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Les petits lecteurs

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Vos Petits Lecteurs – La lecture, moment de partage et de complicité

Je suis certaine que c’est pareil pour vous : dès que j’ouvre un livre, il suffit de dix secondes montre en main pour que me rejoigne sur le canapé une nuée de petits-enfants curieux et impatients. Ça ne rate ja-mais ! Jusqu’au-boutiste comme je suis, je n’allais pas rester là sans qu’on m’explique ce surprenant phénomène. De fil en aiguille, j’ai atterri à Londres, dans le bureau d’une prénommée Christine, ancienne libraire londonienne. Elle est quatre fois Grand-Mère et a un job en or : directrice éditoriale de Gallimard Jeunesse. Autant vous dire que j’avais deux-trois bricoles à lui demander…

1/ Le coup du livre qui aimante tous mes petits-enfants, ça va durer longtemps ?
C’est une rencontre inusable ! Même les enfants les plus nerveux, les plus inattentifs réussiront à en faire un moment de calme et de concentration. Le livre est un élément tellement magique que nous-mêmes, éditeurs, apportons un soin tout particulier à choisir sa texture, son format, en pensant à ce geste que les petits adorent : tourner une page. Lire un livre avec sa Grand-Mère, entendre sa voix, c’est aussi une rencontre : l’enfant vous invite dans son espace et lui s’invite dans le vôtre. On se concentre en même temps sur une même chose. On est égaux. C’est une alchimie.

2/ Votre maison doit déborder de livres…. ! Donnez-moi votre recette pour choisir l’histoire qui plaît aux filles comme aux garçons, aux petits comme aux moyens.
J’avoue, mes petits-enfants sont très gâtés : ils vivent un peu dans une librairie. Certains grands classiques font cependant l’unanimité, sachant qu’il existe dans chaque livre plusieurs niveaux de lecture. N’oubliez pas que les plus petits comprendront surtout les images et les actions, là où les plus grands (6-7 ans) saisiront le sens plus profond de l’histoire. L’enfant a un sens inné de l’esthétique. Ne pas hésiter, donc, à le laisser choisir. Il est important de lui laisser cette autonomie.

3/ Je vais vous faire une confidence : je ne comprends pas pourquoi mes petits-enfants me demandent cent fois d’affilée la même histoire. Est-ce que j’ai le droit de dire « non » ?
Le livre préféré est quelque chose que l’on doit respecter…à condition qu’il plaise aux deux ! Vous savez, si votre petit-enfant continue de vouloir toujours le même, c’est que celui-ci lui apporte encore quelque chose. Cela n’empêche en rien le moment de connivence et de partage dont je vous parlais tout à l’heure.

4/ Concrètement, j’achète quoi ? Donnez-moi votre best of…. !
Sylvestre et le caillou magique (de William Steig). L’histoire d’une famille âne et d’une pierre aux pouvoirs magiques, avec des images très drôles. Le coup de foudre de mes vingt ans ; le livre qui a « presque » décidé de ma vocation d’éditeur.
Monsieur Bout de bois (de Julia Donaldson et Axel Scheffler). Un père de famille loin de sa femme et de ses enfants retrouvera-t-il le chemin de son foyer ? On retrouve ici toute la gamme d’émotions que suscitent la perte, la peur, le danger, l’amitié… L’adaptation de cet album en court-métrage animé est un pur chef-d’œuvre.
Zagazou (de Quentin Blake). Une parabole autour du bébé, ce truc biscornu qui arrive un jour dans la famille et qui passe par des phases bizarres…. La quintessence de ce qu’être parent signifie. « LE » cadeau de naissance parfait.

Grâce à Christine, autant vous dire que j’ai repris l’Eurostar le coeur léger. Bien décidée à dévaliser la première librairie venue ! Sur ce : bye, bye !

 

 

Ne pas oublier non plus ces deux autres petites pépites :
La Valise rose (de Susie Morgenstern). Je vous en avais déjà parlé mais l’histoire de ce petit garçon qui se voit offrir par sa Grand-Mère une valise à roulettes pour sa naissance est une leçon de vie à elle toute seule…
Les Trois petits coquins (de Quentin Blake et Emma Chichester Clark). Tim, Sam et Lulu sont trois petits singes farceurs qui font tourner Ida Delahuppe en bourrique et mettent sa maison sens dessus dessous. Concours de bêtises en perspective!

 

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Pour que vos petits-enfants trouvent eux aussi du plaisir à aller au musée, le MuCEM leur a préparé des activités de premier choix !

L’Odyssée des enfants – de 7 à 12 ans
Le MuCEM entraîne les enfants dans un parcours interactif et ludique, le temps d’un voyage en Méditerranée à travers sept escales et une sélection d’objets du musée. Ulysse, qui leur sert à la fois de guide et de narrateur, les accompagne tout au long de la visite !

Informations pratiques : http://www.mucem.org
Accès gratuit pour les enfants les mercredis (13h00-17h00), samedis, dimanches et pendant les vacances scolaires aux heures d’ouverture du musée, sur présentation du billet d’entrée d’un adulte accompagnant. L’espace enfants est ouvert tous les jours pendant les vacances d’hiver.
Durée du parcours: Entre 45min et 1h30.

Parcours-Jeu « Fort en Histoires » – Visite libre à partir de 7 ans
Un parcours-jeu pour découvrir l’histoire du fort Saint-Jean en s’amusant. Les familles partent à la recherche du secret du fort et rencontrent les personnages célèbres de ce monument.

