Michel berger, un immense auteur, compositeur et chanteur, l’un des plus grands de la chanson française. En cette journée, hommage, revenons sur 3 titres inoubliables. Quel talent !

Diego, Michel Berger, 1983
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Derrière des barreaux
Pour quelques mots
Qu’il pensait si fort
Dehors, dehors il fait chaud
Des milliers d’oiseaux
S’envolent sans effort

Mais quel
Quel est ce pays
Où frappe la nuit
La loi du plus fort?

Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
S’endort peut-être

Et moi qui danse ma vie
Qui chante et qui rit
Je pense à lui

Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
Déjà mort peut-être

Le paradis blanc, Michel Berger, 1990
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Il y a tant de vagues et de fumée
Qu’on arrive plus à distinguer
Le blanc du noir
Et l’énergie du désespoir
Le téléphone pourra sonner
Il n’y aura plus d’abonné
Et plus d’idée
Que le silence pour respirer
Recommencer là où le monde a commencé

Je m’en irai dormir dans le paradis blanc
Où les nuits sont si longues qu’on en oublie le temps
Tout seul avec le vent
Comme dans mes rêves d’enfant
Je m’en irai courir dans le paradis blanc
Loin des regards de haine
Et des combats de sang
Retrouver les baleines
Parler aux poissons d’argent
Comme, comme, comme avant

Y a tant de vagues, et tant d’idées

Qu’on arrive plus à décider
Le faux du vrai
Et qui aimer ou condamner
Le jour où j’aurai tout donné
Que mes claviers seront usés
D’avoir osé
Toujours vouloir tout essayer
Et recommencer là où le monde a commencé

Je m’en irai dormir dans le paradis blanc
Où les manchots s’amusent dès le soleil levant
Et jouent en nous montrant
Ce que c’est d’être vivant
Je m’en irai dormir dans le paradis blanc
Où l’air reste si pur
Qu’on se baigne dedans
A jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d’enfant
Comme, comme, comme avant
Parler aux poissons d’argent
Et jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d’enfant
Comme avant

SOS d’un terrien en détresse, auteur : Michel Berger, chanteur : Daniel Balavoine, 1978

Pourquoi je vis, pourquoi je meurs
Pourquoi je ris, pourquoi je pleure
Voici le S.O.S.
D’un terrien en détresse

J’ai jamais eu les pieds sur terre
J’aimerais mieux être un oiseau
Je suis mal dans ma peau
Je voudrais voir le monde à l’envers

Si jamais c’était plus beau
Plus beau vu d’en haut, vu d’en haut
J’ai toujours confondu la vie
Avec les bandes dessinées
J’ai comme des envies de métamorphose

Je sens quelque chose
Qui m’attire
Qui m’attire
Qui m’attire vers le haut
Au grand loto de l’univers

J’ai pas tiré le bon numéro
Je suis mal dans ma peau
J’ai pas envie d’être un robot
Métro, boulot, dodo

Pourquoi je vis, pourquoi je meurs
Pourquoi je ris, pourquoi je pleure
Je crois capter des ondes
Venues d’un autre monde
J’ai jamais eu les pieds sur terre

J’aimerais mieux être un oiseau
Je suis mal dans ma peau
Je voudrais voir le monde à l’envers
J’aimerais mieux être un oiseau
Dodo l’enfant do

Joe Dassin aurait célébré son anniversaire aujourd’hui.
L’occasion de revenir sur 3 titres phares, à transmettre à vos Petits-Enfants sans modération !

Et si tu n’existais pas ? Joe Dassin, 1975
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Et si tu n´existais pas,
Dis-moi pourquoi j´existerais?
Pour traîner dans un monde sans toi,
Sans espoir et sans regrets.

Et si tu n´existais pas,
J´essaierais d´inventer l´amour,
Comme un peintre qui voit sous ses doigts
Naître les couleurs du jour.
Et qui n´en revient pas.

Et si tu n´existais pas,
Dis-moi pour qui j´existerais?
Des passantes endormies dans mes bras
Que je n´aimerais jamais.

