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Les 5 plus belles randonnées de France à découvrir en famille !

Comme le disait Hippocrate « La marche est le meilleur remède pour l’homme »  alors Grand-Mercredi et Groupama vous proposent un tour d’horizon des plus belles randonnées de France, l’occasion de profiter de la beauté des paysages, d’un moment de détente et de partage en famille.

La Corse n’est pas qu’une île paradisiaque, elle abrite également des sentiers fabuleux.
Oui, le GR20 est considéré comme le plus beau parcours de randonnée en France, une réputation qui a largement dépassé nos frontières. Chaque année, 15 000 aventuriers s’élancent à l’assaut d’un parcours situé dans le sud de l’île de Beauté au sein du parc naturel régional. Au programme : torrents, lacs, crêtes vertigineuse, vous serez estomaqué par la beauté des paysages !
180 km environ
Grimpeurs débutants s’abstenir !

La Grande Traversée des Pyrénées
est plébiscitée par bon nombre d’adeptes et pour cause.
Les quelque 1 100 kilomètres de sentiers conduiront les randonneurs d’Hendaye à Banyuls à travers toutes les régions et vallées pyrénéennes. Vous tomberez sous le charme des villages basques et le sommet de la Rhune, du haut de ses 900 mètres, vous offrira une vue panoramique sur toute la côte basque. De l’autre côté, l’Espagne n’est qu’à quelques mètres.
1 100 km
Idéal pour des randonneurs débutants !

Dans le parc national des Calanques, entre Marseille et Cassis, chaque année des milliers de visiteurs se pressent pour admirer la vue du majestueux cap Canaille, plus haute falaise d’Europe avec ses 363 mètres. Une randonnée rythmée par les anses, les criques, l’eau cristalline et des panoramas de cartes postale. Deux incontournables vous attendent : la calanque de Marseilleveyre et le bois des Walkyries qui inspira notamment Richard Wagner dans la composition de son célèbre opéra.
25 km
Évitez le cœur de l’été et ses températures accablantes.

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Depuis la France, il existe 4 itinéraires principaux pour rallier Saint-Jacques-de-Compostelle, depuis le Puy-en-Velay, Arles, Tours ou Vézelay. Ces voies se rejoignent en un seul et même lieu, aux portes de l’Espagne, à Saint-Jean-Pied-de-Port, en plein cœur du Pays basque. Au programme, découverte d’anciens volcans, des collines verdoyantes, des ruisseaux, et que dire du plateau de l’Aubrac parsemé de gigantesques blocs rocheux. Quelques immanquables sont à découvrir, Notre-Dame du Puy-en-Velay, connue pour sa célèbre Vierge noire, ou encore le pont Valentré, inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Au terme de cette randonnée se trouve la majestueuse cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, étape ultime de ce pèlerinage.
Puy-en-Velay à Saint-Jean-Pied-de-Port : 732 km
Choisissez un parcours adapté à votre forme, il en existe plusieurs pour tous les niveaux.

Le sentier des Douaniers, ou GR 34, borde l’ensemble des côtes bretonnes sur plus de 2000 kilomètres. Depuis l’îlot rocheux et la baie du Mont-Saint-Michel, dans la Manche, le GR 34 atteint son but à Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique. Il était autrefois, comme son nom l’indique, utilisé par les douaniers dans leur lutte contre la contrebande. Ce paysage où se mêlent criques rocheuses, pointes granitiques, monts et marées n’est pas sans rappeler ceux de l’Ecosse ou de l’Irlande. Deux passages obligés, la Chapelle de la Clarté (à Perros-Guirec) chef d’oeuvre architectural de style gothique ou la mythique forêt de Brocéliande (à Paimpont et ses alentours), qui donna naissance aux célèbres légendes du roi Arthur.
1 800 km
Inutile d’être un sportif de haut niveau pour parcourir ces sentiers.

Et si vous aviez envie d’une randonnée à vélo, rendez-vous ici pour suivre les conseils de sécurité élémentaires.

