler
Je ne dois rien vouloir, je dois juste essayer de lui appartenir
De lui appartenir, je l’aime à mourir

Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd’hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie
Et l’amour aussi

Moi je n’étais rien et voilà qu’aujourd’hui
Je suis le gardien du sommeil de ses nuits, je l’aime à mourir
Vous pouvez détruire tout ce qu’il vous plaira

Elle n’aura qu’à ouvrir l’espace de ses bras pour tout reconstruire
Pour tout reconstruire, je l’aime à mourir

Moi je n’étais rien et voilà qu’aujourd’hui
Je suis le gardien du sommeil de ses nuits, je l’aime à mourir
Vous pouvez détruire tout ce qu’il vous plaira
Elle n’aura qu’à ouvrir l’espace de ses bras pour tout reconstruire
Tout reconstruire, je l’aime à mourir

Je t’aimais, Je t’aime et je t’aimerai, Francis Cabrel, 1994
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Mon enfant, nue sur les galets
Le vent dans tes cheveux défaits
Comme un printemps sur mon trajet
Un diamant tombé d’un coffret
Seule la lumière pourrait
Défaire nos repères secrets
Où mes doigts pris sur tes poignets
Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai…
Quoi que tu fasses, l’amour est partout ou tu regardes
Dans les moindres recoins de l’espace
Dans les moindres rêves ou tu t’attardes
L’amour, comme s’il en pleuvait
Nu sur les galets…

Le ciel prétend qu’il te connait
Il est si beau c’est sûrement vrai.
Lui qui s’approche jamais
Je l’ai vu pris dans tes filets.
Le monde a tellement de regrets
Tellement de choses qu’on promet.
Une seule pour laquelle je suis fait
Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai…
Quoi que tu fasses, l’amour est partout ou tu regardes
Dans les moindres recoins de l’espace
Dans les moindres rêves ou tu t’attardes.
L’amour, comme s’il en pleuvait
Nu sur les galets…
On s’envolera du même quai

Les yeux dans les mêmes reflets
Pour cette vie et celle d’après
Tu seras mon unique projet.
Je m’en irai poser tes portraits
A tous les plafonds de tous les palais
Sur tous les murs que je trouverai
Et juste en-dessous j’écrirai
Que seule la lumière pourrait…
Et mes doigts pris sur tes poignets
Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai…

Joyeux anniversaire à l’immense artiste, Florent Pagny. Auteur et compositeur de nombreux succès… En cette journée hommage, revenons ensemble sur 3 titres inoubliables !

Savoir aimer, 1997, Florent Pagny

Pour visionner le clip vidéo, cliquez ici :Savoir sourire,
À une inconnue qui passe,
N’en garder aucune trace,
Sinon celle du plaisir
Savoir aimer
Sans rien attendre en retour,
Ni égard, ni grand amour,
Pas même l’espoir d’être aimé,

Mais savoir donner,
Donner sans reprendre,
Ne rien faire qu’apprendreApprendre à aimer,
Aimer sans attendre,
Aimer à tout prendre,
Apprendre à sourire,
Rien que pour le geste,
Sans vouloir le reste
Et apprendre à vivre
Et s’en aller.

Savoir attendre,
Goûter à ce plein bonheur
Qu’on vous donne comme par erreur,
Tant on ne l’attendait plus.
Se voir y croire
Pour tromper la peur du vide
Ancrée comme autant de rides
Qui ternissent les miroirs
Mais savoir donner,
Donner sans reprendre,
Ne rien faire qu’apprendreApprendre à aimer,
Aimer sans attendre,
Aimer à tout prendre,
Apprendre à sourire,
Rien que pour le geste,
Sans vouloir le reste
Et apprendre à Vivre
Et s’en aller.

Savoir souffrir
En silence, sans murmure,
Ni défense ni armure
Souffrir à vouloir mourir
Et se relever
Comme on renaît de ses cendres,
Avec tant d’amour à revendre
Qu’on tire un trait sur le passé.
Mais savoir donner,
Donner sans reprendre,
Ne rien faire qu’apprendre
Apprendre à aimer,
Aimer sans attendre,
Aimer à tout prendre,
Apprendre à sourire,
Rien que pour le geste,
Sans vouloir le reste
Et apprendre à vivre
Et s’en aller.
Apprendre à rêver
À rêver pour deux,
Rien qu’en fermant les yeux,
Et savoir donner
Donner sans rature
Ni demi-mesure
Apprendre à rester.
Vouloir jusqu’au bout
Rester malgré tout,
Apprendre à aimer,
Et s’en aller,
Et s’en aller,
Et s’en aller.
Et un jour une femme, 2000, Florent Pagny
Pour visionner le vidéo clip, cliquez ici
D’avoir passé des nuits blanches à rêver
Ce que les contes de fées vous laissent imaginer
D’avoir perdu son enfance dans la rue
Des illusions déçues passer inaperçu
D’être tombé plus bas que la poussière
et à la terre entière
En vouloir puis se taire
D’avoir laissé jusqu’à sa dignité
Sans plus rien demander
qu’on vienne vous achever
Et un jour une femme
dont le regard vous frôle
Vous porte sur ses épaules
Comme elle porte le monde
Et jusqu’à bout de force
Recouvre de son écorce
Vos plaies les plus profondes
Puis un jour une femme
Met sa main dans la votre
Pour vous parler d’un autre
Parce qu’elle porte le monde
Et jusqu’au bout d’elle même
Vous prouve qu’elle vous aime
Par l’amour qu’elle inonde
Jour après jour vous redonne confiance
De toute sa patience
Vous remet debout
Trouver en soi un avenir peut-être
Et surtout l’envie d’être
ce qu’elle attend de vous
Et un jour une femme
dont le regard vous frôle
Vous porte sur ses épaules
Comme elle porte le monde
Et jusqu’à bout de force
Recouvre de son écorce
Vos plaies les plus profondes
Vos plaies les plus profondesEt un jour une femme
Met sa main dans la votre
Pour vous parler d’un autre
Parce qu’elle porte le monde
Et jusqu’au bout d’elle même
Vous prouve qu’elle vous aime
Par l’amour qu’elle inonde
Par l’amour qu’elle inonde

Et un jour une femme
Dont le regard vous touche
Porte jusqu’à sa bouche
Le front d’un petit monde
Et jusqu’au bout de soi
Lui donne tout ce qu’elle a
Chaque pas chaque secondeEt jusqu’au bout du monde
Jusqu’au bout du monde

Jusqu’au bout du monde
Parce qu’elle porte le mondeMa liberté de penser, 2003, Florent Pagny,
Pour visionner le vidéo clip, cliquez ici 

Quitte à tout prendre,
Prenez mes gosses et la télé,
Ma brosse à dents, mon revolver,
La voiture ça c’est déjà fait
Avec les interdits bancaires,
Prenez ma femme, le canapé,
Le micro-ondes, le frigidaire,