Et si tu n´existais pas,
Je ne serais qu´un point de plus
Dans ce monde qui vient et qui va,
Je me sentirais perdu,
J´aurais besoin de toi.

Et si tu n´existais pas,
Dis-moi comment j´existerais?
Je pourrais faire semblant d´être moi,
Mais je ne serais pas vrai.

Et si tu n´existais pas,
Je crois que je l´aurais trouvé,
Le secret de la vie, le pourquoi,
Simplement pour te créer
Et pour te regarder.

Et si tu n´existais pas,
Dis-moi pourquoi j´existerais?
Pour traîner dans un monde sans toi,
Sans espoir et sans regrets.

Et si tu n´existais pas,
J´essaierais d´inventer l´amour,
Comme un peintre qui voit sous ses doigts
Naître les couleurs du jour.

Les Champs-Elysées, Joe Dassin, 1969
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Je m’baladais sur l’avenue le cœur ouvert à l’inconnu 
J’avais envie de dire bonjour à n’importe qui 
N’importe qui et ce fut toi, je t’ai dit n’importe quoi 
Il suffisait de te parler, pour t’apprivoiser

Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées 
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit 
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées

Tu m’as dit « J’ai rendez-vous dans un sous-sol avec des fous 
Qui vivent la guitare à la main, du soir au matin » 
Alors je t’ai accompagnée, on a chanté, on a dansé 
Et l’on n’a même pas pensé à s’embrasser

Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées 
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit 
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées

Hier soir deux inconnus et ce matin sur l’avenue 
Deux amoureux tout étourdis par la longue nuit

Et de l’Étoile à la Concorde, un orchestre à mille cordes 
Tous les oiseaux du point du jour chantent l’amour

Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées 
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit 
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées

Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées 
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit 
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées

Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées 
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit

L’Amérique, Joe Dassin, 1970
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Mes amis, je dois m’en aller
Je n’ai plus qu’à jeter mes clés
Car elle m’attend depuis que je suis né
L’Amérique

J’abandonne sur mon chemin
Tant de choses que j’aimais bien
Cela commence par un peu de chagrin
L’Amérique

Refrain
L’Amérique, l’Amérique, je veux l’avoir et je l’aurai
L’Amérique, l’Amérique, si c’est un rêve, je le saurai
Tous les sifflets des trains, toutes les sirènes des bateaux
M’ont chanté cent fois la chanson de l’Eldorado
De l’Amérique

Mes amis, je vous dis adieu
Je devrais vous pleurer un peu
Pardonnez-moi si je n’ai dans mes yeux
Que l’Amérique

Je reviendrai je ne sais pas quand
Cousu d’or et brodé d’argent
Ou sans un sou, mais plus riche qu’avant
De l’Amérique

Refrain

L’Amérique, l’Amérique, si c’est un rêve, je rêverai
L’Amérique, l’Amérique, si c’est un rêve, 
Je le saurai

En cette journée d’anniversaire, célébrons ensemble l’incroyable talent de l’inoubliable Sheila.
Une artiste dont les tubes nous font encore danser aujourd’hui. A partager sans modération avec vos Petits-Enfants.

L’école est finie, Sheila, 1963
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Donne-moi ta main et prends la mienne
La cloche a sonné, ça signifie
La rue est à nous que la joie vienne
Mais oui, Mais oui, l’école est finie

Nous irons danser ce soir peut-être
Ou bien chahuter tous entre amis
Rien que d’y penser, j’en perds la tête
Mais oui, Mais oui, l’école est finie

Donne-moi ta main et prends la mienne
La cloche a sonné, ça signifie
La rue est à nous que la joie vienne
Mais oui, Mais oui, l’école est finie

J’ai bientôt dix-sept ans, un cœur tout neuf
Et des yeux d’ange
Toi tu en as dix-huit mais tu en fais dix-neuf
C’est ça la chance

Donne-moi ta main et prends la mienne
La cloche a sonné, ça signifie
La rue est à nous que la joie vienne
Mais oui, Mais oui, l’école est finie

Donne-moi ta main et prends la mienne
Nous avons pour nous toute la nuit
On s’amusera quoi qu’il advienne
Mais oui, Mais oui, l’école est finie

Au petit matin devant un crème
Nous pourrons parler de notre vie
Laissons au tableau tous nos problèmes
Mais oui, Mais ou,i l’école est finie.