Pour les enfants de 6 à 12 ans accompagnés d’un adulte 
Disponible sur demande aux billetteries du musée

Bouton inscription lettre de Grand-Mercredi

 

Quand je suis avec mes trois Petits-Enfants Inès, Clémence et Lucas, j’ai l’impression d’être sur un petit nuage. Mon remède pour tout oublier, c’est de passer des moments avec eux, et je ne m’en lasse jamais. Ils sont tellement précieux. 

Parfois, ça nous arrive à tous d’avoir des coups de fatigue, de vivre des moments difficiles, la vie n’est pas toujours tendre avec nous ! Et c’est totalement humain, nul n’a une vie parfaite.

Et face à cela, chacun à sa façon « de se vider la tête » pour aller mieux.

Et moi, c’est mes trois Petits-Enfants. En leur présence, j’oublie tout. Chaque sourire, chaque parole, chaque câlin et bisou de leur part me va droit au cœur. Ça me remplit de bonnes ondes.

 

Le moment le plus banal passé avec eux a une importance particulière à mes yeux. Par exemple, quand ils sont devant des dessins-animés, je reste à leurs côtés sur le canapé et je n’ai même pas besoin de parler pour apprécier le moment.  C’est tellement agréable de les voir sourire devant leurs personnages préférés. Je n’ai pas besoin de plus pour être heureuse.

J’ai appris à apprécier chaque moment, à croquer la vie à pleines dents, et ça, grâce à mes Petits-Enfants. J’ai l’impression de redécouvrir chaque jour le bonheur.

Et je m’amuse beaucoup avec eux, ils ont des paroles tellement innocentes, c’est adorable ! C’est vrai qu’ils ne sont pas toujours sages, une fois j’ai même surpris Inès entrain de dessiner sur les murs de sa chambre… avec mon rouge à lèvres.

Sur le coup, je n’étais pas ravie, et je lui ai fait comprendre. Ensuite elle m’a regardé avec ses petits yeux doux, comment ne pas craquer ?
Du coup je n’ai pas pu m’empêcher de rigoler, elle est tellement maligne.

Une chose est sûre, mes Petits-Enfants me font beaucoup de bien, et je peux dire qu’aujourd’hui grâce à eux, je suis heureuse.

Être Grand-Mère est devenu ma passion et c’est ainsi que j’ai pu développer toute ma créativité.
Mes trois Petites-Filles m’apportent tellement de bonheur au quotidien !
J’ai toujours adoré les enfants, d’ailleurs j’ai du mal à leur dire non et j’aime les gâter. C’était pareil avec mes enfants, quand ils étaient petits j’avais du mal à leur dire non. C’est plus fort que moi ! Mais heureusement que leur papa équilibrait les choses.

Un week-end sur deux, j’organise des activités avec mes Petites-Filles, et j’essaie de varier à chaque fois. J’ai même un petit carnet où je note des idées d’activités et de sorties. Ça me permet de m’y retrouver.

Ce que mes Petites-Filles préfèrent, c’est les loisirs créatifs. La créativité n’a aucun secret pour elles !
D’ailleurs, je suis souvent impressionnée par la qualité et l’originalité de leurs œuvres. Des artistes en herbes ! Mais en tant que Grand-Mère suis-je vraiment objective ?


Quant à moi, je ne reste pas là les bras croisés. Je participe avec elles, et elles adorent me voir avec de la peinture sur les mains !
J’adore associer les couleurs, chercher et trouver des nouvelles idées. Mais ce que je préfère, c’est l’atelier création de bijoux.
En plus, ça me permet de les offrir, et à chaque fois, ils font leur petit effet. Mes Petits-Filles les adorent !

Quand mes enfants étaient petits, je n’avais pas vraiment le temps de jouer avec eux. Je travaillais énormément.
Mais maintenant, j’ai beaucoup plus le temps, du coup j’en profite pour le passer avec mes Petits-Enfants.

J’ai toujours su que j’avais en moi ce côté créatif qui n’attendait qu’à se révéler. Et maintenant que c’est chose faite, je suis bien contente.

Mais avant tout, je fais ces activités pour faire plaisir à mes Petites-Filles et passer des moments de partage avec elles. C’est que du bonheur, de l’amour et de la bonne humeur !

Ray Charles aurait célébré aujourd’hui son anniversaire. Une formidable occasion de revenir sur l’immense carrière de ce chanteur dont il est impossible d’oublier la voix. Grand-Mercredi vous propose de redécouvrir 3 chansons inoubliables à transmettre sans plus attendre à ses Petits-Enfants.