Et même jusqu’à ma vie privée
De toute façon à découvert,
Je peux bien vendre mon âme au Diable,

Avec lui, on peut s’arranger,
Puisqu’ici tout est négociable,
Mais vous n’aurez pas
Ma liberté de penser

Prenez mon lit, Les disques d’or, ma bonne humeur,
Les p’tites cuillères,
Tout c’qu’à vos yeux a d’la valeur
Et dont je n’ai plus rien à faire,

Le Shit planqué sous l’étagère,
Tout c’qui est beau et compte pour moi
J’préfère qu’ça parte à l’Abbé Pierre
J’peux donner mon corps à la science

S’il y a quelque chose à prélever,
Et que ça vous donne bonne conscience
Mais vous n’aurez pas
Ma liberté de penser

Ma liberté de penser

J’peux vider mes poches sur la table,
Ca fait longtemps qu’elles sont trouées,
Baisser mon froc, j’en suis capable,
Mais vous n’aurez pas
Ma liberté de penser

Quitte à tout prendre, et tout solder
Pour que vos p’tites affaires s’arrangent,
J’prends juste mon pyjama rayé,
J’vous fait cadeau des oranges
Vous pouvez bien même tout garder
J’emporterai rien en enfer,
Quitte à tout prendre, j’préfère y aller
Si l’paradis vous est offert

Je peux bien vendre mon âme au Diable,
Avec lui, on peut s’arranger,
Puisqu’ici tout est négociable,
Mais vous n’aurez pas
Non vous n’aurez pas
Ma liberté de penser
Ma liberté de penser

Il aurait célébré aujourd’hui son anniversaire…
Michel Galabru cet immense acteur. L’occasion de revenir sur 5 films inoubliables à transmettre à ses Petits-Enfants…

Le Juge et l’Assassin, Michel Galabru, (1976)
Fin du XIXème, Joseph Bouvier est révoqué de l’armée à cause de ses excès de violence. Après ce renvoi, l’homme s’attaque à sa fiancée et tente de se suicider, en vain. Après un séjour en hôpital psychiatrique, Joseph ressort de cet endroit encore plus enragé et décide de se venger sur toutes les personnes qui croiseront son chemin en Ardèche. Non loin de là, le juge Rousseau, passionné par l’affaire, prend part à l’investigation et se met sur les traces de Bouvier. Bien décidé à le mettre sous les verrous, c’est le début d’une chasse à l’homme..

Le Viager, Michel Galabru, (1962)
Au début des années 30, condamné à terme par son médecin, un célibataire de 59 ans met en viager une propriété à Saint-Tropez. Mais il s’obstine à ne pas mourir, ce qui ne fait pas l’affaire de tout le monde…

Le choix des armes, Michel Galabru (1981)
Noël Durieux, un ancien truand, s’occupe désormais d’un haras avec sa femme Nicole. Mickey, un malfrat en cavale, trouve refuge chez lui, mais en le voyant discuter avec l’inspecteur Sarlat, il s’imagine que Noël l’a dénoncé…

L’été meurtrier, Michel Galabru (1983)
En 1976, la jeune Éliane, sensuelle et aguicheuse, emménage dans un petit village de Provence avec Gabriel, son père adoptif paralytique et sa mère Eva Braun. La jeune femme fait alors la rencontre d’un pompier volontaire du village, surnommé Pin Pon, dont elle finit par tomber amoureuse…

Papy fait de la résistance, Michel Galabru (1983)
En 1943, les Bourdelle se voient eux aussi envahis par les Allemands, et se retrouvent logés à la cave. Le fils, Guy Hubert, dissimulé derrière les traits d’un coiffeur homosexuel, est en fait Super-Résistant, sorte de Zorro du moment, et qui complote contre les nazi

Le « c’était mieux avant », ça vous parle ? Moi oui.
J’avoue, parfois, lorsque j’entends mes Petits-Enfants et leurs Parents me parler d’ « ateliers bleus » et de « rythmes scolaires », je suis un peu perdue. Au risque de passer pour une Grand-Mère rétro, je me dis, surtout, que tout était plus simple « à notre époque ».

Pour me donner raison – mais aussi pour éclairer votre lanterne sur l’école d’aujourd’hui – j’ai donc fait venir au tableau deux institutrices : Sabine, mon amie de toujours, qui a connu les encriers et la blouse grise, et Charlotte, une petite nièce pour qui l’enseignement est une vocation.
Je les ai installées toutes les deux sur un canapé et je les ai écoutées. Vous verrez : c’est on ne peut plus…instructif !

Granny,

 

Sabine,
Grand-Mère de 9 Petits-Enfants
Institutrice entre 1969 et 1973 à Lille

Devenir institutrice, une vocation?
A cette époque, on est en mai 68, tout le monde pouvait enseigner : il suffisait d’avoir son bac.
J’avais toujours rêvé de faire une dictée à voix haute à une classe d’élèves et l’idée que, dans les petites classes, les petits-enfants entrent en ne sachant ni lire ni écrire, et ressortent avec ce bagage, me réjouissait.
Alors je suis allée toquer à la porte d’une école privée de Lille, celle de la rue St-Sauveur.
Et, du jour au lendemain, on m’a mise à la tête d’une classe.

Un souvenir ?
Ma plus belle déclaration d’amour, c’est celle d’un élève, Frédéric.
Il m’a dit un matin : « Tu sais Maîtresse, j’aimerais que tu sois ma Maman ». Alors je lui ai demandé, très intriguée : « Mais ta Maman, que ferait-elle ? »
« Et bien elle serait ma Grand-Mère ! »
C’est dans ces moments-là que je prenais conscience de la place essentielle qu’une institutrice tient dans le cœur des enfants. Tout particulièrement dans les plus petites classes où les enfants sont très attachés à nous.

Les Grands-Parents étaient-ils impliqués ?
Pas vraiment. Les mères venaient évidemment chercher leurs enfants à l’école et, lorsque nous voyions les Grands-Parents, c’était exceptionnel.
Il faut imaginer qu’à cette époque, soit on ne travaillait pas et on s’occupait de ses enfants, soit on travaillait et c’était le plus souvent les aînés qui prenaient le relais.

Un livre ?
Lorsque je lisais un livre à ma classe, les enfants me regardaient comme si j’était une magicienne.
Je jouais avec le ton, je les passionnais.
Mais LE livre, celui que je considère comme symbolique c’est : « Le Petit Prince ».
Lorsque j’ai passé mon CAPES, l’inspecteur m’a demandé pourquoi j’avais choisi « Le Petit Prince » et si je ne trouvais pas mes élèves trop jeunes pour un tel ouvrage ? Je lui ai répondu : « Mais tout est tellement beau, qu’ils prendront ce qu’ils veulent. »
Et je pense que c’est ça les enfants : ils prennent ce qu’ils veulent.