Les Rois Mages, Sheila, 1971
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Comme les Rois Mages en Galilée
Suivaient des yeux l’étoile du Berger
Je te suivrai, où tu iras j’irai
Fidèle comme une ombre jusqu’à destination

Comme les Rois Mages en Galilée
Suivaient des yeux l’étoile du Berger
Comme Christophe Colomb et ses trois caravelles
Ont suivi le soleil avec obstination

Plaise au ciel que j’ouvre mes fenêtres
Le matin au bord d’un étang bleu
Plaise au ciel que rien ne nous arrête
Dans ce monde aventureux

Comme les Rois Mages en Galilée
Suivaient confiants l’étoile du Berger
Mon Amérique, ma lumière biblique
Ma vérité cosmique, c’est de vivre avec toi

Comme les Rois Mages en Galilée
Suivaient des yeux l’étoile du Berger
Je te suivrai, où tu iras j’irai
Fidèle comme une ombre jusqu’à destination
Plaise au ciel que s’ouvrent les nuages
L’éclaircie dévoile le chemin
Plaise au ciel qu’au terme du voyage
Son triomphe soit le mien

Comme les Rois Mages en Galilée
Suivaient confiants l’étoile du Berger
Comme Christophe Colomb et ses trois caravelles
Ont suivi le soleil avec obstination

Comme les Rois Mages en Galilée
Suivaient des yeux l’étoile du Berger
Je te suivrai, où tu iras j’irai
Fidèle comme une ombre jusqu’à destination

Comme les Rois Mages en Galilée
Suivaient des yeux l’étoile du Berger
Je te suivrai, où tu iras j’irai
Fidèle comme une ombre jusqu’à destination

Comme les Rois Mages en Galilée
Suivaient des yeux l’étoile du Berger
Je te suivrai, où tu iras j’irai
Fidèle comme une ombre jusqu’à destination

Tu es le soleil, Sheila, 1974
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En devenant Grand-Mère à l’âge de 50 ans, moi, Mamie Isabelle, je n’aurais jamais pensé devoir me faire opérer. C’est pourtant bel et bien l’arrivée de ma première Petite-Fille qui a déclenché chez moi une irrésistible envie de me faire opérer…. des yeux !

J’en avais assez d’avoir des lunettes vissées sur le bout du nez, de les perdre ou de les casser.
J’ai donc pris cette décision. En soi, c’est Emma, ma Petite-Fille, qui m’a inconsciemment poussée à sauter le pas.

Je l’ignorais jusqu’alors mais cette intervention de la myopie est possible même après 45 ans.

Par le passé, j’avais bien essayé de porter des lentilles de contact…Mais rien à faire ! Jamais je n’ai pu m’y habituer.
Alors, c’est bien simple : quand j’ai appris que j’étais « éligible » à cette intervention, j’ai foncé.

L’opération aura lieu la semaine prochaine. Je suis certaine que cela va modifier profondément mon quotidien et, surtout, ma vie de Grand-Mère. En effet, avec une vue qui baisse, pas simple de s’occuper d’une Petite-Fille de quelques mois et qui est déchaînée !

En réalité, on perd confiance et on a peur. Peur de rater une marche alors qu’on la tient dans ses bras, peur en voiture ou en cuisine. Or, pour moi, il était hors de question de débuter ma vie de Grand-Mère dans cet état de fébrilité.