« I Got a Woman », Ray Charles, 1954
Pour visionner le vidéo clip, cliquez ici

Well, I got a woman, way over town
That’s good to me, oh yeah
Said I got a woman, way over town
Good to me, oh yeah
She gives me money when I’m in need
Yeah, she’s a kind of friend indeed
I got a woman, way over town
That’s good to me, oh yeah

She saves her lovin’, early in the mornin’
Just for me, oh yeah
She saves her lovin’, early in the mornin’
Just for me, oh yeah
She saves her lovin’, just for me
Ah, she, loves me, so tenderly
I got a woman, way over town
That’s good to me, oh yeah

She’s there to love me
Both day and night
Never grumbles or fusses
Always treats me right
Never runnin’ in the streets
Leavin’ me alone
She knows a woman’s place
Is right there, now, in her home

I got a woman, way over town
That’s good to me, oh yeah
Say I got a woman, way over town
That’s good to me, oh yeah
Oh, she’s my baby, don’t you understand
Yeah, I’m her lovin’ man, now
I got a woman, way over town
That’s good to me, oh yeah
Well, don’t you know she’s all right
Well, don’t you know she’s all right
She’s all right, she’s all right

« You don’t know me », Ray Charles, 1962
Pour visionner le vidéo clip, cliquez ici

You give your hand to me
And then you say hello
And I can hardly speak
My heart is beating so
And anyone can tell
You think you know me well
But you don’t know me (no you don’t know me)

No you don’t know the one
Who dreams of you at night
And longs to kiss your lips
Longs to hold you tight
Oh I am just a friend
That’s all I’ve ever been
Cause you don’t know me (no you don’t know me)

I never knew the art of making love
No my heart aches with love for you
Afraid and shy I let my chance go by
The chance that you might love me too (love me too)

You give your hand to me
And then you say goodbye
I watch you walk away beside the lucky guy
Oh you will never know
The one who loves you so
Well you don’t know me

I never knew the art of making love
No my heart aches with love for you
Afraid and shy I let my chance go by
The chance that you might love me too (love me too)

You give your hand to me
And then you say goodbye
I watch you walk away beside the lucky guy
Oh you will never know
The one who loves you so
Well you don’t know me
You don’t know me
Oh you don’t know me

« Hit the Road Jack » Ray Charles, 1961
Pour visionner le vidéo clip, cliquez ici

(Hit the road, Jack and don’t you come back no more
no more, no more, no more)
(Hit the road, Jack and don’t you come back no more)
What you say?

(Hit the road, Jack and don’t you come back no more
no more, no more, no more)
(Hit the road, Jack and don’t you come back no more)

Woah, Woman, oh woman, don’t treat me so mean
You’re the meanest old woman that I’ve ever seen
I guess if you say so
I’ll have to pack my things and go (That’s right)

(Hit the road, Jack and don’t you come back no more
no more, no more, no more)
(Hit the road, Jack and don’t you come back no more)
What you say?

(Hit the road, Jack and don’t you come back no more
no more, no more, no more)
(Hit the road, Jack and don’t you come back no more)

Now baby, listen, baby, don’t ya treat me this-a way
Cause I’ll be back on my feet some day
(Don’t care if you do ’cause it’s understood)
(You ain’t got no money you just ain’t no good)
Well, I guess if you say so
I’ll have to pack my things and go (That’s right)

(Hit the road, Jack and don’t you come back no more
no more, no more, no more)
(Hit the road, Jack and don’t you come back no more)

What you say
(Hit the road, Jack and don’t you come back no more
no more, no more, no more)
(Hit the road, Jack and don’t you come back no more)

Well, uh, what you say?
(Don’t you come back no more)
I didn’t understand you!
(Don’t you come back no more)
You can’t mean that!
(Don’t you come back no more)
Oh, now baby, please!
(Don’t you come back no more)
What you tryin’ to do to me?
(Don’t you come back no more)

Envie de faire le plein de nature et d’aventure avec vos petits-enfants ? Nous avons la solution. Elle se trouve au bord du lac d’Annecy.

Venez découvrir les Ecolodges du Taillefer, ce petit coin de paradis, un camping à la ferme, et profitez d’un séjour magique et reposant avec vos petits-enfants. Dormez dans un tipi ou sous une canadienne tout équipés et achetez vos légumes sur place tout en découvrant le maraîchage bio et les produits locaux.

Un séjour insolite et original que vos petits-enfants ne seront pas prêts d’oublier !

Animations : Aire de jeux. Piste cyclable à proximité, nombreux chemins de randonnée accessibles selon votre niveau (massifs des Bauges et des Aravis), plage du Bout du lac d’Annecy, activités nautiques et survol des environs en parapente à deux pas du jardin.

Formule nuitée en mai, juin et à partir du 28/08 : 65 € pour 2 à 4 personnes.

Les Ecolodges du Taillefer
190 route de la Porte
 – 74210 – Lathuile
Tél. : 06 76 08 59 70

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J’ai deux Petits-Enfants, Léa 8 ans et Benjamin 10 ans qui me rendent heureuse, malgré la distance.
En effet, ils habitent à Lyon, tandis que moi je vis dans un petit village près de Strasbourg. Près de 500km nous séparent.

Cela fait seulement 3 ans que nous sommes si éloignés géographiquement, avant ils habitaient à Strasbourg, ce qui nous permettait de nous voir régulièrement.
J’ai toujours été très fusionnelle avec mes Petits-Enfants, ils venaient souvent dormir chez moi le week-end et je les ai toujours beaucoup gâté.

J’aime beaucoup leur raconter comment se passait mon enfance, mes relations avec mes frères et sœurs, les jeux que je préférais, qui étaient mes copains copines.
Ça les passionne, ils me redemandent toujours des histoires et des anecdotes.

Bon, j’avoue que parfois il m’arrive d’inventer quelques détails pour donner un aspect un peu plus captivant à mes anecdotes. Mais bon, mes petits chéris n’y voient que du feu !