 

Charlotte,
Institutrice aujourd’hui en classe de CP à Paris, 17ème arrondissement.

Devenir institutrice, une vocation?
En quelque sorte, oui ! C’est si long de le devenir que, le jour de ma première rentrée fut pour moi comme un sacre !
J’allais m’asseoir en face d’une classe d’élèves et leurs apprendre ce que j’avais appris moi-même à leur âge. Je n’en revenais pas !

Un souvenir ?
Le souvenir de ma première réunion de Parents d’élèves. Leurs inquiétudes, leurs questions, leur attentes. Et moi « Serai-je être à la hauteur du rôle qui m’est confié ? »
Quelle responsabilité nous avons, nous, de faire grandir tous ces enfants et de ne passer à côté de rien !

Voyez-vous les Grands-Parents à l’école ?
Bien sûr ! Certains viennent même aux réunions parents-professeurs.
Ils s’impliquent dans la vie de l’école en apportant des fruits ou des livres pour la classe, par exemple. Ils viennent chercher les enfants le Mercredi, pour beaucoup d’entre eux, ou le soir.
Et pour nous, les maîtresses, ils sont un vrai relais. Je me souviens avoir confié à une Grand-Mère que le chagrin de son petit-fils était peut-être dû à celui qu’éprouvait sa Maman en le quittant chaque matin !
Comme un coup de baguette magique, la semaine suivante, c’était le papa qui déposait le petit garçon, tout sourire !
Les Grands-Parents ont un pouvoir que nous ne soupçonnons pas. Celui de pouvoir, en un conseil, débloquer un petit tracas. Ça s’appelle l’expérience !

Quel rôle doivent-ils jouer?
Un rôle de relais, de conseil et de soutien, surtout quand il s’agit d’organiser les choses : rentrée, devoirs, allers-retours, activités extra-scolaires.
Une famille bien organisée, c’est la sérénité assurée.

Un livre ?
Bien sûr ! Lisez-leur ceux de votre génération. C’est ça, le vrai cadeau à leur faire.
Et moi je dis à tous les parents que « Le Petit Prince « : un, il n’a pas d’âge, et deux, il ne se démode pas !

 

A la rentrée, vos petits-enfants n’ont qu’une envie : jouer à la maitresse ! Janod et Grand-Mercredi vous ont concocté pour tous les âges, les jouets qui font grandir !

1. Table Musicale Confetti (à partir de 1 ans)

2. J’apprends les Formes (à partir de 2 ans

3. Ardoise murale Splash (à partir de 3 ans)

4. Puzzle Géant de sol « ABC » (à partir de 4 ans)

 6. Magnetibook Alphabet (à partir de 5 ans)


7. Puzzle Géant « Carte du Monde » (à partir de 6 ans)

Il n’y a pas d’âge pour s’intéresser à ses ancêtres et aux liens qui unissent les membres d’une même famille… Pour savoir où aller, il n’y a en effet rien de plus efficace que de savoir d’où l’on vient.

L’élaboration d’un arbre généalogique trouve tout son sens !

Grand-Mercredi vous propose les 5 raisons essentielles qui vous donneront envie de réaliser, avec vos Petits-Enfants, l’arbre généalogique de votre famille.

1) Connaître ses origines… C’est essentiel, et quoi de mieux qu’un arbre généalogique pour aider ses petits-enfants à se situer parmi les membres de sa famille et ainsi les aider à trouver leur place.

2) Enseigner l’importance des valeurs familiales… C’est le meilleur moyen de resserrer les liens familiaux et de rappeler aux enfants que la famille est au cœur de tout.

3) Faire découvrir la généalogie à ses Petits-Enfants… C’est aussi leur offrir un temps d’avance puisque c’est une activité à laquelle ils seront confrontés tôt ou tard dans le cadre scolaire.

4) Faire une heureuse découverte… Qui sait vous pourriez aussi vous découvrir des origines cachées ou une noblesse que vous ignoriez.

5) Construire leur arbre généalogique… C’est l’occasion de pratiquer une activité ludique dans laquelle vos petits-enfants auront une place centrale.

Découvrez dès à présent l’arbre généalogique Grand-Mercredi.

 

 

Un souvenir incroyable : Amenez vos pitchouns’ admirer le panorama marseillais depuis Notre-Dame de la Garde

Picto grands-parents

Pour les Grands-Parents : Un espace forme avec sauna, hammam et spa pour se prélasser après une journée dans les calanques

Picto Petits-enfants

Pour les Petits-Enfants : Piscine extérieure pour profiter des jours de soleil et clubs enfants de 3 mois à 17 ans pour faire le plein d’activités

L’offre que nous vous conseillons : Avec Les Villages Clubs du Soleil vous bénéficiez d’un vrai séjour tout compris avec hébergement, pension complète, confort club… Et Le Village Club du Soleil de Marseille vous fait profiter du Marseille City Pass afin d’avoir accès à de nombreuses prestations touristiques et culturelles

picto-info

Infos pratiques : 

Village Club du Soleil de Marseille

23 rue François Simon – 13 003 Marseille

Edith Piaf aurait célébré aujourd’hui son anniversaire…
L’occasion de revenir sur 3 titres phares, incontournables, à transmettre sans plus attendre à vos Petits-Enfants.

L’hymne à l’amour, Edith Piaf, 1950
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Le ciel bleu sur nous peut s’effondrer
Et la terre peut bien s’écrouler
Peu m’importe si tu m’aimes
Je me fous du monde entier
Tant que l’amour inondera mes matins
Tant que mon corps frémira sous tes mains
Peu m’importent les problèmes
Mon amour puisque tu m’aimes

J’irais jusqu’au bout du monde
Je me ferais teindre en blonde
Si tu me le demandais
J’irais décrocher la lune
J’irais voler la fortune
Si tu me le demandais
Je renierais ma patrie
Je renierais mes amis
Si tu me le demandais
On peut bien rire de moi

Je ferais n’importe quoi
Si tu me le demandais

Si un jour la vie t’arrache à moi
Si tu meurs que tu sois loin de moi
Peu m’importe si tu m’aimes
Car moi je mourrais aussi
Nous aurons pour nous l’éternité
Dans le bleu de toute l’immensité
Dans le ciel plus de problèmes
Mon amour crois-tu qu’on s’aime

Dieu réunit ceux qui s’aiment

La vie en rose, Edith Piaf, 1946
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Des yeux qui font baisser les miens
Un rire qui se perd sur sa bouche
Voilà le portrait sans retouches
De l’homme auquel j’appartiens

Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose

Il me dit des mots d’amour
Des mots de tous les jours
Et ça me fait quelque chose

Il est entré dans mon cœur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause

C’est lui pour moi, moi pour lui dans la vie
Il me l’a dit, l’a juré pour la vie

Et dès que je l’aperçois
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat

Des nuits d’amour à plus finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Des ennuis, des chagrins s’effacent
Heureux, heureux à en mourir

Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas

Je vois la vie en rose

Il me dit des mots d’amour
Des mots de tous les jours
Et ça me fait quelque chose

Il est entré dans mon cœur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause

C’est toi pour moi, moi pour toi dans la vie
Il me l’a dit, l’a juré pour la vie

Et dès que je t’aperçois
Alors je sens dans moi
Mon cœur qui bat
La la, la la, la la
La la, la la, ah la
La la la la

Je ne regrette rien, Edith Piaf, 1960
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Non, rien de rien, non, je ne regrette rien
Ni le bien qu’on m’a fait, ni le mal
Tout ça m’est bien égal
Non, rien de rien, non, je ne regrette rien
C’est payé, balayé, oublié, je me fous du passé

Avec mes souvenirs j’ai allumé le feu
Mes chagrins, mes plaisirs
Je n’ai plus besoin d’eux
Balayé les amours avec leurs trémolos
Balayé pour toujours
Je reparts à zéro

Non, rien de rien, non, je ne regrette rien
Ni le bien qu’on m’a fait, ni le mal
Tout ça m’est bien égal
Non, rien de rien, non, je ne regrette rien
Car ma vie, car mes joies
Aujourd’hui ça commence avec toi

Jean-Jacques Goldman célèbre aujourd’hui son anniversaire.
L’occasion de lui rendre hommage en revenant sur 3 titres phares… à transmettre à ses Petits-Enfants !

Là-bas, Jean-Jacques Goldman, 1987
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Là-bas, tout est neuf et tout est sauvage
Libre continent sans grillage
ici nos rêves sont étroits
C’est pour ça que j’irai là-bas

Là-bas
Faut du cœur et faut du courage
Mais tout est possible à mon âge
Si tu as la force et la foi
L’or est à portée de tes doigts
C’est pour ça que j’irai là-bas

N’y va pas, y’a des tempêtes et des naufrages
Le feu, les diables et les mirages,
Je te sais si fragile parfois
Reste au creux de moi
On a tant d’amour à faire, tant de bonheur à venir
Je te veux mari et père mais toi tu rêves de partir
Ici tout est joué d’avance et l’on y peut rien changer
Tout dépend de ta naissance et moi je ne suis pas bien né

Là-bas
Loin de nos vies, de nos villages
J’oublierai ta voix, ton visage
J’ai beau te serrer dans mes bras
Tu m’échappes déjà là-bas
J’aurai ma chance et j’aurai mes droits
N’y va pas
Et la fierté qu’ici je n’ai pas
Là-bas
Tout ce que tu mérites est à toi
N’y va pas
Ici les autres imposent leurs lois
Là-bas
Je te perdrai peut-être là-bas
N’y va pas
Mais je me perds si je reste là
Là-bas
La vie ne m’a pas laissé le choix
N’y va pas

Toi et moi ce sera là-bas ou pas

Là-bas
Tout est neuf et tout est sauvage
N’y va pas
Libre continent sans grillage
Là-bas
Beau comme on n’imagine pas
N’y va pas
Ici, même nos rêves sont étroits
Là-bas
C’est pour ça que j’irai là-bas
N’y va pas
On ne m’a pas laissé le choix
Là-bas
Je me perds si je reste là
N’y va pas
C’est pour ça que j’irai là-bas
N’y va pas…

Je te donne, Jean-Jacques Goldman, 1985
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I can give you a voice, bred with rythms and soul
The heart of a welsh boy who’s lost his home
Put it in harmony, let the words ring
Carry your thoughts in the song we sing
Je te donne mes notes, je te donne mes mots
Quand ta voix les emporte a ton propre tempo
Une épaule fragile et solide a la fois
Ce que j’imagine et ce que je crois

Je te donne toutes mes différences
Tous ces défauts qui sont autant de chance
On sera jamais des standards des gens bien comme il faut
Je te donne ce que j’ai ce que je vaux

I can give you the force of my ancestral pride
The well to go on when I’m hurt deep inside
Whatever the feeling, whatever the way
It helps me to go on from day to day

Je te donne nos doutes et notre indicible espoir
Les questions que les routes ont laissées dans l’histoire
Nos filles sont brunes et l’on parle un peu fort
Et l’humour et l’amour sont nos trésors

Je te donne toutes mes différences

Je te donne, donne, donne ce que je suis

I can give you my voice, bred with rythm and soul
Je te donne mes notes, je te donne ma voix
The songs that I love, and the stories I’ve told
Ce que j’imagine et ce que je crois

I can make you feel good even when I’m down
Les raisons qui me portent et ce stupide espoir
My force is a platform that you can climb on
Une épaule fragile et forte à la fois
Je te donne, je te donne tout ce que je vaux, ce que je suis, mes dons
Mes défauts, mes plus belles chances, mes différences

Envole-moi, Jean-Jacques Goldman, 1984
Pour visionner un extrait du clip vidéo, cliquez ici

Minuit se lève en haut des tours
Les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd
La nuit camoufle pour quelques heures
La zone sale et les épaves et la laideur

J’ai pas choisi de naître ici
Entre l’ignorance et la violence et l’ennui
J’m’en sortirai, j’me le promets
Et s’il le faut, j’emploierai des moyens légaux

Envole-moi, envole-moi, envole-moi
Loin de cette fatalité qui colle à ma peau
Envole-moi, envole-moi
Remplis ma tête d’autres horizons, d’autres mots
Envole-moi

Pas de question ni rébellion
Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés
L’hiver est glace, l’été est feu
Ici, y’a jamais de saison pour être mieux

J’ai pas choisi de vivre ici
Entre la soumission, la peur ou l’abandon
J’m’en sortirai, je te le jure
A coup de livres, je franchirai tous ces murs

Envole-moi, envole-moi, envole-moi
Loin de cette fatalité qui colle à ma peau

Envole-moi, envole-moi
Remplis ma tête d’autres horizons, d’autres mots
Envole-moi

Envole-moi, envole-moi, envole-moi
Loin de cette fatalité qui colle à ma peau
Envole-moi, envole-moi

Remplis ma tête d’autres horizons, d’autres mots
Envole-moi

Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi
Croiser d’autres yeux qui ne se résignent pas
Envole-moi, tire-moi de là
Montre-moi ces autres vies que je ne sais pas
Envole-moi

Envole-moi, envole-moi, envole-moi
Regarde moi bien, je ne leur ressemble pas
Me laisse pas là, envole-moi
Avec ou sans toi, je n’finirai pas comme ça
Envole-moi, envole-moi, envole-moi

Georges Brassens aurait célébré aujourd’hui son anniversaire.
L’occasion de lui rendre hommage en revenant sur 3 chansons phares à transmettre à vos Petits-Enfants !

