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Guide Londres Eurostar

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Le monde vous appartient à Londres avec vos Petits-Enfants

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Vous ne pensiez quand même pas que j’allais vous laisser partir comme ça, en sandales et fouta, votre carnet de recettes estivales sous le bras, sans quelques indispensables à lire à vos Petits-Enfants pendant les vacances ? Allons, allons… Jetez plutôt un coup d’œil – avec vos lunettes de soleil, si vous y tenez – à cette top liste. On se racontera tout à la rentrée !

  • Dès 1 an. Le livre de petite gym le plus facile du monde (Hachette). Le même que le best-seller du navarin d’agneau et de la charlotte au chocolat en 10 minutes chrono, mais version gymnastes en herbe. Allez, un…deux ! Un…deux ! Le tout en images.
  • Dès 2 ans. Bonjour, au revoir (Hatier). Un must pour intégrer dès le plus jeune âge les fameux « mots magiques » (merci, s’il vous plaît, pardon…), à travers un ravissant petit héros : Bébé Balthazar. Depuis quand les vacances font oublier la politesse ?
  • Dès 3 ans. Mes petits bobos et Ma petite vie (Marcel et Joachim). Des dessins minimalistes mais absolument irrésistibles, tout juste légendés, pour dire les petites choses de la vie…qui prennent tant de place dans le cœur et l’esprit de vos Petits-Enfants.
  • Dès 3 ans. Escargots à gogo (Actes Sud junior). Alfred a une petite-fille, Paula. Et aussi un potager, où se cache mille bestioles…dont des escargots. Ensemble, jamais ils ne se lassent de les regarder. Transmission, quand tu nous tiens !
  • Dès 4 ans. La Fourmi (Gallimard Jeunesse). Les mots qui vont suivre vous disent forcément quelque chose : « Une fourmi de dix-huit mètres / Avec un chapeau sur la tête / Ca n’existe pas, ça n’existe pas ». La célèbre poésie de Robert Desnos se lit ici à travers un livre accordéon aux couleurs d’été. Une idée ludique pour prendre une longueur d’avance sur la maîtresse !
  • Dès 4 ans. Le Raboultaf (Gallimard Jeunesse). Avec un nom pareil, peut-on réellement être une atroce créature ? Alice-Malice, assoiffée d’aventure, aimerait bien vérifier par elle-même.
  • Dès 4 ans. Chien des villes (Gallimard Jeunesse). Un chien rouge et sauvage croise le chemin d’une fillette douce et patiente. Le premier se laissera-t-il amadouer ? La seconde parviendra-t-elle à lui ouvrir les yeux sur le bonheur de vivre ? Une histoire forte et généreuse.
  • Dès 6 ans. Il y a des brocolis dans ma glace ! (Thomas Jeunesse). Une leçon de diététique décalée pour les Grand-Mères à cheval sur les « 5 fruits et légumes par jour ». Les Petits-Enfants, eux, s’amuseront des personnages de cet album au langage…bien pesé !
  • Dès 6 ans. Les histoires de Grand-Mère (Nathan). Guettez un peu le regard éberlué de vos Petits-Enfants quand vous leur racontez votre propre enfance. Dans ce livre, Liv et Emy en apprennent un paquet sur la vie « d’autrefois ». Signé Montessori, ce livre est un excellent point de départ pour échanger entre générations.
  • Dès 9 ans. Robot sauvage (Gallimard Jeunesse). Dans ce roman d’aventures, Roz – échouée sur une île déserte – va découvrir tout le sens du mot amitié. A lire avec votre Petit-Enfant (1 chapitre chaque soir) ou à commander chez le libraire des vacances pour qu’il prenne goût à la lecture.
  • Dès 12 ans. La face cachée de Margo (Gallimard Jeunesse). L’auteur de « Nos étoiles contraires », gros carton de l’été dernier, récidive pour le plus grand plaisir de ses jeunes fans. Ici, un roman où amour, suspense et amitié font bon ménage. Ton 100% ado.

Je vous vois déjà brandissant cette sélection à votre libraire préféré !

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Pont Paris

 

🅔ntre le pont de l’Alma et le pont Bir-Hakeim.
🅢itué entre la Tour Eiffel et le Trocadéro.
🅣rès beau, il porte le nom d’une célèbre victoire de 1806.

🅤n cavalier – ou plutôt quatre, au total – ornent ce pont majestueux.
🅝apoléon est à l’origine de sa construction.
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A mes 8 Petits-Enfants,

Je vous écris aujourd’hui en plein cœur du mois d’août car j’ai des choses à vous dire.
Non, rassurez-vous, loin de moi l’idée de gâcher vos vacances et non, je n’ai aucun problème avec mon Wifi !

Bientôt la rentrée sera là, et vous serez de retour sur les bancs de l’école. Cette année encore plus que les autres, votre Grand-Mère souhaiterait que vous réussissiez que vous « déchiriez tout » comme vous dites.  Alors, j’avais envie de mettre mon expérience à votre profit et de vous rappeler quelques grands principes de la vie.

Allez au bout des choses. C’est mon conseil le plus précieux, je le sais mieux que personne car moi-même il m’est arrivé jadis d’abandonner. Je l’ai regretté et je l’ai payé le prix fort. La chance récompense toujours ceux qui vont au bout des choses.

Le secret mes chéris c’est d’être jusqu’au boutiste. Vous penserez que je vous donne des conseils de Grand-Mère mais croyez-moi, il vous faudra vous accrocher.

Soyez heureux mes chéris. Vous le méritez. Le bonheur n’est pas, et ne doit jamais être un but dans la vie. Comprenez bien que le bonheur se situe dans le chemin, le chemin qui vous rendra forcément heureux.