Nous célébrons la fête des Mères et la fête des Pères, mais saviez-vous que la Journée mondiale des parents existe aussi ?
Et c’est pour bientôt ! Proclamée il y a déjà sept ans par l’ONU, elle a été fixée au premier juin.
Un vaste programme vous attend pour cette journée : rendre hommage à vos parents et à leur dévouement !
Grand-Mercredi et Groupama vous livrent quelques astuces pour chouchouter et célébrer les piliers de votre famille.

De l’importance de leur dire « merci »
Vos parents méritent tout votre amour et toute votre reconnaissance. Et si dire « merci » est un début, parfois, quelques gestes en disent plus que des mots. Pensez alors à multiplier vos visites chez eux, à les prendre dans vos bras et à passer du temps avec eux. D’une promenade matinale à un repas dominical avec la famille réunie au complet, il est simple de faire la joie de vos parents !

L’allié des parents…
Loin de vos parents, il n’est pas toujours évident pour vous de les gâter aussi souvent que vous le souhaitez. Et nous sommes d’accord : ni Skype, ni des e-mails, ni un coup de téléphone ne remplaceront les bras ou la spontanéité d’un câlin. Cependant, pour veiller sur eux, à distance, on a trouvé la bonne astuce : le bracelet Noé, avec lequel vos parents pourront rester chez eux en toute sécurité. En cas d’alerte, les professionnels de Groupama prennent le relai et font intervenir les secours au domicile de vos proches.

Pour garder le lien avec les siens !
Placée sous le signe de la famille, cette journée est aussi l’occasion de resserrer les liens malgré la distance qui vous sépare : avec la tablette Noé, en quelques clics, vos parents pourront échanger avec leurs Petits-Enfants et vous.  Pensez à les faire participer aux activités de la famille en partageant avec eux une petite vidéo du spectacle de danse de leur Petite-Fille, du dernier combat de judo de leur Petit-Fils, ou encore quelques images des anniversaires. Appels, messages, photos : grâce à vous, les nouvelles afflueront et les liens, seront serrés plus que jamais !

Et l’occasion de jouer aux devinettes ?
Et si vous faisiez deviner à vos parents l’origine de cette journée mondiale ?
À moins d’être féru d’histoire, ou d’avoir un calendrier sous les yeux, vous ignorez sans doute que cette journée officielle est très récente. Elle date de 2012, et l’on doit sa création à l’ONU.
Et, il était temps ! En effet, les États-Unis ont une journée nationale des parents depuis 1994, alors que la Corée du Sud célèbrent les aînés depuis 1973.

En quelques mots, il suffit de vous assurer que vos parents savent à quel point ils comptent pour vous et, le premier juin est la journée idéale pour le faire !

Cigales, apéritifs au soleil, longues siestes et baignades n’attendent plus que vous car, enfin, l’été arrive à grands pas !
Grand-Mercredi et Groupama vous livrent leur mode d’emploi pour partir en vacances l’esprit tranquille…
Alors, suivez le guide !

Vos proches vous mobiliserez.
Que vous ayez des plantes à arroser, des animaux de compagnie à soigner ou du courrier à relever, n’hésitez pas à solliciter votre entourage pour assurer une présence, même minime, dans votre logement.

Votre cocon vous équiperez.
Parce que dans certains cas la vigilance d’un voisin ne suffit pas, on vous conseille d’opter pour une alarme reliée 24h/24 et 7j/7 à votre habitation et que vous pourrez gérer directement depuis votre smartphone, tablette ou PC. Trouver votre réfrigérateur éteint en rentrant de vacances ? Non merci. Coupures de courant, incendies ou intrusions pourront être signalés grâce à ce système de télésurveillance !

Égoïste vous ne serez pas.
Puisque, même au soleil, vos proches : enfants et Petits-Enfants, sont votre priorité, pensez à vous assurer que leurs habitations bénéficient des mêmes protections !