Les copains d’abord, Georges Brassens, 1964
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Non, ce n’était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau
Qu’on se le dise au fond des ports
Dise au fond des ports
Il naviguait en pèr’ peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s’app’lait les Copains d’abord
Les Copains d’abord

Ses fluctuat nec mergitur
C’était pas d’la litterature
N’en déplaise aux jeteurs de sort
Aux jeteurs de sort
Son capitaine et ses mat’lots
N’étaient pas des enfants d’salauds
Mais des amis franco de port
Des copains d’abord

C’étaient pas des amis de luxe
Des petits Castor et Pollux
Des gens de Sodome et Gomorrhe
Sodome et Gomorrhe
C’étaient pas des amis choisis
Par Montaigne et La Boetie
Sur le ventre ils se tapaient fort
Les copains d’abord

C’étaient pas des anges non plus
L’Évangile, ils l’avaient pas lu
Mais ils s’aimaient tout’s voil’s dehors
Tout’s voil’s dehors
Jean, Pierre, Paul et compagnie
C’était leur seule litanie
Leur Credo, leur Confiteor

Aux copains d’abord

Au moindre coup de Trafalgar
C’est l’amitié qui prenait l’quart
C’est elle qui leur montrait le nord
Leur montrait le nord
Et quand ils étaient en détresse
Qu’leurs bras lançaient des S.O.S.
On aurait dit les sémaphores

Les copains d’abord
Au rendez-vous des bons copains
Y avait pas souvent de lapins
Quand l’un d’entre eux manquait a bord
C’est qu’il était mort
Oui, mais jamais, au grand jamais
Son trou dans l’eau n’se refermait
Cent ans après, coquin de sort
Il manquait encore

Des bateaux j’en ai pris beaucoup
Mais le seul qu’ait tenu le coup
Qui n’ai jamais viré de bord
Mais viré de bord
Naviguait en père peinard

Sur la grand-mare des canards
Et s’app’lait les Copains d’abord
Les Copains d’abord

Des bateaux j’en ai pris beaucoup
Mais le seul qu’ait tenu le coup
Qui n’ai jamais viré de bord
Mais viré de bord
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s’app’lait les Copains d’abord
Les Copains d’abord

Les amoureux des bancs publics, Georges Brassens, 1953
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Les gens qui voient de travers
Pensent que les bancs verts
Qu’on voit sur les trottoirs
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents.
Mais c’est une absurdité,
Car, à la vérité,
Ils sont là, c’est notoir’,

Pour accueillir quelque temps les amours débutant’s.

Les amoureux qui s’bécotent sur les bancs publics,
Bancs publics, bancs publics,
En s’foutant pas mal du r’gard oblique
Des passants honnêtes,
Les amoureux qui s’bécotent sur les bancs publics,
Bancs publics, bancs publics,
En s’disant des « Je t’aim' » pathétiques,
Ont des p’tits gueul’s bien sympathiques!

Ils se tiennent par la main,
Parlent du lendemain,
Du papier bleu d’azur
Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher…
Ils se voient déjà, douc’ment,
Ell’ cousant, lui fumant,
Dans un bien-être sûr,
Et choisissent les prénoms de leur premier bébé…

Les amoureux qui s’bécotent sur les bancs publics,
Bancs publics, bancs publics,
En s’foutant pas mal du r’gard oblique
Des passants honnêtes,

Les amoureux qui s’bécotent sur les bancs publics,
Bancs publics, bancs publics,
En s’disant des « Je t’aim' » pathétiques,
Ont des p’tits gueul’s bien sympathiques!

Quand la saint’ famille Machin
Croise sur son chemin
Deux de ces malappris,
Ell’ décoch’ hardiment des propos venimeux…
N’empêch’ que tout’ la famille
(Le pèr’, la mèr’, la fill’, le fils, le Saint-Esprit…)
Voudrait bien, de temps en temps,
Pouvoir s’conduir’ comme eux.

Les amoureux qui s’bécotent sur les bancs publics,
Bancs publics, bancs publics,
En s’foutant pas mal du r’gard oblique
Des passants honnêtes,

Les amoureux qui s’bécotent sur les bancs publics,
Bancs publics, bancs publics,
En s’disant des « Je t’aim' » pathétiques,
Ont des p’tits gueul’s bien sympathiques!

Quand les mois auront passé,
Quand seront apaisés
Leurs beaux rêves flambants,
Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds,
Ils s’apercevront, émus,
Qu’c’est au hasard des ru’s,
Sur un d’ces fameux bancs,
Qu’ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour…

Les amoureux qui s’bécotent sur les bancs publics,
Bancs publics, bancs publics,
En s’foutant pas mal du r’gard oblique
Des passants honnêtes,

Les amoureux qui s’bécotent sur les bancs publics,
Bancs publics, bancs publics,
En s’disant des « Je t’aim' » pathétiques,
Ont des p’tits gueul’s bien sympathiques!

Chanson pour l’Auvergnat, Georges Brassens, 1954
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Elle est à toi cette chanson
Toi l’auvergnat qui sans façons
M’as donné quatre bouts de bois
Quand dans ma vie il faisait froid

Toi qui m’as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
M’avaient fermé la porte au nez

Ce n’était rien qu’un feu de bois
Mais il m’avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manière d’un feu de joie

Toi l’auvergnat quand tu mourras
Quand le croque-mort t’emporteras
Qu’il te conduise à travers ciel
Au père éternel

Elle est à toi cette chanson
Toi l’hôtesse qui sans façons
M’as donné quatre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim

Toi qui m’ouvris ta huche quand
Les croquantes et les croquants

Tous les gens bien intentionnés
S’amusaient à me voir jeuner

Ce n’était rien qu’un peu de pain
Mais il m’avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manière d’un grand festin

Toi l’hôtesse quand tu mourras
Quand le croque-mort t’emporteras
Qu’il te conduise à travers ciel
Au père éternel

Elle est à toi cette chanson
Toi l’étranger qui sans façons
D’un air malheureux m’as souri
Lorsque les gendarmes m’ont pris

Toi qui n’as pas applaudi quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
Riaient de me voir amener

Ce n’était rien qu’un peu de miel
Mais il m’avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manière d’un grand soleil

Toi l’étranger quand tu mourras
Quand le croque-mort t’emporteras
Qu’il te conduise à travers ciel
Au père éternel

Aujourd’hui, célébrons ensemble l’immense carrière de Julien Clerc, en cette journée anniversaire.
L’occasion de revenir sur des chansons mythiques, à transmettre à ses Petits-Enfants et à écouter sans modération !

Femmes je vous aime, Julien Clerc, 1982
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Quelquefois
Si douces
Quand la vie me touche
Comme nous tous
Alors si douces.