N’oubliez jamais d’être gentils et tournés vers les autres. Il y a quelqu’un juste à côté de vous, ou au bout du monde peu importe, qui a besoin de votre attention.

Ne soyez pas impulsifs. Votre Grand-Mère le sait mieux que quiconque, être impulsif n’apporte rien de bon. Il faut réfléchir avant d’agir. Toujours. Et quand vous penserez que vous avez suffisamment réfléchis pour agir, c’est que vous vous trompez.

Faites preuve de tolérance. Je le sais vous le faites déjà. Mais ne l’oubliez pas non plus, la tolérance envers les autres est la plus belle chose qui soit. Le monde est fait de gens tolérants et d’autres qui devraient l’être.

Enfin, n’oubliez pas que votre famille sera toujours là. Vos deux Grands-Mères, votre grand-Père, vos parents ou vos cousins, et même un oncle très éloigné… Votre famille sera toujours là pour vous, pour affronter les difficultés, ou pour fêter vos succès.

Comme aimait le répéter ma maman, votre arrière-grand-mère que vous n’avez pas connue, rien n’est plus fort qu’une famille unie.

Je n’en suis toujours pas revenue… Depuis que j’ai découvert ce truc, j’en parle à toutes mes amies, mes filles et même mes belles-filles. A se demander si cette trouvaille ne va pas carrément changer votre vie de Grand-Mère du mercredi, du samedi… du dimanche…voire des vacances ! Accrochez-vous !

L’autre jour, ma petite-fille Zoé – déposée à la va-vite chez moi sans l’ombre d’une consigne…- me demande les yeux pleins d’espoir si, par hasard, j’aurais quelque part chez moi, entre mes feuilles de Sécu et mon dernier magazine féminin, un…coloriage de Michka. Aïe ! Des coloriages, oui. Mais point de Michka, dont j’apprends l’instant d’après sur Internet qu’il s’agissait d’un ours (ami de Masha, tous deux héros d’un dessin animé bien connu des 2-5 ans). Appelant mon libraire à la rescousse, je me vis répondre que lui non plus n’avait pas ça en rayon.
Retour sur le web. Google. M-I-C-H-K-A… Et là, corrélé à l’une des 3.428 occurrences de l’ours le plus célèbre des maternelles, un coloriage à imprimer, vierge, ne demandant qu’à prendre des couleurs ! Dix secondes plus tard, sous le regard ébahi et le sourire extra-large de Zoé, mon imprimante délivrait le fameux objet de son désir. Je n’étais plus Granny : j’étais une magicienne !
Inutile de vous dire que, depuis, j’imprime des coloriages minute comme vous pressez des jus. Une après-midi par-ci, dix minutes par là, avant le dîner sur la table de la cuisine… : nous colorions autant que nous voulons ! Et les supports ne manquent pas : des pompiers « qui éteignent le feu » pour mon petit-fils, Cendrillon dévalant les escaliers du château pour sa cousine, un cosmonaute en pleine stratosphère pour l’un, la Belle au Bois dormant croquant la pomme empoissonnée pour l’autre… Même Paul, féru de dessin, s’est pris au jeu et me réclame des coloriages de Londres pour leur parler des monuments historiques.
Mon exil estival ne m’empêchera pas de faire aussi bien : dans mes indispensables de l’été, outre romans et crème solaire, j’ai glissé un bon de commande pour une imprimante. D’ici une semaine, elle sera bel et bien branchée. Feutres et crayons n’attendent plus que nous !

PS : Vous commencez à bien connaître la joyeuse petite bande de Grand-Mercredi, toujours partante pour vous faciliter la vie. Alors rappelez-vous une chose : sur le site de Grand-Mercredi, il existe plein de petites choses à imprimer. Vous y trouverez par exemple des « bons pour » à imprimer et à distribuer pour vivre des moments uniques avec son grand-père, ou encore une affiche de concert home made à imprimer ici (valable dès ce soir pour fêter le 4 juillet).

J’ai eu la chance de devenir Grand-Mère très jeune et aujourd’hui à 74 ans, ma première Petite-Fille a bien grandi. Mariée depuis deux ans, Noémie est aussi épanouie dans sa vie professionnelle. En effet, elle et son mari Gaspard se sont lancés dans une grande aventure en ouvrant une brasserie dans le centre-ville de Lyon. Le petit bouchon pour ceux qui voudraient s’y rendre. Mais le point n’est pas là.

L’affaire fonctionne bien jusqu’au jour où Gaspard se blesse à la main. Rien de grave mais une entaille assez profonde qui nécessite des soins et surtout du repos. Une blessure incompatible avec la gestion quotidienne d’un restaurant. Et pas question de rester fermé.

Ma Petite-fille est effondrée parce qu’il s’occupait du bar et de la caisse pendant qu’elle, elle s’affairait de table en table dans la gigantesque salle du restaurant.

L’organisation était bien huilée jusqu’à ce grain de sable.
J’ai toujours été très proche de Noémie. Il faut dire que c’est ma première Petite-Fille alors forcément, un lien très étroit nous unie.

Quand en juillet dernier elle m’a raconté ses problèmes, je me suis proposée de l’aider et de la seconder au restaurant. Moi qui n’ai plus travaillé depuis plus de 10 ans, j’acceptais de remettre mon tablier et de tenter de sauver son été.

Evidemment, le rythme de la restauration est épuisant je ne vous apprends rien. Mais Noémie avait tout prévu et elle m’a accueilli chez elle à deux pas du restaurant.

J’ai eu la chance de tomber sur un patron génial, elle, Noémie. Attentionnée, efficace et toujours un mot pour rire même pendant le coup de feu de midi.

C’était une expérience hors-norme. J’étais tellement fière en tant que Grand-Mère de voir tous ce qu’elle a accompli, et de voir qu’elle est devenue une femme géniale.