Mon fils travaillait à Strasbourg depuis plusieurs années, jusqu’à ce qu’il reçoive une proposition pour un poste plutôt intéressant à Lyon. Je voyais son enthousiasme et son intérêt pour cette offre, qui lui permettait une belle perspective d’évolution, il ne pouvait pas refuser !

C’est mon fils, je l’ai donc évidemment encouragé dans cette voie, loin de moi l’idée de l’empêcher de s’épanouir professionnellement juste pour avoir mes Petits-Enfants auprès de moi.

Mais évidemment au fond de moi j’étais triste, je me sentais comme abandonnée. Mais cette réaction un peu égoïste n’était qu’éphémère. Quand on doit se séparer des personnes que l’on aime, la première phase est toujours un peu difficile.

Mais après, j’ai appris à relativiser, et il était hors de question que je m’éloigne de mes Petits-Enfants. On a la chance de vivre dans un Monde ou les technologies sont très avancées. Pourquoi ne pas en profiter?

Je savais que mon fils avait Skype, je me suis donc empressée de le télécharger pour que je puisse l’appeler régulièrement et qu’il me passe Léa et Benjamin.
Cela fait 3 ans que je parle très régulièrement avec eux, et que je les vois par Skype ! C’est un vrai bonheur, même si je ne peux pas leur faire de câlins et de bisous, j’ai l’impression d’être avec eux.

Je les vois tout de même pendant les vacances, mais utiliser les réseaux sociaux quand ils ne sont pas près de moi est un bon moyen de toujours rester présente dans leur vie.
Et j’en ai vraiment besoin. 

Jacqueline a ouvert ce salon de thé pour vous. Et elle vous y attend.

Des chocolats aux pâtisseries ,en passant par les ganaches maison et les confitures aixoises : un sans faute, artisanal et raffiné.
Pour vos petits-enfants, c’est un goûter mémorable, pour vous c’est un choix de thé et une petite boutique qui expose des tas de jolis objets.

Elle vous reçoit toujours avec un grand sourire et sa clientèle familiale et joyeuse garantit de passer un bon moment. Et puis, quelque chose nous dit qu’elle a, elle aussi, des petits-enfants !

Et Moi, et moi
8, boulevard Notre Dame
13006 Marseille
Tél. 04 91 54 08 88
Horaires : 9h-19h
Fermeture hebdo. : Dimanche après-midi

 

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Vous voulez faire découvrir l’archéologie et ses métiers à vos petits-enfants ? Faites-les participer à un stage découverte réservé aux 7-12 ans, sur le centre archéologique de Pessac pendant les vacances !

Cap Sciences organise des Stages Archéologie pendant les vacances scolaires de Bordeaux, pour tous les enfants de 7 à 12 ans. Sur la base d’enquêtes et de jeux de rôle, les enfants sont invités à découvrir l’archéologie et ses métiers à travers l’observation, la manipulation et l’expérimentation. Ce stage permettra ainsi à vos petits-enfants de comprendre comment travaillent les archéologues. Une sensibilisation à l’Histoire et au patrimoine de leur ville !

Infos pratiques : 
Hangar 20, Quai de Bacalan – 33300, Bordeaux
contact@cap-sciences.net – 05 56 01 07 07

Stage niveau 1, thématique « archéologie » : 4 demi-journées, 9h30-12h30.
Stage niveau 2, thématique « anthropologie »: 4 demi-journées, 14h-17h.
Uniquement sur réservation.
Pendant les vacances scolaires : du 18 au 21 avril 2017.

 

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On vous sait suffisamment généreuse et prête à tout pour les gâter; mais certainement pas au point de les voir se transformer en petits ogres !

Le principe général : les sucreries ne doivent pas être systématiques mais, au contraire, ponctuelles.

Et si les parents se contentent généralement de dire « non » sans plus d’explication, prenez le temps de leur dire pourquoi il y a mieux que le sucre!

Grand-Mercredi et Good Gout vous donnent ici quelques pistes …

1.     Parce que ça donne mal eu ventre

2.     Parce que ça crée des carries dans les dents…

3.    …. et même des boutons (pour vos petits-enfants pré ados !).

Mais comme le goût est sympa, de temps en temps, on s’autorise ce savoureux écart.

Et dites leur que, si c’est trop souvent, ils y perdront la notion de plaisir et l’excitation que suscite le simple fait de manger une sucrerie!

Pour vos Petits-Enfants les plus gourmands, créez un rendez-vous fixe ! Un moment, une fois par mois, où vous ouvrez la boîte secrète et où ils ont le droit de piocher une gourmandise de leur choix.

Avec un rituel comme celui-ci, vous éviterez les débordements : vos petits-enfants sentent tout de suite qu’il existe un cadre à ne pas dépasser..

Le reste du temps, proposez-leur une alternative saine pour éviter de finir sur une note négative !

– Les gourdes de fruits à la mangue composées de 99,9% de mangue bien sucrée, et juste une goutte de citron bio.
Vos petits-enfants craqueront à coup sûr, et vous en réclameront au prochain goûter!

– Les galettes de riz au chocolat au lait. Légères et craquantes, les mini-galettes de riz 100% bio sont à croquer !
Avec leur enrobage de chocolat au lait, elles ont de quoi faire fondre tous les cacaovores.

Ou tout simplement des petites amandes ou des noisettes ! Ce sont des armes secrètes infaillibles et bonnes pour la santé !

Pour plus de conseils sur le sujet, rendez-vous chez Good Gout en cliquant ici !