Quelquefois
Si dures
Que chaque blessure
Longtemps me dure
Longtemps me dure.

Femmes, je vous aime
Femmes, je vous aime
Je n’en connais pas de faciles
Je n’en connais que de fragiles
Et difficiles
Oui, difficiles

Quelquefois
Si drôles
Sur un coin d’épaule
Oh oui, si drôles
Regard qui frôle.

Quelquefois
Si seules
Parfois elles le veulent
Oui mais, si seules
Oui mais si seules.

Femmes, je vous aime
Femmes, je vous aime
Vous êtes ma mère, je vous ressemble
Et tout ensemble mon enfant
Mon impatience
Et ma souffrance.

Femmes, je vous aime
Femmes, je vous aime
Si parfois ces mots se déchirent
C’est que je n’ose pas vous dire
Je vous désire
Ou même pire
O, femmes.

Fais-moi une place, Julien Clerc, 1990
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Fais-moi une place
Au fond de ta bulle
Et si je t’agace
Si je suis trop nul
Je deviendrai
Tout pâle, tout muet, tout petit
Pour que tu m’oublies

Fais-moi une place
Au fond de ton cœur
Pour que je t’embrasse
Lorsque tu pleures
Je deviendrai
Tout fou, tout clown, gentil
Pour que tu souries

Je veux que t’aies jamais mal
Que t’aies jamais froid
Et tout m’est égal
Tout, à part toi
Je t’aime

Fais-moi une place
Dans ton avenir
Pour que je ressasse
Moins mes souvenirs
Je serai jamais
Éteint hautain lointain
Pour que tu sois bien

Fais-moi une place
Dans tes urgences
Dans tes audaces
Dans ta confiance
Je serai jamais
Distant, distrait, cruel
Pour que tu sois belle

Je veux pas que tu t’ennuies
Je veux pas que t’aies peur
Je voudrais que tu oublies
Le goût du malheur
Je t’aime

Une petite place
Ici, maintenant
Car le temps passe
À pas de géant
Je me ferai
Tout neuf, tout beau, tout ça
Pour être à toi

Ma préférence, Julien Clerc, 1978
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Je le sais
Sa façon d’être moi parfois vous déplaît
Autour d’elle et moi le silence se fait
Mais elle est
Ma préférence à moi

Oui je sais
Cet air d’indifférence qui est sa défense
Vous fait souvent offense
Mais quand elle est parmi mes amis de faïence, de faïence
Je sais sa défaillance

Je le sais
On ne me croit pas fidèle ce qu’elle est
Et déjà vous parlez d’elle l’imparfait
Mais elle est
Ma préférence à moi

Il faut le croire
Moi seul je sais quand elle a froid
Ses regards ne regardent que moi
Par hasard elle aime mon incertitude
Par hasard j’aime sa solitude

Il faut le croire
Moi seul je sais quand elle a froid
Ses regards ne regardent que moi
Par hasard elle aime mon incertitude
Par hasard j’aime sa solitude

Je le sais
Sa façon d’être à moi parfois vous déplaît
Autour d’elle et moi le silence se fait
Mais elle est
Elle est ma chance à moi
Ma préférence à moi
Ma préférence à moi
Lalala
Lalalalalalalalala
Lalala
Lalalalalalalalala
Lalala
Lalala
Ma préférence à moi
Ma préférence à moi
Ma préférence à moi

En cette journée anniversaire, célébrons ensemble l’immense Jacques Brel, cet artiste de talent, ce compositeur de génie.
Une belle occasion de transmettre à vos Petits-Enfants les chansons inoubliables du grand Jacques Brel.

Ne me quitte pas, Jacques Brel, 1959
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Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s’oublier
Qui s’enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus et le temps perdu
À savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois à coups de pourquoi
Le cœur du bonheur

Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Moi je t’offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays où il ne pleut pas
Je creuserai la terre jusqu’après ma mort
Pour couvrir ton corps d’or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l’amour sera roi, où l’amour sera loi
Où tu seras reine

Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Ne me quitte pas
Je t’inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-la
Qui ont vu deux fois leurs cœurs s’embraser
Je te raconterai l’histoire de ce roi mort
De n’avoir pas pu te rencontrer

Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

On a vu souvent
Rejaillir le feu
D’un ancien volcan
Qu’on croyait trop vieux
Il est, paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu’un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu’un ciel flamboie
Le rouge et le noir ne s’épousent-ils pas?

Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Ne me quitte pas
Je ne vais plus pleurer
Je ne vais plus parler
Je me cacherai là
À te regarder danser et sourire et
À t’écouter chanter et puis rire
Laisse-moi devenir l’ombre de ton ombre
L’ombre de ta main
L’ombre de ton chien

Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Quand on a que l’amour, Jacques Brel, 1956
Pour visionner le clip vidéo cliquez ici

Quand on n’a que l’amour
A s’offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu’est notre grand amour

Quand on n’a que l’amour
Mon amour toi et moi
Pour qu’éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour

Quand on n’a que l’amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d’y croire toujours

Quand on n’a que l’amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs

Quand on n’a que l’amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours

Quand on n’a que l’amour
Pour habiller le matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours

Quand on n’a que l’amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour

Quand on n’a que l’amour
A offrir à ceux-là
Dont l’unique combat
Est de chercher le jour

Quand on n’a que l’amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
A chaque carrefour

Quand on n’a que l’amour
Pour parler aux canons
Et rien qu’une chanson
Pour convaincre un tambour

Alors sans avoir rien
Que la force d’aimer
Nous aurons dans nos mains,
Amis le monde entier

Vesoul, Jacques Brel, 1968
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T’as voulu voir Vierzon
Et on a vu Vierzon,
T’as voulu voir Vesoul
Et on on a vu Vesoul,
T’as voulu voir Honfleur
Et on a vu Honfleur,
T’as voulu voir Hambourg
Et on a vu Hambourg,
J’ai voulu voir Anvers
Et on a revu Hambourg,
J’ai voulu voir ta sœur
Et on a vu ta mère
Comme toujours

T’as plus aimé Vierzon
Et on a quitté Vierzon,
T’as plus aimé Vesoul
Et on a quitté Vesoul,
T’as plus aimé Honfleur
Et on a quitté Honfleur,
T’as plus aimé Hambourg
Et on a quité Hambourg,
T’as voulu voir Anvers
Et on n’a vu qu’ses faubourgs,
Tu n’as plus aimé ta mère
Et on a quitté sa sœur
Comme toujours

Et je te le dis,
Je n’irai pas plus loin,
Mais je te préviens,
J’irai pas à Paris.
D’ailleurs j’ai horreur
De tous les flonflons,
De la valse musette
Et de l’accordéon,