Je vois encore ma fille, la maman de Noémie me dire : Maman c’est très touchant de t’être proposée mais jamais tu ne tiendras le rythme…

Elle avait tort et moi j’ai découvert des ressources qui étaient enfouies en moi que je ne soupçonnais même pas….

Gaspard pense me devoir une fière chandelle, croyez-moi c’est l’inverse… Et je n’ai pas souvenir de m’être autant amusée en travaillant !

Avec mon époux Alain, nous avons la chance d’être Grands-Parents depuis déjà quelques années. Mes deux Petits-Fils sont tout pour nous. Ils ont 4 et 6 ans. Au moment de leur naissance, mon mari n’était pas encore retraité.

Et je dois bien dire, qu’au tout départ, il était ce que j’appellerais un Grand-Père passif. Il n’était pas absent dans la vie de ses Petits-Enfants, mais il n’était pas non plus omniprésent. J’étais assez étonnée car il a toujours été un père formidable et très présent dans la vie de nos deux enfants.

Un jour tout a changé. C’était il y 6 mois, lorsque mon époux Alain est devenu retraité ! C’est comme s’il s’était dit : maintenant que je suis enfin à la retraite je n’ai qu’un seul objectif : me rapprocher de mes Petits-Enfants.

Et cet objectif, il l’a parfaitement réalisé. En quelques mois, Louis et Arthur nos Petits-Fils sont devenus ses meilleurs amis. Il faut dire qu’ils partagent tellement de points communs. La cuisine, le sport et l’humour ! Sans parler du jardinage ou de la pétanque.

Je suis tellement heureuse quand je les vois jouer tous les trois dans le jardin, je les observe depuis la fenêtre de la cuisine, je pourrais rester des heures à les contempler.

Je sais qu’Alain leur fait du bien et leur apporte des conseils précieux dans la vie. Mais je sais aussi combien nos Petits-Fils sont précieux dans la vie d’Alain. C’est comme s’il avait trouvé en eux un second souffle. Ce n’est jamais simple après tant d’années de travail, de se retrouver à la retraite, sans contrainte, sans horaire.

Si je devais trouver une ombre au tableau, je dirais qu’en cherchant un peu, il y a bien quelque chose qui me dérange. C’est bien simple j’ai parfois l’impression de ne plus exister dans la vie de mes Petits-Fils. C’est comme si à cet âge-là, les enfants n’arrivaient pas à donner leur cœur à plusieurs personnes.

Alors j’ai parfois la sensation d’avoir été mise de côté. Mais bon je ne m’en fais pas, car je sais que tous les trois ils sont très heureux et qu’ils apprennent encore aujourd’hui à se connaitre.

Et puis, ils ont tellement de temps à rattraper !

Justement, je sais que mon mari regrette une chose : il me l’a confié l’autre jour au détour d’une banale conversation : ne pas avoir pu passer davantage de temps avec ses Petits-Enfants !

S’il y a bien quelque chose que je n’ai pas réussi à transmettre à mes deux filles, c’est ma passion pour la cuisine. Et plus généralement l’art de bien se nourrir. Alors quand elles ont débarqué pour les vacances en juillet avec mes 4 Petits-Enfants sous le bras, j’ai décidé de prendre les choses en main, et de changer leurs habitudes.

Quand je vous dis que c’est cauchemar en cuisine croyez-moi sur parole, je n’exagère que très légèrement. C’est bien simple, si je n’avais pas été là, je crois que mes Petits-Enfants n’auraient pas mangé un seul légume de l’été.

Des produits frais ? Très peu pour eux. Mes filles sont comme beaucoup,  adeptes des surgelés.
Alors pour leur santé je me suis dévouée. J’ai passé beaucoup de temps en cuisine, mais quel plaisir c’est pour moi de bien les nourrir. N’est-ce pas là un privilège de Grand-Mère ?

Des repas sains, des menus équilibrés et des produits de saison voilà en somme comment j’ai régalé enfants et Petits-Enfants.

J’espère que mes filles changeront leurs habitudes car très honnêtement cela m’inquiète un peu. D’une part pour leur santé et pour celle de leurs Petits-Enfants, et d’autre part je crois profondément que bien se nourrir reflète un état bon état d’esprit. Ne dit-on pas, un corps sain dans un esprit sain ?

Pour changer ces mentalités, j’ai mis au point une méthode infaillible. Il suffisait de les emmener au marché là où j’ai mes habitudes. Un marché avec d’incroyables producteurs, des primeurs géniaux et des produits de la région.

J’espère et d’ailleurs mes filles me l’ont promis qu’à la rentrée, elles iront aussi au marché régulièrement. Je ne me fais pas d’illusion, il y aura toujours des produits surgelés chez elles, mais si seulement elles pouvaient essayer de changer leurs habitudes.

Nous verrons l’été prochain si elles et mes Petits-Enfants ont pris de bons reflexes alimentaires. En tous les cas je crois qu’ils ont compris la leçon et dans mon for intérieur, j’espère les avoir rendus accros aux produits frais et autres repas équilibrés !

Comme me le faisaient remarquer mes Petits-Enfants, chez mamie on est logé, très bien nourri et blanchi.

 

C’est justement quand enfin à la retraite on se dit qu’on aura tout le loisir de profiter de ses Petits-Enfants que la vie vous rattrape. J’ai 66 ans et 4 Petits-Enfants que j’avais l’habitude de voir aussi souvent que possible.

Moi qui ai la chance d’habiter à côté de chez eux dans le Limousin.
Mais ça c’était avant. Car aujourd’hui je n’ai plus le droit de les voir. Ou en tous cas le moins possible. Pourquoi ? Ordre du médecin !