Le contact vous maintiendrez.
Parce que ce lien si précieux a besoin d’être cultivé et parce que les moyens technologiques dont vous disposez vous le permettent, pendant vos vacances, gardez le contact avec vos proches ! Visiter, découvrir, apprécier de beaux paysages… Il faut avouer que c’est bien, même par procuration !

De leur sécurité vous vous assurerez.
Enfin, partez l’esprit tranquille en équipant le domicile de vos parents d’une tablette tactile et vos parents d’un bracelet connecté, le tout relié à une application téléchargeable gratuitement sur votre smartphone. Échangez avec vos proches tout en prévenant les accidents… Souscrivez ici en quelques clics !

Groupama et Grand-Mercredi vous souhaitent de profiter de vacances en famille, entouré de vos proches, et qu’elles puissent rimer avec moments de partage.

Du 30 mai au 5 juin prochain, se déroulera la Semaine officielle du développement durable.
A l’heure où l’avenir de la planète préoccupe un grand nombre d’entre nous, et si vous profitiez de cet événement pour transmettre les bons gestes à vos Petits-Enfants ?
Grand-Mercredi et Groupama vous éclairent avec 5 conseils faciles à mettre en œuvre au quotidien.

Le tri, ça s’apprend tout petit !
Dès l’âge de 7 ans, vos Petits-Enfants sont capables de trier leurs déchets ! Faites preuve de pédagogie en leur expliquant pourquoi certain matériaux ne sont pas recyclables d’où la nécessité de les trier.
Le conseil des B.O.S.S. : Organisez un atelier tri sélectif en demandant à vos Petits-Enfants de placer dans des bols de couleur verte, jaune et bleue, des éléments en plastique, en carton et en verre.

Et le recyclage aussi !
Prendre soin de la planète, c’est comprendre qu’il vaut mieux transformer et réparer plutôt que d’acheter ! Rassurez-vous si le bricolage n’est pas votre fort lancez-vous dans un atelier Do It your self, c’est tout aussi efficace !
Le conseil des B.O.S.S. : Munissez-vous d’un gobelet en verre, de peinture, et d’un peu de café en poudre. L’occasion de réaliser de jolis pots qui feront leur effet pour la fête des Mères !

Respirer au grand air !
Après-midi jardinage ou balades en forêt, le grand air est indispensable pour appréhender le cycle de la nature.
C’est au contact de la faune et de la flore que vos Petits-Enfants prendront conscience des bons réflexes à adopter pour préserver nos espaces verts !
Le conseil des B.O.S.S. : Et si vous offriez une plante d’intérieur à vos Petits-Enfants en leur donnant pour mission d’en prendre soin ? Arrosage ou entretien, c’est à eux de jouer !

Donner l’exemple toute l’année…

Les enfants fonctionnent par mimétisme. Alors, si vous souhaitez leur faire comprendre les enjeux de l’écologie, vous vous devez de montrer l’exemple !
Réduire ses déchets ou sa consommation d’électricité : il y a de très nombreuses façons de s’impliquer au quotidien pour l’avenir de la planète.
Le conseil des B.O.S.S. : Si vous avez l’habitude d’aller chercher vos Petits-Enfants à l’école en voiture, profitez des beaux jours pour faire ce trajet à vélo. A condition de respecter les règles élémentaires de sécurité.

Et particulièrement du 30 mai au 5 juin.

Participer à la Semaine officielle du développement durable c’est l’occasion d’apprendre ou, réapprendre les bonnes pratiques écologiques. Mais participer avec ses Petits-Enfants, c’est encore mieux !
Le conseil des B.O.S.S. : Organisez un concours avec vos Petits-Enfants pour savoir qui d’eux ou de vous réussira à mettre en place le plus de pratiques écologiques ! On compte les points !

Dimanche 26 mai, c’est la journée que toutes les mères de famille attendent patiemment.
Une journée où vous êtes mise à l’honneur. Et si, cette année, vous en profitiez pour organiser une fête mémorable avec toute votre famille ?
Grand-Mercredi et Groupama vous proposent 5 astuces et conseils pour que cette année votre fête des Mères rime avec moment magique !