T’as voulu voir Paris
Et on a vu Paris,
T’as voulu voir Dutronc
Et on a vu Dutronc,
J’ai voulu voir ta sœur,
J’ai vu le mont Valérien,
T’as voulu voir Hortense,
Elle était dans l’Cantal,
J’ai voulu voir Byzance
Et on a vu Pigalle
À la gare Saint-Lazare,
J’ai vu les « Fleurs du Mal »
Par hasard

T’as plus aimé Paris
Et on a quitté Paris,
T’as plus aimé Dutronc
Et on a quitté Dutronc,
Maintenant je confonds ta sœur
Et le mont Valérien,
De ce que je sais d’Hortense,
J’irai plus dans l’Cantal,
Et tant pis pour Byzance
Puisque j’ai vu Pigalle,
Et la gare Saint-Lazare
C’est cher et ça fait mal
Au hasard

Et je te le redis chauffe Marcel
Je n’irai pas plus loin
Mais je te préviens haïkaï
Le voyage est fini
D’ailleurs j’ai horreur
De tous les flonflons
De la valse musette
Et de l’accordéon

T’as voulu voir Vierzon
Et on a vu Vierzon
T’as voulu voir Vesoul
Et on on a vu Vesoul
T’as voulu voir Honfleur
Et on a vu Honfleur
T’as voulu voir Hambourg
Et on a vu Hambourg
J’ai voulu voir Anvers
Et on a revu Hambourg
J’ai voulu voir ta sœur
Et on a vu ta mère
Comme toujours

T’as plus aimé Vierzon
Et on a quitté Vierzon… chauffe… chauffe
T’as plus aimé Vesoul
Et on a quitté Vesoul
T’as plus aimé Honfleur
Et on a quitté Honfleur
T’as plus aimé Hambourg
Et on a quitté Hambourg
T’as voulu voir Anvers
Et on n’a vu qu’ses faubourgs
Tu n’as plus aimé ta mère
Et on a quitté sa sœur
Comme toujours … Chauffez les gars

Mais mais je te le reredis … Kaï
Je n’irai pas plus loin
Mais je te préviens
J’irai pas à Paris
D’ailleurs j’ai horreur
De tous les flonflons
De la valse musette
Et de l’accordéon

T’as voulu voir Paris
Et on a vu Paris
T’as voulu voir Dutronc
Et on a vu Dutronc
J’ai voulu voir ta sœur
J’ai vu le mont Valérien
T’as voulu voir Hortense
Elle était dans l’Cantal
J’ai voulu voir Byzance
Et on a vu Pigalle
À la gare Saint-Lazare
J’ai vu les Fleurs du Mal
Par hasard

Un concept qui se développe de plus en plus, notamment outre-Manche. De plus en plus de grands-mères, soucieuses de passer du temps aux côtés de leurs petits-enfants, se proposent afin de devenir leurs nounous officielles. Vous serez rémunérées comme il se doit, et à l’inverse, vos enfants conserveront leurs avantages (sociaux et fiscaux)

Grand-Mercredi a décrypté pour vous ce nouveau mode de garde… arrangeant pour tout le monde ?

Vous êtes grand-mère et vous souhaitez garder vos petits-enfants, deux solutions s’offrent à vous : obtenir l’agrément d’assistance maternelle, ou opter pour la garde à domicile.

Être grand-mère et assistante maternelle à la fois…

Pour devenir garde d’enfants à domicile :
Il s’agit ici d’un mode de garde plus souple puisqu’aucune formation ne vous sera demandée.
En tant que grand-mère, vous aurez un statut classique de salarié, vos enfants héritant du rôle d’employeurs.
Vous serez dépendante de la convention collective des salariés, et votre rémunération ne pourra être inférieure à 8,82€ (Brut par heure travaillée)

Pour devenir assistante maternelle agréée :
Il vous faut suivre une formation d’une durée de 120 heures. (Pas de panique, avec une formation de 4 heures par jour, c’est en seulement un mois que vous aurez terminé !)
Pour retirer le dossier d’agrément, adressez-vous au Conseil Général. Il vous sera demandé, en outre, un certificat médical confirmant que vous êtes bien apte, physiquement, à vous occuper d’enfants.

Votre rémunération dépendra de la durée des gardes à effectuer : sachez que le cadre juridique dans lequel vous pourriez évoluer est très clair : chaque heure de garde devra a minima être rémunérée 2€48 et chaque jour, 44€10, si la rémunération était inférieure à ces montants, vos enfants perdraient le complément de libre choix du mode de garde.

Chez Grand-Mercredi, nous plaçons depuis toujours les petits-enfants au centre de tout.
Et quelle personne serait mieux qualifiée pour les garder, sinon vous, leur grand-mère ?
Il a fort à parier que cette pratique se démocratisera fortement dans les années à venir… pour le plus grand bonheur de vos enfants et de vos petits-enfants.

Elle aurait célébré aujourd’hui son anniversaire. Elle c’est Romy Schneider, cette inoubliable actrice.
Une occasion en or de lui rendre hommage en revenant sur ses principaux films ! Des succès à transmettre sans plus attendre à vos Petits-Enfants !

Sissi, Romy Schneider, 1955
La jeune Sissi accompagne à la cour impériale d’Autriche sa mère et sa soeur aînée Hélène, promise au futur empereur. Cependant, celui-ci souhaite épouser Sissi, qui culpabilise vis-à-vis d’Hélène. Sa mère tente de la rassurer en lui disant que c’est elle que François-Joseph aime et qu’elle doit en être heureuse. Hélène revient finalement à Possenhofen et rassure Sissi : elle ne lui en veut pas et lui souhaite un grand bonheur. Le 20 avril 1854, Sissi est présentée au peuple autrichien.

Sissi impératrice, Romy Schneider 1956
Sissi est maintenant l’impératrice d’Autriche-Hongrie. Ce qui ne va pas sans heurts puisque sa nature spontanée et enjouée se retrouve confrontée aux rigueurs dues à son rang.

La piscine, Romy Schneider, 1969
Jean-Paul et Marianne coulent des jours heureux dans leur villa de Saint-Tropez. Leur bonheur est troublé par l’arrivée de Harry, qui eut une liaison avec Marianne autrefois ; il est accompagné de sa fille, Pénélope. Dans une atmosphère faussement sereine, l’hôte indésirable prend un malin plaisir à remuer le passé.

Les Choses de la vie, Romy Schneider, 1970
Au volant de sa voiture, Pierre, architecte d’une quarantaine d’années, est victime d’un accident de la route. Ejecté du véhicule, il gît inconscient sur l’herbe au bord de la route. Il se remémore son passé, sa vie avec Hélène, une jeune femme qu’il voulait quitter, sa femme Catherine et son fils.