Tout a commencé il y a quelques mois, ou après une série d’examens, on m’a diagnostiqué une maladie. Je n’en dirai pas plus. Mais suffisamment sérieuse pour attaquer un traitement de choc. Vous savez ce genre de traitement auquel vos cheveux ne résistent pas toujours. Bon vous voyez le tableau, je ne vous fais pas un dessin.

Depuis, j’ai ordre de me reposer. Et, mes enfants qui veulent à tout prix me préserver ne veulent plus que je voie autant qu’avant mes Petits-Enfants. Ils pensent me faire plaisir alors je ne leur en veux pas. Je sais que c’est pour mon bien. Mais en réalité, cela ne fait qu’empirer mon état.

Oui mes Petits-Enfants sont depuis leur naissance ma raison de vivre. C’est eux qui me portent et me procurent tant de joie. Et là, on me prive d’instants magiques au moment en plus de ma retraite. Je reconnais que j’en veux à ce docteur qui a fait passer le mot à mes enfants.

Là-encore c’était pour mon bien et me préserver. Mais mes Petits-Enfants sont un tel moteur dans ma vie qu’avec eux à mes côtés j’aurais traversé ces moments beaucoup plus facilement.
Je le sais. Je me serais battue pour eux.

Alors, ils ne viennent plus dormir à la maison et envolés les déjeuners du Mercredi. Je les vois seulement le week-end quelques minutes. Ils n’y sont pour rien, et dans le fond, je sais qu’ils me soutiennent à distance et qu’ils pensent à moi.

Mais ils me manquent énormément c’est ainsi. Je dois m’y habituer. Ce qui me fait tenir finalement c’est la perspective du prochain rendez-vous avec ce médecin. Je compte bien lui expliquer ma façon de voir les choses et pourquoi selon moi, la présence de mes Petits-Enfants est vitale pour gagner la bataille que je mène.

Croyez-moi sur parole, enfants et Petits-Enfants sont les meilleurs soutiens dans des moments pareils.

Passer une partie des vacances avec des Petits-Enfants est souvent une très grande joie pour les Grands-Parents. Mais, il arrive que, au-delà de ce que cette satisfaction procure, les Grands-Parents ne parviennent pas à suivre le rythme. Au point que pour certains, passer quelques jours avec leurs Petits-Enfants relève du défi, voire du calvaire. Après 3 témoignages, nous vous proposerons nos pistes pour que passer des vacances avec vos Petits-Enfants reste du plaisir partagé.

Marie-Noëlle craint la fatigue excessive engendrée par la venue de sa famille

« Comme des millions d’autres, je suis Grand-Mère. Et cet été pour les vacances, j’aurai la chance d’être entourée des miens. Ils viennent passer 15 jours de leurs vacances à la maison au mois d’août. J’aurai mes 3 fils et leurs enfants. Au total j’ai 6 Petits-Enfants de 2 à 7 ans. Croyez-moi, ce n’est pas de tout repos. Je redoute leur arrivée à cause de la fatigue résiduelle que je traîne. Car je ne suis pas encore à la retraite ! Des vacances entourées d’enfants, c’est génial mais ce n’est pas reposant un instant. Et pour mon équilibre, j’ai besoin de plus en plus de calme… Alors, je suis à la fois très contente de pouvoir partager un peu du quotidien de mes Petits-Enfants, mais en même temps, je culpabilise de ne pas être dans un bon état d’esprit pour bien les accueillir. »

Murielle a peur de ne pas être à la hauteur avec ses Petits-Enfants pendant les vacances

« Entre les réveils matinaux, les hurlements autour de la piscine, les petits bobos du quotidien… Je n’arrête pas quand mes Petits-Enfants sont là. Jules et sa sœur Mischa vont venir une semaine avec leur cousine Alexandra. Eux, ça va, ils sont grands (8, 10 et 11 ans). Mais j’ai quand même envie de bien les accueillir, en leur préparant leurs repas préférés, en leur faisant faire quelques activités qui sortent de l’ordinaire. La semaine d’après, j’aurai en garde les deux plus petits de 2 et4 ans. Les choses vont être différentes ! Il va falloir transformer la maison en protégeant les coins de table, en remisant des bibelots fragiles… J’ai un peu l’impression de tout porter à bout de bras car je ne suis pas vraiment aidée par leur Grand-Père pour le quotidien : changer les couches, faire les lessives, les courses, la cuisine… Il n’est pas très aidant, disons. Devinez qui va devoir sortir la table de ping-pong ou regonfler les vélos de nos Petits-Enfants ? Sûrement pas lui. »

Jean-Louis redoute que son quotidien soit trop perturbé par ses Petits-Enfants

« J’aime bien avoir mes enfants et Petits-Enfants à la maison. Mais pas trop longtemps. Cela peut vous sembler égoïste dit comme ça, mais c’est la stricte vérité. Je suis d’un caractère assez entier et il y a des choses que j’ai du mal à supporter au point que, si parfois je fais l’ours, je peux aussi entrer dans des colères dont je ne suis pas toujours très fier. Que mon quotidien soit perturbé le temps d’un week-end, ok. Mais plus, cela m’irrite. Par exemple, voir le désordre dans la salle de bain, ou dans le salon, sans avoir de prise réelle pour que ça s’améliore, ça m’irrite. Bricoler en ne pouvant pas laisser traîner mes outils parce que sinon un petit risque de se blesser, ça m’irrite. Et puis aller faire les courses pour un régiment tous les 3 jours, je ne vous raconte pas la galère. »

Les conseils de Grand-Mercredi pour que les vacances avec vos Petits-Enfants se passent au mieux