 

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On ne vous apprendra rien : ce petit paradis du Grand Ouest est célèbre pour plein d’autres choses que son édit et ses petits LU. En y faisant halte, Grand-Mercredi y a vu, en plus des machines de l’île (un incontournable) cinq bonnes raisons d’y musarder avec ses petits-enfants ou d’inviter vos amies parisiennes à venir passer un week-end avec leur tribu.

– Les P’tits Ateliers. A deux pas de la place Graslin, une boutique-atelier bruisse de l’imaginaire galopant des enfants de 18 mois à 12 ans. Dans ce paradis du loisir créatif, on fabrique ici en 1, 2 ou 3 heures des fanions pleins de gommettes, une baguette de sorcier, de la déco de table en origami, un masque vénitien… (le petit préféré de Grand-Mercredi : le cours de couture !). Les thèmes se veulent plus originaux qu’ailleurs…et pas irréalisables !
8, rue Voltaire. Tél. : 09 72 47 92 00 . Atelier à partir de 15€, à réserver sur www.les-petits-ateliers.fr ou par téléphone.

– Le Planétarium. La scéance bout’chou de 45 minutes (pour 3€ seulement) spécialement dédiée aux 4 à 6 ans, est à faire main dans la main avec les plus petits de votre tribu. Et pour les plus grands, inscrivez-les pour 1h de découverte du monde de Jules Verne, un mix de sciences et de littérature, nous a-t-on raconté.
8, rue des Acadiens. Attention : fermé le samedi. Programme sur www.nantes.fr/le-planetarium Réservation conseillée au 02 40 73 99 23.

– Quand soufflent les contes. Deux à trois fois par mois, la troupe de La Plume d’Or convie ses plus jeunes fans (0-3 ans) à venir écouter des histoires qui ne sont ni lues, ni racontées, juste soufflées. Pas besoin de livre, pas besoin d’objets. Les mains suffisent à transformer les mots en comptines, jeux de doigts et berceuses. Le bon point, c’est qu’on peut venir à trois par famille.
Au Pôle associatif Sully. 7, rue Henri Cochard. Prochaine séance le 14 et 21 janvier. Réservation uniquement par mail : en cliquant ici et le programme par ici.

On a fait un grand tour de Nantes, mais nous sommes sûrement passés à côté d’une bonne adresse.
N’hésitez pas à nous écrire à courrier@grand-mercredi.com si c’était le cas !
A bientôt.

Invitez vos amies Nantaises

En ce 31 mai le monument du cinéma américain Clint Eastwood fête ses 88 ans. Une occasion en or pour transmettre à vos Petits-Enfants les plus grands succès de cet artiste incontournable.

Le bon, la brute et le truand, Clint Eastwood, 1966
Pour visionner un extrait du film, cliquez ici

Pendant la Guerre de Sécession, trois hommes, préférant s’intéresser à leur profit personnel, se lancent à la recherche d’un coffre contenant 200 000 dollars en pièces d’or volés à l’armée sudiste. Tuco sait que le trésor se trouve dans un cimetière, tandis que Joe connaît le nom inscrit sur la pierre tombale qui sert de cache. Chacun a besoin de l’autre. Mais un troisième homme entre dans la course : Setenza, une brute qui n’hésite pas à massacrer femmes et enfants pour parvenir à ses fins.

Impitoyable, Clint Eastwood, 1992
Pour visionner un extrait du film, cliquez ici

Kansas 1880. William Munny, redoutable hors-la-loi reconverti dans l’élevage va, à la demande d’un jeune tueur, reprendre du service pour venger une prostituée défigurée par un cow-boy sadique.

Sur la route de Madison, Clint Eastwood, 1995
Pour visionner un extrait du film, cliquez ici

Michael Johnson et sa sœur Caroline reviennent dans la ferme de leur enfance régler la succession de leur mère, Francesca. Ils vont découvrir tout un pan de la vie de leur mère ignoré de tous, sa brève, intense et inoubliable liaison avec un photographe de passage.

Mystic River, Clint Eastwood, 2003
Pour visionner un extrait du film, cliquez ici  (interdit à vos Petits-Enfants de moins de 12 ans)

Jimmy Markum, Dave Boyle et Sean Devine ont grandi ensemble dans les rues de Boston. Rien ne semblait devoir altérer le cours de leur amitié jusqu’au jour où Dave se fit enlever par un inconnu sous les yeux de ses amis. Leur complicité juvénile ne résista pas à un tel événement et leurs chemins se séparèrent inéluctablement.
Jimmy sombra pendant quelque temps dans la délinquance, Sean s’engagea dans la police, Dave se replia sur lui-même, se contenta de petits boulots et vécut durant plusieurs années avec sa mère avant d’épouser Celeste.
Une nouvelle tragédie rapproche soudain les trois hommes : Katie, la fille de Jimmy, est retrouvée morte au fond d’un fossé. Le père endeuillé ne rêve plus que d’une chose : se venger. Et Sean, affecté à l’enquête, croit connaître le coupable : Dave Boyle…

En ce 27 mai le monument de la chanson française Alain Souchon, fête ses 74 ans.
Une occasion en or pour transmettre à vos Petits-Enfants les plus grands succès de cet artiste incontournable.