César et Rosalie, Romy Schneider, 1972
Rosalie, divorcée d’avec Antoine, un peintre, vit avec César, un homme riche et sûr de lui. Lorsque ressurgit David, un amour de jeunesse, elle sait qu’elle aime encore ce garçon doux et calme. Elle part vivre avec lui. César les rejoint bientôt, tout penaud, et Rosalie accepte de le suivre

Il aurait célébré aujourd’hui son anniversaire, l’occasion de revenir sur les tubes de l’immense Claude Nougaro.
Des chansons incontournables à transmettre à vos Petits-Enfants !

Armstrong, Claude Nougaro, 1967
Pour visionner un extrait live, cliquez ici

Armstrong, je ne suis pas noir
Je suis blanc de peau
Quand on veut chanter l’espoir
Quel manque de pot
Oui, j’ai beau voir le ciel, l’oiseau
Rien, rien, rien ne luit là-haut
Les anges zéro
Je suis blanc de peau
Armstrong, tu te fends la poire
On voit toutes tes dents
Moi, je broie plutôt du noir
Du noir en dedans
Chante pour moi, louis, oh oui
Chante, chante, chante, ça tient chaud
J’ai froid, oh moi
Qui suis blanc de peau
Armstrong, la vie, quelle histoire?

C’est pas très marrant
Qu’on l’écrive blanc sur noir
Ou bien noir sur blanc
On voit surtout du rouge, du rouge
Sang, sang, sans trêve ni repos
Qu’on soit, ma foi
Noir ou blanc de peau
Armstrong, un jour, tôt ou tard
On n’est que des os
Est-ce que les tiens seront noirs?

Ce serait rigolo
Allez louis, alléluia
Au-delà de nos oripeaux
Noir et blanc sont ressemblants
Comme deux gouttes d’eau
Armstrong, je ne suis pas noir
Je suis blanc de peau
Quand on veut chanter l’espoir
Quel manque de pot
Oui, j’ai beau voir le ciel, l’oiseau
Rien, rien, rien ne luit là-haut
Les anges… zéro
Je suis blanc de peau
Armstrong, tu te fends la poire
On voit toutes tes dents
Moi, je broie plutôt du noir
Du noir en dedans

Chante pour moi, louis, oh oui
Chante, chante, chante, ça tient chaud
J’ai froid, oh moi
Qui suis blanc de peau
Armstrong, la vie, quelle histoire?
C’est pas très marrant
Qu’on l’écrive blanc sur noir
Ou bien noir sur blanc
On voit surtout du rouge, du rouge
Sang, sang, sans trêve ni repos
Qu’on soit, ma foi
Noir ou blanc de peau
Armstrong, un jour, tôt ou tard
On n’est que des os
Est-ce que les tiens seront noirs?
Ce serait rigolo
Allez louis, alléluia
Au-delà de nos oripeaux
Noir et blanc sont ressemblants
Comme deux gouttes d’eau

Toulouse, Claude Nougaro, 1967
Pour visionner un extrait live, cliquez ici

Qu’il est loin mon pays, qu’il est loin
Parfois au fond de moi se ranime
L’eau verte du canal du Midi
Et la brique rouge des Minimes
Ô mon paîs, ô Toulouse, ô Toulouse
Je reprends l’avenue vers l’école
Mon cartable est bourré de coups de poings

Ici, si tu cognes, tu gagnes
Ici, même les mémés aiment la castagne
Ô mon paîs, ô Toulouse
Un torrent de cailloux roule dans ton accent
Ta violence bouillonne jusque dans tes violettes
On se traite de con à peine qu’on se traite
Il y a de l’orage dans l’air et pourtant

L’église Saint-Sernin illumine le soir

Une fleur de corail que le soleil arrose
C’est peut-être pour ça, malgré ton rouge et noir
C’est peut-être pour ça qu’on te dit Ville Rose
Je revois ton pavé, ô ma cité gasconne
Ton trottoir éventré sur les tuyaux du gaz
Est-ce l’Espagne en toi qui pousse un peu sa corne
Ou serait-ce dans tes tripes une bulle de jazz?

Voici le Capitole, j’y arrête mes pas

Les ténors enrhumés tremblaient sous leurs ventouses
J’entends encore l’écho de la voix de papa
C’était en ce temps là mon seul chanteur de blues
Aujourd’hui, tes buildings grimpent haut
A Blagnac, tes avions sont plus beaux
Si l’un me ramène sur cette ville
Pourrais-je encore y revoir ma pincée de tuiles
Ô mon paîs, ô Toulouse, ôhooo Toulouse

Tu verras, Claude Nougaro, 1978
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Ah, tu verras, tu verras
Tout recommencera, tu verras, tu verras
L´amour c´est fait pour ça, tu verras, tu verras
Je ferai plus le con, j´apprendrai ma leçon
Sur le bout de tes doigts, tu verras, tu verras
Tu l´auras, ta maison avec des tuiles bleues
Des croisées d´hortensias, des palmiers plein les cieux
Des hivers crépitants, près du chat angora
Et je m´endormirai, tu verras, tu verras
Le devoir accompli, couché tout contre toi
Avec dans mes greniers, mes caves et mes toits
Tous les rêves du monde

Ah, tu verras, tu verras
Tout recommencera, tu verras, tu verras
La vie, c´est fait pour ça, tu verras, tu verras
Tu verras mon stylo emplumé de soleil
Neiger sur le papier l´archange du réveil
Je me réveillerai, tu verras, tu verras
Tout rayé de soleil, ah, le joli forçat!

Et j´irai réveiller le bonheur dans ses draps
Je crèv´rai son sommeil, tu verras, tu verras
Je crèv´rai le sommier, tu verras, tu verras
En t´inventant l´amour dans le cœur de mes bras
Jusqu´au matin du monde

Ah, tu verras, tu verras
Tout recommencera, tu verras, tu verras
Le diable est fait pour ça, tu verras, tu verras
Je ferai le voyou, tu verras, tu verras
Je boirai comme un trou et qui vivra mourra
Tu me ramasseras dans tes yeux de rosée
Et je t´insulterai dans du verre brisé
Je serai fou furieux, tu verras, tu verras
Contre toi, contre tous, et surtout contre moi
La porte de mon cœur grondera, sautera
Car la poudre et la foudre, c´est fait pour que les rats
Envahissent le monde

Ah, tu verras, tu verras
Tout recommencera, tu verras, tu verras
Mozart est fait pour ça, tu verras, entendras
Tu verras notre enfant étoilé de sueur
S´endormir gentiment à l´ombre de ses sœurs
Et revenir vers nous scintillant de vigueur
Tu verras mon ami dans les os de mes bras
Craquer du fin bonheur de se sentir aidé
Tu me verras, chérie, allumer des clartés
Et tu verras tous ceux qu´on croyait décédés
Reprendre souffle et vie dans la chair de ma voix
Jusqu´à la fin des mondes
Ah, tu verras, tu verras

Claude Nougaro, un artiste qui nous manque terriblement.

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