En fonction de votre état de santé, de fatigue, si vous êtes déjà retraité ou non, du nombre que vous serez pendant les vacances, etc. plein de choses peuvent entrer en ligne de compte. Et parfois, un peu de souplesse tant de votre côté que de celui de vos enfants peut aider à aborder cette période estivale avec plus de sérénité. Voici nos quelques conseils :

# Se faire aider quand les Petits-Enfants sont en vacances chez vous

  • Demandez les services d’une aide extérieure: il n’y a pas de honte à avoir recours aux services d’un baby-sitter quelques après-midi, d’une aide-ménagère pour le linge ou le ménage. Au contraire, le temps libéré vous permettra soit de (re)prendre des forces, soit d’avoir plus de temps disponible pour être avec vos Petits-Enfants. N’hésitez pas à demander à vos enfants de vous aider à en supporter le coût.
  • Si les Petits-Enfants sont assez grands, dressez un tableau des services pour le couvert, le repas, le rangement, etc. Après tout, vous n’êtes pas un hôtel, et il est bien normal que tout le monde mette un peu la main à la pâte au bon fonctionnement de la maison.
  • Pareil pour vos propres enfants : eux aussi peuvent (et doivent !) vous aider pour les tâches du quotidien. Si plusieurs foyers sont présents, pourquoi pas décerner un jour par foyer en alternance pour les courses, les repas, etc. ?

# Limiter le nombre de personnes que vous accueillez en même temps chez vous pendant les vacances

  • Limiter le nombre de Petits-Enfants présents en même temps et dont vous devez vous occuper. L’idéal est de pouvoir créer des binômes de Petits-Enfants qui pourront jouer ensemble : cela vous garantira des moments pour souffler un peu. Tous les avoir en même temps s’ils sont très nombreux peut être très sympathique, mais compliqué pour vous, selon leurs âges et votre état de fatigue.
  • Eviter, si vous le jugez nécessaire, de loger tous vos enfants et Petits-Enfants en même temps (en tout cas, si cela doit se prolonger). Des solutions alternatives de logement peuvent exister comme des gîtes, des chambres d’hôtes, des campings. Chacun reste un peu « chez soi », mais on a aussi des moments partagés comme les repas, les sorties, qui seront d’autant plus sympathiques si la lourdeur du quotidien se trouve, justement, allégée.

# Optez pour la facilité et le côté pratique des choses et activités du quotidien

  • Quiches, salades, barbecues… voilà des choses simples à réaliser qui ne demandent pas trop de temps en cuisine.
  • Pour les plus grands, inscrivez-les à une activité régulière le matin ou l’après-midi : cours de natation, club de voile, équitation ou autre. Ils seront heureux de pratiquer un loisir ou un sport, de s’y faire de copains. Ils auront plein de choses à vous raconter par la suite !
  • Imposez un « temps calme ». Même pour les plus grands. Pas de bruit, lecture, activités tranquilles (coloriages, puzzles, jeux de société, cahier de vacances) durant un temps déterminé après le déjeuner. Ce temps de sieste (dormante ou pas) peut être un petit rituel à instaurer facilement.
  • Ayez un stock d’activités possibles à faire s’il pleut (oui, ça arrive même en été) : comme ça, vous avez anticipé un problème !

Et puis, tout simplement, vous pouvez dire à vos enfants que vous n’êtes pas au top de votre forme et qu’avoir trop longtemps vos Petits-Enfants à la maison pendant les vacances, c’est compliqué. Ils sont capables de l’entendre et de s’adapter en conséquence. En deux mots, on a le droit d’être fatigué et de vieillir. Ce n’est pas une honte. Et puis, on peut aussi avoir des vacances… reposantes !

Je suis Grand-Mère et célibataire. Oui c’est peut-être étonnant mais le divorce ne concerne pas seulement les couples jeunes. Un jour avec mon mari, on s’est rendu à l’évidence.

Cela faisait longtemps qu’il n’y avait plus rien entre nous mais on faisait tout pour fuir la réalité.
Pourtant on ne s’aimait plus, en tous cas pas comme avant.

Après l’avoir annoncé à nos deux enfant, et 2 Petits-Enfants, nous avons décidé de nous séparer.
Pour nos deux filles, je dois dire que ce ne fut pas un choc et leur réaction fut exemplaire.
Elles nous dirent combien elles étaient fières de notre décision. Oui. Fières que nous soyons capables à nos âges de faire un tel choix là ou beaucoup d’autres, auraient continuer à faire semblant. Croyez-moi je ne suis pas prête d’oublier cette réaction. Incroyable quand j’y repense.

C’était il y a quatre ans déjà. Et depuis, je ne suis plus célibataire. J’ai la chance d’avoir rencontré quelqu’un. C’est assez récent. Un homme charmant qui est lui aussi Grand-Père de son côté.  Et cette année, pour la première fois, je vais le présenter à mes Petits-Enfants. Et j’ai peur. Peur de la réaction. Peur qu’ils le prennent en grippe comme s’ils pensaient qu’il allait remplacer leur Grand-Père.

Mes filles le connaissent et l’apprécient. Mais comment vont réagir mes Petits-Enfants c’est une autre histoire ? Il faut dire qu’ils sont restés très proches de leur Grand-Père, moi aussi du reste.
On ne quitte pas un homme qu’on a aimé pendant 40 ans sans le garder précieusement dans son cœur.

C’est ce que je voudrais expliquer à mes Petits-Enfants mais ils sont encore jeunes, trop jeunes pour comprendre cela. Alors, j’espère simplement qu’ils seront aussi gentils avec moi qu’avec lui et qu’ils apprendront à l’aimer ou au moins qu’ils lui laisseront une chance.

De son côté, mon compagnon n’attend qu’une seule chose, c’est cette rencontre.
Je lui ai tellement parlé de mes Petits-Enfants que je ne peux que comprendre cette impatience !