Si j’angoisse à l’approche de l’opération ? Non. Je suis tellement impatiente, qu’à dire vrai j’en suis presque excitée.
Le plus amusant est que je n’ai rien dit à ma fille…et encore moins à mon époux. Ils auraient essayé de m’en dissuader ! Rien qu’au mot « opération », ils auraient paniqué en me disant : « Mais enfin, Isabelle ! Tu n’y penses quand même pas ! ».  Ma transformation sera donc une vraie surprise pour eux !

Pour patienter, je note tous les jours une activité que je pourrai faire après l’opération et sans contrainte. Par exemple : lire, écrire ou conduire…La liste de mes envies s’allonge chaque semaine un peu plus, je vous le garantis !

Vivement le jour J ! J’ai tellement hâte que cette étape métamorphose ma vie de Grand-Mère.

Contrairement au cliché largement répandu, j’ai la chance de m’entendre à merveille avec Alexis, mon gendre. Ma fille et lui sont mariés depuis maintenant six ans et ils ont deux enfants : deux petites merveilles que j’aime plus que tout.

Et si, dans ce bonheur absolu, il y a bien quelque chose que je voudrais changer, c’est ma forme physique.
Je me considère comme une Grand-Mère jeune. En effet, je suis dynamique et encore dans la vie active. Pourtant, je suis épuisée. Littéralement épuisée. Quant aux vacances, ce n’est pas pour tout de suite.

Me voyant dans cet état, Alexis a décidé de prendre les choses en mains. En tant que médecin généraliste, la santé c’est son domaine. Il m’a orientée vers l’un de ses collaborateurs, en lequel il a une confiance absolue. Une batterie de tests et quelques examens plus tard, me voici confrontée aux résultats. Soulagement : je ne souffre de rien de grave, en tout cas sur le papier. Car, pour autant, je ne me sens pas mieux.

Alexis, bien décidé à trouver une solution, m’a alors suggéré d’aller voir un orthoptiste. « Un quoi ? », lui ai-je répondu. Si vous savez ce qu’est un médecin orthoptiste, alors bravo ! Moi, je l’ignorais.

Ce médecin a changé ma vie. En une dizaine de séances assez brèves (20 min environ), j’ai retrouvé l’agilité et la souplesse de ma vue. Adieu la fatigue oculaire, envolés les signes de faiblesse : j’étais prête à redevenir la Grand-Mère hyper active que j’étais.

Sincèrement, je me demande encore comment j’ai pu confondre fatigue générale et fatigue des yeux. Car il s’agit bien de cela : une confusion. Je n’étais pas épuisée, ce sont mes yeux qui l’étaient.

Si je devais résumer ce qu’est un orthoptiste, je dirais qu’il est comme un coach sportif mais pour les yeux ! Il vous fait faire des exercices, fixer des points, et d’autres techniques bien à lui qui fonctionnent réellement. En tous cas, sur mes yeux, c’est un succès !

Alors si vous n’avez pas la chance d’avoir un Alexis dans votre vie, cliquez ici ! Vous verrez, ce que la médecine est capable de faire est passionnant !

Et vous, connaissiez-vous l’existence de ce spécialiste, le fameux orthoptiste, magicien de la vue ?

Les grands et les plus petits apprécieront… Une aire de jeux est adaptée aux tout-petits (1-3 ans) à l’écart des grands pour leur sécurité.

S’y rendre avec vos Petits-Enfants : 580 Rue Benoît Mulsant, 69400 Villefranche-sur-Saône
Bus ligne Burdeau N°3 Arrêt « Acacias »

Pour vos Petits-Enfants à partir de l’âge de :  1 an

Autres informations utiles :

Horaires :
De Septembre à Juin hors vacances, Mercredi 12h30 à 18h30  – Samedi 10h00 à 18h30 – Dimanche 10h00 à 18h30 Jours fériés 10h00 à 18h30 (Fermé le 25/12 et le 01/01) D’Octobre à fin Mars hors vacances (en plus du mercredi après-midi, samedi et dimanche) – Vendredi 16h30 à 20h30. Vacances d’été, Tous les jours sauf le Lundi 10h00 à 18h30

 Tarifs :
Enfants 1/3 ans : 8 €
Enfants 4/12 ans : 10 €
Adultes : 2 €
Tarif réduit tous les mercredis hors vacances (voir le site)

Numéro de téléphone : 04 74 07 53 65
Pour plus d’informations

Tablette, smartphone ou ordinateur portable sur les genoux : je suis sans cesse connectée. Je suis la preuve vivante que l’addiction aux écrans ne concerne pas uniquement les jeunes ou les enfants. On peut donc être Grand-Mère (et bientôt arrière-grand-mère) et être victime de ce type d’addiction.