Foule sentimentale, Alain Souchon, 1993
Pour visionner le clip vidéo, cliquez ici

Oh la la la vie en rose
Le rose qu’on nous propose
D’avoir les quantités d’choses
Qui donnent envie d’autre chose
Aïe, on nous fait croire
Que le bonheur c’est d’avoir
De l’avoir plein nos armoires
Dérisions de nous dérisoires car

Foule sentimentale
On a soif d’idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle

Il se dégage
De ces cartons d’emballage
Des gens lavés, hors d’usage
Et tristes et sans aucun avantage
On nous inflige
Des désirs qui nous affligent
On nous prend faut pas déconner dès qu’on est né
Pour des cons alors qu’on est
Des

Foules sentimentales
Avec soif d’idéal
Attirées par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle

On nous Claudia Schieffer
On nous Paul-Loup-Sulitzer
Oh le mal qu’on peut nous faire
Et qui ravagea la moukère
Du ciel dévale
Un désir qui nous emballe
Pour demain nos enfants pâles
Un mieux, un rêve, un cheval

Foule sentimentale
On a soif d’idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle

La ballade de jim, Alain Souchon, 1985
Pour visionner le clip vidéo, cliquez ici

Comme elle est partie, Jim a les nerfs
Jimmy boit du gin dans sa Chrysler
La presqu’île, le boulevard de la mer est con
Comme elle est partie, attention, Jimmy tourne en rond
Hier soir encore, son héroïne
Le serrait si fort en disant « Jim »
Elle était son calmant, son alcool profond
Comme elle est partie, attention, Jimmy tourne pas rond
Jimmy, t’es fort, mais tu pleures
Sur le cuir de ta Chrysler
Là-bas le soleil s’écroule dans la mer
Jimmy, les filles pour le cœur
Comme l’alcool et les revolvers
C’est sauter en l’air
Tomber par terre
Boum!
Depuis deux ans, sûr, Jim bossait fort
Pour que sa starlette bronze en hors-bord
Avec elle, il voulait un bébé, sans rire
Comme elle est partie, attention, Jimmy veut mourir
Jimmy, t’es fort, mais tu pleures
Sur le cuir de ta Chrysler
Là-bas le soleil s’écroule dans la mer
Jimmy, les filles pour le cœur
Comme l’alcool et les revolvers
C’est sauter en l’air
Tomber par terre
Boum!
Jimmy va trop vite, Jimmy pleurniche
Il sent son parfum sur la corniche
Les lacets, le gravier, et, dans l’air du soir
La Chrysler s’envole dans les fougères et les nénuphars
Jimmy s’éveille dans l’air idéal
Le paradis clair d’une chambre d’hôpital
L’infirmière est un ange et ses yeux sont verts
Comme elle lui sourit, attention, Jimmy veut lui plaire
Allo maman bobo, Alain Souchon, 1977
Pour visionner le clip vidéo, cliquez ici
Je marche tout seul le long de la ligne de chemin de fer
Dans ma tête y’a pas d’affaires
Je donne des coups de pied dans un’ petite bonté en fer
Dans ma tête y’a rien à faire
Je suis mal en campagne et mal en ville
Peut-être un petit peu trop fragile
Allô Maman bobo
Maman comment tu m’as fait je suis pas beau
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
Je traîne fumie, je me retrouve avec mal au cœur
J’ai vomi tout mon quatre heures
Fêtes, nuits folles, avec les gens qu’ont do bol
Maintenant que je fais do music hall
Je suis mal à la scène et mal en ville
Peut-être un petit peu trop fragile
Allô Maman bobo
Maman comment tu m’as fait je suis pas beau
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
Moi je voulais les sorties du port à la voile
La nuit barrer les étoiles
Moi les chevaux, le revolver et le chapeau de clown
La belle Peggy do saloon
Je suis mal en homme dur
Et mal en petit cœur
Peut-être un petit peu trop rêveur
Allô Maman bobo
Maman comment tu m’as fait je suis pas beau
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
Je marche tout seul le long de la ligne de chemin de fer
Dans ma tête y’a pas d’affaires
Je donne des coups de pied dans une petite bonté en fer
Dans ma tête y’a rien à faire
Je suis mal en campagne et mal en ville
Peut-être un petit peu trop fragile

En ce 22 mai le monument de la chanson française, Charles Aznavour, fête ses 94 ans.
Une occasion en or pour transmettre à vos Petits-Enfants les plus grands succès de cet artiste incontournable.

La bohème, Charles Aznavour, 1965
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Je vous parle d’un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l’humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C’est là qu’on s’est connu
Moi qui criais famine
Et toi qui posais nue
La bohême, la bohême
Ça voulait dire
On est heureux
La bohême, la bohême
Nous ne mangions qu’un jour sur deux.

Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d’y croire
Et quand quelques bistrots
Contre un bon repas chaud
Nous prenaient une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poële
En oubliant l’hiver
La bohême, la bohême
Ça voulait dire
Tu es jolie
La bohême, la bohême
Et nous avions tous du génie.

Souvent il m’arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d’un sein
Du galbe d’une hanche
Et ce n’est qu’au matin
Qu’on s’asseyait enfin
Devant un cafté crème
Épuisés mais ravis
Fallait-il que l’on s’aime
Et qu’on aime la vie
La bohême, la bohême
Ça voulait dire
On a vingt ans
La bohême, la bohême
Et nous vivions de l’air du temps.

Quand au hasard des jours
Je m’en vais faire un tour
A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d’un escalier
Je cherche l’atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts
La bohême, la bohême
On était jeunes
On était fous
La bohême, la bohême
Ça ne veut plus rien dire du tout.