Une matinée derrière vos fourneaux ? Non, très peu pour vous !
Vous avez, toute l’année, l’occasion de briller en cuisine et de régaler vos convives.
Cette année, faites-vous aider. Les enfants s’occupent de tout, et les Petits-Enfants font le service… pendant que vous dégustez votre repas de fête !

Cette année encore, vous serez gâtée !
Bouquets de fleurs ou boîtes de chocolats, vos enfants vous témoigneront à coup sûr l’affection qu’ils vous portent.
Et vos Petits-Enfants n’oublieront pas de vous offrir ces cadeaux dont ils ont le secret : dessins pour les plus chanceuses, objets non identifiés en pâte à modeler ou colliers de pâtes…

Après un repas majestueux, une activité de fête est de mise !
Les grands et les plus petits auront envie de prolonger la fête après avoir englouti la dernière bouchée du dessert.
Chasse au trésor pour profiter des rayons de soleil, ou albums photo en cas de pluie, il y a forcément une activité qui saura réunir les membres de votre famille !

N’oubliez pas d’immortaliser cette journée !
Si vous avez pris l’habitude de photographier chaque année vos enfants et Petits-Enfants, reconnaissez qu’il est toujours agréable de se remémorer ces souvenirs. Pour celles qui n’ont pas encore développé ce réflex, il est toujours temps ! Vous n’êtes même plus obligée d’utiliser un appareil photo, celui de votre smartphone suffira amplement !

Cette journée, c’est l’occasion de briller !
Et si vous faisiez deviner à vos convives depuis combien de temps la fête des Mères existe ? À moins d’être incollable en histoire de France, vous l’ignorez sans doute, mais cette fête a été créée en 1806, à l’initiative de Napoléon, et à l’origine, elle célébrait les familles nombreuses ! Dans sa version moderne, la fête des Mères nous vient des Etats-Unis, où depuis 1907, les mamans sont honorées !

Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter une merveilleuse fête des Mères, entourée de vos proches, enfants et Petits-Enfants !



Cet événement là, vous pouvez vraiment en parler à tous les Grands-Parents autour de vous. Non seulement vos Petits-Enfants en parlent déjà en cour de récré mais – pire ! – leurs parents espèrent secrètement que vous avez prévu d’y faire un tour entre mercredi et dimanche.

Pourquoi tout le monde en parle ? Parce que c’est OASIS, la marque d’eau fruitée qu’on aime tant, qui fête son dernier lancement en grande PÊCHE. Un lancement évidemment fruité, évidemment naturel, et évidemment bon pour nos Petits-Enfants.

Pour fêter l’arrivée d’Oasis O’Verger, ils se sont installés dans l’un des spots parisiens les plus incroyables, et y animeront gratuitement pendant quelques jours des ateliers intelligents et déjantés pour vos Petits-Enfants, autour des fruits.

– Coloriages fruités sans dépasser (une révision ne vous fera pas de mal).
– Lancer de fruits, ce qui vous donnera des idées d’activités pour cet été.
– Trampoline pour les plus grands, piscines à boules pour les plus petits (break fruité pour les Grands-Parents).
-Ateliers DIY toute la journée et quelques activités gardées top secrètes !

Et si vos Petits-Enfants ont une petite SOIF, pas de panique : c’est OASIS qui vous invite et, en la matière, on peut leur faire confiance.


Le début de la construction de l’Union Européenne : le drapeau aux fenêtres, le dress-code : bleu et étoilé. la bande son, l’hymne européen (Ode à la joie de Beethoven).

Racontez leur les grandes étapes de l’Union Européenne !