Et si vous vous demandez pourquoi je ne l’ai pas présenté avant à mes Petits-Enfants et bien je ne sais pas. Je crois que je n’étais pas prête et que je ne voulais pas les déstabiliser. Mais j’ai sûrement eu tort.

Vivement les vacances pour qu’ils rencontrent enfin celui qui partage ma vie et celui qui va les adorer j’en suis convaincue !
Ce que j’ai volontairement gardé secret, c’est qu’ils partagent tous les 3 une passion commune : la pêche ! Ça promet des parties endiablées !

C’est le premier jour des vacances d’été qui donne le la, et c’est partis pour des semaines de paradis. A lui seul je suis capable de dire si nos vacances avec nos Petits-Enfants seront réussies.
Et chaque année, ces premières minutes passées tous ensemble, répondent à un programme bien précis.

Dès leur arrivée, mes 3 Petits-Fils se jettent dans leur chambre et en 3 minutes top chrono, ils étalent un à un tous les jouets que j’avais délicatement rangés sur le sol de leur chambre. Des années que ça dure mais c’est aussi ça les vacances !

Ensuite vient ce tirage au sort qui a lieu tous les ans : il s’agit de choisir qui aura le privilège de dormir en haut du lit superposé !!! Chaque année ne me demandez pas pourquoi mais c’est mon petit Arthur, qui l’emporte sous les yeux médusés de ses deux frères.

« Comme chaque année » me disent-ils avec une pointe de jalousie tout de même et un peu résignés il faut bien le dire.

Mais avant que les vacances ne démarrent vraiment, j’ai un petit rituel bien à moi. J’adore les mesurer et j’ai d’ailleurs un mur de ma cuisine qui est consacré à leur croissance. C’est fou ce qu’ils grandissent vite mes Petits-Enfants. Chez nous, l’humour est une priorité. Alors avec mon époux nous avons aussi pris l’habitude de nous mesurer. Et nous sans surprise, on ne grandit plus du tout !

Pour le premier déjeuner des vacances, je leur prépare toujours la même chose… c’est immuable. Une tomate farcie, il faut dire qu’on est en Provence.
Ce premier déjeuner c’est un des mes moments préférés, c’est le paradis.
J’aime bien les regarder déguster leur plat préféré et je me dis combien j’ai de la chance de passer des vacances avec eux.

Ils ont aussi leurs petites habitudes et pas question de tirer au sort sa place à table, non chacun à une place bien à lui qu’il ne changerait pour rien au monde.

Evidemment, un premier jour de vacances se doit d’être mémorable. Et pour être sûr qu’il le soit, pas question de les forcer à faire une sieste. Et bien qu’il fasse généralement très chaud, nous les autorisons à se baigner juste après le déjeuner. Mais seulement quelques minutes car à ce moment de la journée le soleil est à son zénith !

Et pour nous remercier de les accueillir, nos Petits-Enfants nous préparent toujours un spectacle le soir venu. Là-encore cela dure depuis toujours. Je les soupçonne d’ailleurs de s’entrainer bien avant les vacances tellement la prestation est à la hauteur…

Ces vacances entourées de mes Petits-Enfants pour rien au monde je ne m’en passerais !

Vous vous demandez sûrement pourquoi moi Catherine j’implore le ciel que cet été soit le plus humide possible !
Bien que ce soit une bonne chose pour le jardin, cela n’a aucun rapport.
Mais quand vous êtes la Grand-Mère de 3 Petits-Enfants, de 5 à 9 ans et que vous habitez à 3 kilomètres de la plage et qu’en plus vous passez seule vos vacances avec eux… Et bien vous angoissez !

C’est bien simple la plage est devenue mon pire cauchemar.
J’ai si peur de les perdre que je passe mon temps à les surveiller. Je crois d’ailleurs que je vais investir dans une paire de jumelle ce sera aussi simple pour continuer à les surveiller depuis ma serviette.

J’ai toujours été angoissée mais avec mes Petits-Enfants cette angoisse se décuple. Je ne sais pas pourquoi, mais j’imagine toujours le pire.

Alors la seule solution pour éviter la plage c’est la pluie !

Mais la pluie ne réglera qu’à moitié mes problèmes. Parce que le supermarché en est un autre.
Les courses sont un moment d’angoisse. Alors je mets le plus petit dans le caddie, coincé entre deux packs d’eau et je demande au deux plus grands de pousser leur petit frère. Ça les amuse tant mieux pour eux car moi cela me rassure.

Evidemment à chaque fois que je me rends au supermarché, c’est toujours le moment où la caissière prend son micro et sa voix la plus rassurante pour annoncer aux clients du magasin qu’un petit Arthur est attendu en caisse par sa maman.  Je ne peux m’empêcher de me dire qu’un jour ce sera mon tour.

Alors comme je ne peux pas attacher mes enfants à mon bras, j’ai vérifié sur Internet et ce n’est pas légale. Du coup, je les marque à la culotte comme dirait un commentateur sportif. Je passe l’été à leur courir après. Je me dis parfois, « Catherine tu es ridicule de t’angoisser comme cela… »

Tout naturellement, les meilleures journées des vacances et je m’en excuse pour mes Petits-Enfants, sont celles où il pleut !
Et plus il pleut meilleur est mon moral. Car à la maison je sais qu’il ne pourra rien leur arriver.

Chaque été c’est pareil et quand mes enfants me téléphonent pour me dire : « Ah il parait que vous avez mauvais temps, je suis désolé pour vous… » Ils ignorent évidemment que je suis écroulée de rire à l’autre bout du téléphone. C’est comme ça et j’assume.