Emmenez-moi, Charles Aznavour, 1967
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Vers les docks où le poids et l’ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi
De fruits les bateaux
Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux
Des idées vagabondes
Aux reflets de ciels bleus
De mirages
Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d’éternels étés
Où l’on vit presque nus
Sur les plages
Moi qui n’ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J’aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d’amour
Un verre à la main
Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M’enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève
Où je vois tendant les bras
L’amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon rêve
Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu’au matin
Debout sur le port
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerais dans
La soute à charbon
Prenant la route qui mène
A mes rêves d’enfant
Sur des îles lointaines
Où rien n’est important
Que de vivre
Où les filles alanguies
Vous ravissent le cœur
En tressant m’a t’on dit
De ces colliers de fleurs
Qui enivrent
Je fuirais laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En chantant très fort
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

Hier encore, Charles Aznavour, 1964
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Hier encore j’avais vingt ans
Je caressais le temps
Et jouais de la vie
Comme on joue de l’amour
Et je vivais la nuit
Sans compter sur mes jours
Qui fuyaient dans le temps
J’ai fait tant de projets qui sont restés en l’air
J’ai fondé tant d’espoirs qui se sont envolés
Que je reste perdu ne sachant où aller
Les yeux cherchant le ciel, mais le cœur mis en terre

Hier encore j’avais vingt ans
Je gaspillais le temps
En croyant l’arrêter
Et pour le retenir même le devancer
Je n’ai fait que courir
Et me suis essoufflé
Ignorant le passé conjuguant au futur
Je précédais de moi, toutes conversations
Et donnais mon avis que je voulais le bon

Pour critiquer le monde avec désinvolture

Hier encore j’avais vingt ans
Mais j’ai perdu mon temps
A faire des folies
Qui ne me laissent au fond
Rien de vraiment précis
Que quelques rides au front
Et la peur de l’ennui
Car mes amours sont mortes avant que d’exister
Mes amis sont partis et ne reviendront pas
Par ma faute j’ai fait le vide autour de moi
Et j’ai gâché ma vie et mes jeunes années
Du meilleur et du pire
En jetant le meilleur
J’ai figé mes sourires
E t j’ai glacé mes pleurs

Où sont-ils à présent
A présent mes vingt ans ?

Immense tristesse en apprenant la disparition de Jacques Higelin.
Pour lui rendre hommage, découvrez trois chansons à transmettre à vos Petits-Enfants pour que son talent perdure !

Jacques Higelin, Tombé du ciel, 1988
Pour visionner le vidéo clip, cliquez ici

Tombé du ciel à travers les nuages
Quel heureux présage pour un aiguilleur du ciel
Tombé du lit fauché en plein rêve
Frappé par le glaive de la sonnerie du réveil
Tombé dans l’oreille d’un sourd
Qui venait de tomber en amour la veille
D’une hôtesse de l’air fidèle
Tombée du haut d’la passerelle
Dans les bras d’un bagagiste un peu volage
Ancien tueur à gages
Comment peut-on tomber plus mal ?

Tombé du ciel rebel aux louanges
Chassé par les anges du paradis originel
Tombé d’sommeil perdu connaissance
Retombé en enfance au pied du grand sapin de Noël
Voilé de mystère sous mon regard ébloui
Par la naissance d’une étoile dans le désert
Tombé comme un météore dans les poches de Balthazar
Gaspard ou Melchior les trois fameux rois mages
Trafiquants d’import export

Tombés d’en haut comme les petites gouttes d’eau
Que j’entends tomber dehors par la f’nêtre
Quand je m’endors le coeur en fête
Poseur de girouettes
Du haut du clocher donne à ma voix
La direction par où le vent fredonne ma chanson
Tombé sur un jour de chance
Tombé à la fleur de l’âge dans l’oubli

C’est fou c’qu’on peut voir tomber
Quand on traîne sur le pavé les yeux en l’air
La semelle battant la poussière
On voit tomber des balcons
Des mégots, des pots d’fleurs
Des chanteurs de charme
Des jeunes filles en larmes
Et des alpinistes amateurs

Tombés d’en haut comme les petites gouttes d’eau
Que j’entends tomber dehors par la f’nêtre
Quand je m’endors le coeur en fête
Poseur de girouettes
Du haut du clocher donne à ma voix
La direction par où le vent fredonne ma chanson

Tombé sur un jour de chance
Tombé par inadvertance amoureux
Tombé à terre pour la fille qu’on aime
Se relever indemne et retomber amoureux
Tombé sur toi, tombé en pâmoison
Avalé la ciguë goûté le poison qui tue

L’amour, l’amour encore et toujours

Jacques Higelin, La croisade des enfants, 1985
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Pourra-t-on un jour vivre sur la terre
Sans colère, sans mépris
Sans chercher ailleurs qu’au fond de son coeur
La réponse au mystère de la vie

Dans le ventre de l’univers
Des milliards d’étoiles
Naissent et meurent à chaque instant
Où l’homme apprend la guerre à ses enfants

J’suis trop p’tit pour me prendre au sérieux
Trop sérieux pour faire le jeu des grands
Assez grand pour affronter la vie
Trop petit pour être malheureux

Verra-t-on enfin les êtres humains
Rire aux larmes de leur peurs
Enterrer les armes écouter leur coeur
Qui se bat qui se bat pour la vie