En eux-mêmes, les écrans sont mon avant tout un outil pour maintenir le lien familial. Il ne se passe pas une journée sans que j’échange avec mes enfants ou Petits-Enfants. Il faut dire que notre famille est éparpillée aux quatre coins de l’hexagone. Alors, croyez-moi, Skype et FaceTime me sont plus que  précieux !

En toute honnêteté, je trouve assez injuste l’amalgame que l’on fait trop fréquemment entre addiction aux écrans et jeunesse :encore une fois, ils ne sont pas les seuls concernés, et c’est mamie Elisabeth qui vous le dit.

Mais rassurez-vous : je me soigne. Ma méthode est très simple : une fois par semaine, j’éteins tout et m’empare d’un bon bouquin avant de me coucher.

Voilà une soirée que j’apprécie de plus en plus car, au départ, le sevrage a été compliqué. Nous sommes tellement habitués à être hyperconnectés que de la seule idée d’être loin de son portable peut nous être insupportable, ne serait-ce que pour quelques heures.

Dans la foulée, j’ai converti mon époux, qui a appris lui aussi à mettre de côté son téléphone et redécouvert les joies de lire un journal !

Pour apprendre à vivre avec cette forme d’addiction, je me suis aussi renseignée.
Notamment sur la lumière bleue des écrans. Cette fameuse lumière qui était à l’origine de mes insomnies à répétition.

Eh oui ! Vous ne le savez peut-être pas mais celle-ci rallonge considérablement notre temps d’endormissement. Alors si, comme moi, vous souhaitez en savoir plus, il vous suffit de cliquer ici, où une multitude d’informations sur le sujet vous attendent. Car finalement, nous sommes tous concernés, les plus petits comme les plus grands !

Si vous avez la chance de pouvoir profiter de vos Petits-Enfants cet été, y a bien un moment que jamais vous ne rateriez : cette fameuse histoire du soir.

L’histoire du soir c’est l’un des moments privilégiés entre vous et vos Petits-Enfants, un moment où se mêlent tendresse et affection. Le moment par excellence où grands (vous) et petits (eux) se fabriquent des souvenirs pour la vie.

Alors Grand-Mercredi a pris sa plus belle plume et vous propose des histoires du soir, des histoires qui ont fait leurs preuves et qui feront de ces moments des souvenirs pour l’éternité.

A lire avec votre Petite-Fille… L’histoire de la princesse Louise.

C’est l’histoire d’une princesse. Toute vêtue de rose, blonde comme les blés, elle se prénomme Louise.
Elle est aussi jolie que toi, ma petite chérie. Et aujourd’hui c’est un grand jour. Louise va rencontrer son prince charmant…

Autour de son château, elle se promène dans les jardins, profitant du soleil. Soudain, un visiteur se présente à elle. Ses bras sont chargés de légumes du jardin : des tomates, des courgettes, et de belles salades vertes.

Alors qu’elle se préparait à goûter une jolie tomate, Alexandre surgit en courant. Lui, le jardinier pourtant si discret, s’empare de la tomate et la jette au sol. Alexandre en était certain : cet inconnu s’apprêtait à empoisonner la princesse Louise. Mais c’était sans compter sur son prince charmant.

Lui qui était sous ses yeux depuis des années.
Lui qui était d’ordinaire si effacé qu’elle ne le voyait pas, était en fait l’amour de sa vie.

Le bonheur est parfois sous nos yeux, ma petite chérie. Il suffit de bien regarder.