Alors si le dieu de la Météo m’entend, ou me lit, sait-on jamais… Faites qu’il pleuve cet été ! Pas trop mais suffisamment pour que la plage ne soit pas au programme de toutes mes journées ! En attendant, je scrute les prévisions météo et l’été s’annonce sec et chaud. Tant mieux pour vous !

Catherine,

En tant que Grand-Mère j’ai la chance incroyable d’être très entourée par ma famille.
D’abord mes trois enfants et puis mes 4 Petits-Enfants. Et je suis aussi aidée l’été d’une baby-sitter et c’est bien là le problème.
Alors ne vous méprenez pas. J’ai la chance c’est vrai d’avoir une baby-sitter pour nous aider avec les enfants chaque été. Mais non, ce n’est pas une chance d’avoir celle-ci. Je ne la nommerai pas, par respect, quoique dans le fond je ne sais même pas si elle le mérite.

L’été dernier, ça ne lui aura pas pris longtemps pour me ruiner mes vacances.
C’est bien simple elle est baby-sitter comme moi je suis fromagère et c’est vous dire puisque je suis comptable ! Elle n’a rien d’une baby-sitter : elle n’aime pas jouer avec les enfants, elle n’a pas la moindre empathie et encore moins de patience.

J’ai beau chercher, la seule chose qu’elle sait faire c’est la cuisine mais attention des pâtes et des œufs c’est tout.

Le plus dur dans tout ça, et je suis certaine que vous vous reconnaîtrez c’est que mes enfants la trouvent géniale et ils sont unanimes. J’espère malgré tout que cette année, ils trouveront quelqu’un d’autre parce que je ne crois pas que je pourrai la supporter dans la maison.

Elle est si peu aidante. Résultat, et vous l’aurez deviné, c’est moi qui ai tout fait l’an passé.
En même temps, si je n’avais été là, mes Petits-Enfants n’auraient pas mangé un fruit ou un légume des vacances ! Pire, ils seraient devenus accros au soda et Ketchup.

J’ai beau chercher, je ne comprends toujours pas ce qu’ils lui trouvent. Alors, je me dis que mes gendres peut-être la trouvent séduisante. Mais bon mes filles sont 10 fois plus jolies et surtout tellement plus sympathiques.

Même mes Petits-Enfants la trouvent « sympa » comme ils disent.

Alors cette année, je vous implore mes chéris, prenez quelqu’un d’autre pour vous aider.
Et si vous ne trouvez pas ? Venez seuls, on improvisera, on se débrouillera comme on a toujours fait. Si jamais elle devait revenir je vous implore non pas de lui apprendre à cuisiner mais au moins à faire une salade !

Comment s’entendre avec son gendre ?

Comme beaucoup, j’ai la chance d’être Grand-Mère. J’ai 4 petits-enfants de tous les âges ! Ces petites merveilles, je les dois à ma fille unique, Sophie (et à son mari Antoine) qui m’a fait ce cadeau incroyable. Et je vais avoir la chance de passer des vacances en famille avec tout ce petit monde.

Dans ce tableau paradisiaque, il y a bien un problème et de taille. Mon gendre, Antoine.
Peut-être que c’est un peu cliché de ne pas s’entendre avec son gendre. Mais c’est le cas.
On ne s’entend pas mais alors pas du tout. Chaque année c’est un pari toujours perdu face à moi même que de me dire que cette situation va changer.

Mais vous savez, entre passer des vacances avec ma fille et mes Petits-Enfants ou rester seule à la maison le choix était vite vu. Alors comme chaque année, j’angoisse et je me prépare au pire.

Sera-t-il aimable voire gentil ou est ce qu’au contraire son agressivité va s’accentuer…
Vous vous dites sûrement que si vous étiez à ma place, vous feriez tout pour améliorer la situation. Mais il n’y a rien à faire, croyez-moi sur parole j’ai tout essayé (lettres, beau cadeau de mariage, aide etc…)

D’abord, j’ai essayé d’affronter le problème et de parler à Antoine directement. Impossible, il est tellement buté comme garçon. Sa ligne de conduite est infaillible : pour lui, c’est à moi de faire un effort et de travailler pour gommer ma susceptibilité. Mais ce n’est pas moi qui prends mal ce qu’il me dit, c’est lui qui me parle mal un point c’est tout. Si seulement vous l’entendiez avec son ton condescendant…

Mon erreur c’est de ne pas oser en parler à Sophie. Mais en réalité, nous avons une telle relation toute les deux que je ne veux pas prendre le risque de créer un conflit. Et puis, elle aurait de la peine de savoir que je suis malheureuse et triste de ne pas m’entendre avec mon gendre.
Je crois dans le fond qu’elle le sait mais qu’elle fait tout pour ne pas le voir.

Alors je ne dis rien et j’angoisse. Et les vacances, ce n’est pas pour tout de suite mais dans quelques semaines. Pour me rassurer, j’ai pris une décision à laquelle je ne compte pas déroger. Cette décision est simple : si jamais Antoine continue à être aussi désagréable voir parfois agressif, alors ces vacances en famille seront les dernières.

Je sais que je peux choquer certains Grands-Parents qui eux, n’ont pas la chance de pouvoir profiter de leurs Petits-Enfants pendant les vacances, mais ma patience a des limites.

J’espère du fond du cœur que je n’aurai pas à prendre cette décision, mais si je devais la prendre, je ne le regretterais pas. Ce n’est pas parce que je suis Grand-Mère que je ne mérite pas un peu de respect. Je ne demande même pas de la considération mais du respect.

A bon entendeur.

J’ai la chance d’être Grand-Mère de 5 Petits-Enfants. Un cadeau que m’ont donné mes deux enfants.
Nous habitons tous à 200 kilomètres les uns des autres : moi à la campagne, eux en ville. Cela explique sans doute pourquoi je n’ai pas la chance de les voir tous les jours.