Dans le ventre de l’univers
Des milliards d’étoiles
Naissent et meurent à chaque instant
Où l’homme apprend la guerre à ses enfants

J’suis trop p’tit pour me prendre au sérieux
Trop sérieux pour faire le jeu des grands
Assez grand pour affronter la vie
Trop petit pour être malheureux

Jacques Higelin, Je ne peux plus dire je t’aime, 1979
Pour visionner le vidéo clip, cliquez ici

Je ne peux plus dire je t’aime
Ne me demande pas pourquoi
Je ne ressens ni joie ni peine
Quand tes yeux se posent sur moi
Si la solitude te pèse
Quand tu viens à passer par là
Et qu’un ami t’a oubliée

Tu peux toujours compter sur moi

Je ne peux plus dire je t’aime
Sans donner ma langue à couper
Trop de serpents sous les caresses
Trop d’amours à couteaux tirés

Si dure que soit la solitude
Elle te ramène à ton destin
La loi du grand amour est rude
Pour qui s’est trompé de chemin

Je ne peux plus dire je t’aime

Ne me demande pas pourquoi
Toi et moi ne sommes plus les mêmes
Pourquoi l’amour vient et s’en va

Si la solitude te pèse
Quand le destin te mène ici
Et qu’un ami t’a oubliée
Tu peux toujours compter sur moi

Et qu’une amie vienne à manquer
Tu peux toujours compter sur moi

 

Lorsqu’on évoque le cinéma français impossible de passer à côté de l’immense Jean Gabin, acteur français à la carrière fulgurante. Profitez de cette journée d’anniversaire pour transmettre à vos Petits-Enfants ses plus grands succès cinématographiques.

Le quai des brumes, Jean Gabin, 1938
Pour visionner un extrait du film, cliquez ici 

Par une nuit ténébreuse, un déserteur du nom de Jean arrive au Havre dans l’espoir de quitter la France. En attendant un bateau, il trouve refuge au bout des quais, dans une baraque autour de laquelle gravitent plusieurs marginaux. Il y fait la rencontre de Nelly, une belle et mystérieuse jeune femme dont le regard le bouleverse. Cette dernière vit dans la terreur de son tuteur, le misérable Zabel, lui-même racketté par une bande de voyous. Par amour, Jean se mêle aux affaires de Nelly et met les pieds dans un engrenage périlleux…


La grande illusion, Jean Gabin, 1937
Pour visionner un extrait du film, cliquez ici

Première Guerre mondiale. Deux soldats français sont faits prisonniers par le commandant von Rauffenstein, un Allemand raffiné et respectueux. Conduits dans un camp de prisonniers, ils aident leurs compagnons de chambrée à creuser un tunnel secret. Mais à la veille de leur évasion, les détenus sont transférés. Ils sont finalement emmenés dans une forteresse de haute sécurité dirigée par von Rauffenstein. Celui-ci traite les prisonniers avec courtoisie, se liant même d’amitié avec Boeldieu. Mais les officiers français préparent une nouvelle évasion.


Touchez pas au grisbi, Jean Gabin, 1953
Pour visionner un extrait du film, cliquez ici 

Max-le-menteur et Riton viennent de réussir le coup de leur vie : voler 50 millions de francs en lingots d’or à Orly. Avec ce « grisbi », les deux gangsters comptent bien profiter d’une retraite paisible. Mais Riton ne peut s’empêcher de parler du magot à sa maîtresse Josy. L’entraîneuse transmet la précieuse information à Angelo, un trafiquant de drogue avec lequel elle trompe Riton. Angelo kidnappe le vieux truand et demande le « grisbi » à Max comme rançon…

Impossible d’évoquer le cinéma français sans penser à Mireille Darc, talentueuse artiste qui aurait fêté en ce 15 mai ses 80 ans ! Profitez de cette journée d’hommage pour transmettre ses plus grands succès à vos Petits-Enfants.

Le grand blond avec une chaussure noire, 1972 :
Pour visionner un extrait du film, cliquez ici

Francois Perrin, arrive a Orly avec aux pieds une chaussure jaune et l’autre noire. Une aubaine pour Perrache, adjoint du colonel Toulouse, chef d’un service secret, que ce jeune violoniste fantasque. Il le choisit, pour jouer à ses dépends, le rôle d’un redoutable espion international. Toulouse, las de défendre sa place contre son très ambitieux adjoint Milan, a décidé de s’en débarrasser une fois pour toute, en le lançant sur une fausse piste.

La valise, 1972 :
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Sentant sa vie menacée dans un pays arabe où il était en mission, l’espion israélien Bloch demande à être rapatrié en France. Le capitaine Augier est alors chargé de faire sortir clandestinement Bloch du pays. Cependant, ce dernier devra, pour cela, être enfermé dans une valise diplomatique.

Le retour du grand blond, 1974
Pour visionner un extrait du film, cliquez ici 

Le capitaine Cambrai est certain que le colonel Toulouse a utilisé le maladroit François Perrin pour se débarrasser de Milan, son collègue. Cambrai va alors tout mettre en oeuvre pour rassembler des preuves démontrant  que « Le Grand Blond » n’est pas un agent secret, mais bien un pauvre malchanceux s’étant retrouvé dans des situations au mauvais endroit, au mauvais moment… Toulouse prend donc à présent pour cible le pauvre violoniste.

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