A lire avec votre Petits-Fils… L’histoire du petit poisson Léo.

C’est l’histoire d’un tout petit poisson prénommé Léo, qui est incroyablement rapide. Et s’il va si vite sous l’eau c’est que ses nageoires sont très grandes. Oui mon chéri : bien plus grandes que celles de ses camarades.

Au moment de jouer avec ses amis poissons, ils ont tendance à se moquer de lui.
Et s’ils rient autant, c’est parce que c’est toujours lui qui gagne.
Mais Léo a raison : il se dit qu’il ne faut pas y prêter attention et qu’un jour ou l’autre ils arrêteront de se moquer de lui. Et il a raison !

Ainsi, lorsqu’un jour, l’un des plus gros habitants de l’océan est venu les embêter, eh bien devine qui a réussi à le faire suivre ? Léo, bien sûr !

Depuis ce jour, plus aucun poisson ne se moque de Léo et de ses nageoires.

Ces classiques à lire (sans modération) avec vos Petits-Enfants…

Des contes et des classiques tout simplement incontournables. Souvenez-vous : ceux qui concourent à passer un agréable moment avec vos Petits-Enfants, mais qui sont avant tout un formidable moyen de développer leur imagination… !

La Belle et la Bête – Gabrielle-Suzanne de Villeneuve
« Il y avait une fois un marchand qui était extrêmement riche. Il avait six enfants, trois garçons et trois filles ; et, comme ce marchand était un homme d’esprit, il n’épargna rien pour l’éducation de ses enfants, et leur donna toutes sortes de maîtres… »

Blanche Neige – Conte de Grimm
« Un jour de plein hiver, une reine était assise à sa fenêtre encadrée de bois d’ébène et cousait. Tout en tirant l’aiguille, elle regardait voler les blancs flocons. Elle se piqua au doigt et trois gouttes de sang tombèrent sur la neige… »

Boucle d’or et les Trois Ours – Robert Southey
« Tout près de la forêt habitait une petite fille qui avait les cheveux si blonds et si bouclés qu’on l’appelait « Boucle d’Or ». Dans la forêt, près de la maison de Boucle d’Or, vivait une famille ours. Il y avait le grand ours, le moyen ours et le petit ours… »

Cendrillon – Conte de Grimm
« Il était une fois un gentilhomme qui épousa en secondes noces une femme, la plus hautaine et la plus fière qu’on eût jamais vue. Elle avait deux filles de son humeur, et qui lui ressemblaient en toutes choses… »

Hans-mon-hérisson – Conte de Grimm
« ll était une fois un paysan qui avait de l’argent et des biens en suffisance, et même plus, qu’il n’en fallait ; mais aussi riche qu’il fût, il manquait pourtant quelque chose à son bonheur, car ils n’avaient, sa femme et lui, pas eu d’enfant. »

Des contes à retrouver dans toutes les librairies de France !

Trois longues années que je n’ai pas vu ma fille Emma.
Pourtant, nous ne sommes pas fâchés. C’est une situation banale, semblable à celle que beaucoup d’autres ont vécue. Il y a 3 ans, ma fille Emma décide de suivre mon gendre au bout du monde, en Australie. A eux les plages de Sydney et son opéra ; à moi la solitude. J’étais envahie d’un sentiment assez paradoxal : j’étais à la fois très heureuse pour eux et, en même temps, dévastée. Catastrophée à l’idée de devoir être séparée de ma fille Emma, avec laquelle j’ai toujours eu une relation très forte.

Fataliste de nature, je me suis pourtant immédiatement convaincue que je ne pouvais rien y faire et qu’il fallait justement se réjouir pour eux.

Heureusement qu’un inventeur génial – ou « geek », comme disent les jeunes ! – a créé Skype. Car rapidement, cet outil est devenu mon quotidien. Chaque semaine, ma fille et moi nous parlions donc pendant des heures. Un vrai rituel.