Je ne me plains pas, mais j’aimerais pouvoir profiter d’eux davantage. En réalité, nous sommes uniquement réunis au moment des fêtes de fin d’année, des vacances de la Toussaint et une semaine par an au mois d’août.

C’est déjà beaucoup, me direz-vous, comparé à toutes celles et ceux qui ne voient jamais leurs Petits-Enfants. Pourtant, il y a bien quelque chose qui me manque et qui fait défaut à nos relations : de la spontanéité. J’ai l’intime conviction de ne voir mes Petits-Enfants qu’à date fixe.

Il n’y a jamais un week-end où mes enfants débarquent à l’improviste. Peut-être pensent-ils me déranger… Pourtant, j’en rêve. Moi qui n’aime pas les surprises, là je dis « OUI » !

A plusieurs reprises, j’ai dit à mes enfants que nous pourrions, par exemple, inverser la Toussaint avec les vacances de Pâques. Mais j’ai vite compris que cela était inenvisageable et pourquoi : « l’autre » Grand-Mère ne changera jamais ses dates. A la différence de moi, elle tient son planning au cordeau et tient à ses habitudes.

Je me suis promis, qu’un jour, je l’appellerai pour discuter.
Ne trouvant pas le courage et de crainte de m’emporter, pour l’instant, je prends mon mal en patience. Je reste positive ne me disant que ce schéma pré-établi finira par évoluer que, par la force des choses, mes Petits-Enfants devenus grands auront tout à loisir de venir me rendre visite sans leurs parents !

Bien sûr, en écrivant ces quelques lignes, je redoute d’être jugée.
Je me rends bien compte à quel point le sujet est délicat à aborder ; réclamer davantage alors que, dans le fond, j’ai déjà une chance folle comparé à tous ces Grands-Parents privés de leurs Petits-Enfants.

  • La Baule. La Fraiseraie (62, avenue du Général de Gaulle). Un artisan, un vrai. Parfums classiques ou carrément originaux.
  • Saint-Jean de Luz. Txomin (54, rue Gambetta). Glacier du cru, aussi réputé pour sa « krakada » (gaufre à la pâte briochée).
  • Cannes. Vilfeu. (18, rue du Bivouac Napoléon). Inratable avec sa devanture bleue et rose ! Un must pour les enfants.
  • Biarritz. Maison Dezamy (11, rue des Halles). Au lait basque, la glace vanille a déjà un autre goût ! Pour les curieux en mal de fraîcheur, tenter le sorbet…tomate-kiwi !
  • Le Crouesty. L’Igloo (13, place des Huniers). Cornets customisés à la nougatine ou au chocolat, glaces italiennes ou classiques, mais toujours artisanales : un passage obligé sur le port !
  • Quiberon. La Cour d’Orgères (Bd Plein ouest – Quai des Saveurs). Il y a 25 ans, ce spécialiste des confitures s’est lancé dans la fabrication de glaces. Le résultat est à l’image du savoir-faire : légendaire !
  • Bonifacio. Rocca Serra (17, quai Companetti). Ses petits pots bleu frappés d’un corail rouge ont fait le tour de la planète. On vient de loin pour son sorbet à la clémentine corse et sa glace à la châtaigne.
  • Saint-Rémy de Provence. La Fabrique givrée (48, rue Carnot). Le pamplemousse rose et le pomme/safran cohabitent joliment dans un décor design, ce qui rend la sortie encore plus « in ».
  • Arcachon- Le Moulleau. O Sorbet d’amour (5, avenue Notre-Dame des Passes). Réputé sur toute la côte Aquitaine, ce glacier propose plus de 120 parfums mais aussi une carte de desserts glacés à partager en famille.
  • Noirmoutier-en-l’Ile. Tutti Frutti (24, Grande-Rue). Il faut parfois s’armer de patience avant de pouvoir goûter aux glaces de Stéphane. Mais quelle récompense après une bonne journée de plage !
  • Ile de Ré. La Martinière (17, quai de la Poithevinière, à Saint-Martin de Ré). Les puristes y vont spécialement pour une glace : celle au caramel à fleur de sel…de l’Ile de Ré !
  • Trouville. Chez Martine Lambert (172, bd Fernand Moureaux). Ni colorant, ni conservateur, ni arômes artificiels…. mais des goûts inoubliables !
  • Carnac. L’Igloo (58, avenue des Druides). En proposant quelque 180 parfums, le glacier L’Igloo a fait le pari qu’aucun membre de la famille ne résiste. Gagné !
  • Saint-Lunaire. Chez Gloubi-Boulga (22, rue de la Grève). Les connaisseurs le jurent : leur cornet en gaufrette est le meilleur de toute la côte !
  • Saint-Malo. Sanchez (9, rue de la Vieille Boucherie). Un vrai poète que ce glacier qui met de la violette, de la framboise de ronce et même du gingembre confit dans ses bacs ! LE rendez-vous malouin par excellence !

Voilà, mesdames ! J’espère que vous aurez une pensée émue pour moi cet été en dévalisant ces adresses, qui n’ont rien de superflu dès lors que l’on s’occupe de ses Petits-Enfants en vacances. A ce sujet, vous arrive-t-il aussi de vous demander si vous avez pensé à TOUT avant leur arrivée chez vous ? Si oui, je serais très curieuse de savoir ce qui vous soucie le plus. Pourquoi ? Parce que si Grand-Mercredi et moi pouvons vous être utiles d’ici 15 jours, de grâce, dîtes-nous de quoi vous avez besoin pour aborder votre été de Grand-Mère. Et ne pas être dépourvue, lorsque le soleil sera venu… ! Mon adresse pour mémoire : courrier@grand-mercredi.com

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