Et puis, un jour, ma fille m’a annoncé que j’allais devenir Grand-Mère ! Quelle joie ! Quel moment incroyable ! J’aurais tellement aimé pouvoir la serrer dans mes bras…

C’était il y a 2 ans déjà. Emma donna naissance à une petite Marie, qui est donc née en Australie.
Encore trop petite pour prendre l’avion, elle ne peut pas venir jusqu’en France. Quant à moi, ma maigre retraite ne me permet pas de leur rendre visite. J’ai donc dû patienter avant de pouvoir les retrouver.

C’était il y a quelques jours. Nous sommes à Roissy, il est 7 heures du matin et je fais les 100 pas en arpentant les moindres recoins du terminal E.
Les premiers passagers sortent et, au loin, j’aperçois ma fille, Jean, mon gendre, et je devine une petite tête aux joues toutes roses, encore endormie : la petite Marie.

J’étais bouleversée ! Je m’étais promis de faire de mon mieux pour rester digne devant tous ces gens – on est quand même au beau milieu d’un aéroport – mais impossible ! J’en tremble encore aujourd’hui tellement ces retrouvailles étaient magiques.

C’est en retrouvant ma fille et sa famille que j’ai compris à quel point ils me manquaient encore plus que ce que j’imaginais.

Ce bonheur immense aura toutefois été de courte durée. En effet, ma fille repart dans quelques jours déjà…. Heureusement, Emma m’a fait part d’une excellente nouvelle : dans un 1 an jour pour jour, la mission de Jean prendra fin là-bas et ils seront de retour en France !

Je pourrai enfin profiter d’eux et de ma première Petite-Fille.

Je m’appelle Pascale et j’ai 58 ans. Le 15 juillet dernier, lorsque j’ai entendu les bruits des klaxons, et la joie qui envahissait les Français ce soir-là, je me suis dit que ma vie était bien triste. Cette finale de la Coupe du Monde, je l’ai regardée seule, à la maison. Moi la Grand-Mère de 6 Petits-Enfants, moi la mère de deux adorables filles, je suis restée seule.

Je suis comme beaucoup d’autres, une Grand-Mère isolée et séparée des autres membres de sa famille.

J’ai beau chercher, je ne me souviens pas de la dernière fois où j’ai pu profiter de mes Petits-Enfants. Ils me téléphonent de temps en temps et, quand je les entends m’appeler « Mamie Pascale » au bout du fil, j’en ai les larmes aux yeux. Pourtant, j’aurais tellement aimé pouvoir regarder le match avec eux ! Je sais qu’ils étaient tous réunis entres cousins… ; ils ont probablement passé un moment génial tous ensemble.

Moi, l’Equipe de France, je l’ai supportée seule derrière mon téléviseur.
Alors oui, j’étais heureuse de cette victoire, mais très vite j’ai dû me rendre à l’évidence.
Ma vie de Grand-Mère est un réel échec et cette solitude me pèse de plus en plus.

C’est typiquement dans ces moments là qu’on aimerait tant être en famille ! Pourtant ce ne fut pas le cas : ni mes filles, ni mes Petits-Enfants n’étaient à mes côtés.

Cette soirée a agi comme un déclencheur : à la rentrée, je leur parlerai.
Je leur dirai combien je suis une Grand-Mère malheureuse, combien j’aimerais profiter d’eux davantage.
Combien j’aimerais tant retrouver ce lien familial.

En attendant, je patiente. Le pire, dans tout cela, c’est que nous ne sommes même pas fâchés. A la rigueur, cela serait plus facile à supporter car je pourrais mettre des mots sur cette situation. Des mots qui me permettraient de comprendre et de trouver une solution.

En septembre, je profiterai mieux et plus souvent de mes filles et de mes Petits-Enfants. Et s’il le faut… je déménagerai !  Oui, vous avez bien lu, je suis prête à tout pour me rapprocher de ma famille.

A n’en pas douter, le prochain grand événement, nous le regarderons tous ensemble.
Il est temps que les choses évoluent pour que ma vie de Grand-Mère retrouve du sens, et soit remplie de bonheurs et de rires avec mes Petits-Enfants.