1951 : 6 pays la France, l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg – décident de mettre en commun leur production de charbon et d’acier.
1957 : ces 6 pays signent le traité de Rome qui crée un grand marché commun.
1992 : d’autres États s’ajoutent aux 6 pays (12 membres). C’est aussi à ce moment-là que nait le nom d’Union européenne (UE).
1993 : les frontières sont supprimées. Les marchandises peuvent circuler librement entre tous les pays de l’UE. Et tous les citoyens européens peuvent voyager, étudier et travailler dans tous les pays de l’Union européenne.
2002 : l’euro, qui remplacera désormais les anciennes monnaies. Aujourd’hui, 17 pays utilisent aussi cette nouvelle monnaie. Ils font partie de la « zone euro ».
Depuis 2007, l’UE compte 27 pays membres et environ 500 millions d’habitants. Les derniers pays à y être entrés sont la Bulgarie et la Roumanie.

Coloriez l’Union Européenne

Pour les plus grands : carte de l’Union Européenne, pour colorier les pays membres.
Pour les plus petits : drapeau de l’Union Européenne, pour colorier les étoiles.

Pour parler de l’Union Européenne

Avec des ouvrages avec vos Petits-Enfants à partir de 6 ans :

 

Vous l’attendiez au tournant, ses parents aussi. Si les grands-parents parfaits n’existent pas, du moins peuvent-ils se montrer vraiment utiles.

1.2.3 Partez !

Vous l’attendiez au tournant, ses parents aussi. Si les grands-parents parfaits n’existent pas, du moins peuvent-ils se montrer vraiment utiles.

Sans aller jusqu’à espérer un bristol, dites-vous que vous ferez bel et bien partie des premiers invités dans la chambre maternelle. Dès lors, nul besoin de
rester en embuscade à un pâté de maisons de la maternité, d’adresser messages subliminaux au papa ou SMS impatients à la jeune maman, qui – ne vous en
déplaise – sont tout à leur félicité nouvelle.

Passées les présentations, dosez juste. Ligne de conduite parfaite : proposer sans s’imposer. Un biberon par-ci, une sortie au square avec les « grands » par-là, une nuit salvatrice, un plein de courses… Il y a mille façons de rendre service. Y compris à distance, par exemple en gardant son portable allumé H 24 pour les coups de (baby-)blues et des questions aussi existentielles que « mais pourquoi il pleure, là ? ».

Ça peut vous sembler anodin, mais… 3 heures de ménage hebdomadaire prépayées font parfois plus plaisir qu’un lot de bodies taille 6 mois avec bavoirs assortis. Surtout si la poussière est devenue la meilleure amie du tapis d’éveil. Chers grands-parents, forts de ces préceptes, attendez-vous à recevoir le meilleur : la palme de l’efficacité, mais surtout l’éternelle gratitude de votre fille/belle-fille.

 

8 trucs vraiment géniaux !

Remplir le frigidaire : le bon dosage entre régime et plaisir.

Gérer les plus grands de la tribu les après-midi.

Leur offrir un bon pour « 3 nuits salvatrices » (ou vous ferez les nuits).

La première photo du nouveau-né encadrée.

Une petite liste de numéros de téléphone vraiment utiles à fixer sur le frigidaire (le numéro du pédiatre, le numéro de la pharmacie, le numéro des pompiers, le numéro des grands-parents, le numéro d’une fée dodo, voir p. 238) et mentionner (de votre écriture) que votre numéro est ouvert 24 heures / 24.

Des langes brodés au prénom du petit prince ou de la petite princesse.

Un bon pour un restaurant en tête-à-tête (l’équivalent d’un baby-sitting pour vous).

Un carnet de naissance rempli des premiers instants racontés en photos et anecdotes.

En France, on devient Grand-Parent pour la première fois à l’âge de 54 ans en moyenne. Un âge auquel la grande majorité d’entre eux est encore dans la vie active. Dès lors, la question des Grands-Parents au sein de l’entreprise et de leur départ à la retraite à 62 ans, voire davantage, se pose naturellement. Mais quels sont les enjeux et les droits pour les Grands-Parents salariés ? Qu’en est-t-il à l’étranger ?

Grand-Mercredi vous propose cette semaine un dossier complet sur les droits et la place des Grands-Parents dans l’entreprise. Une enquête, des témoignages et des conseils pour préparer au mieux ce passage de cap.

SOMMAIRE :

1- Les droits des Grands-Parents au travail : rien n’est officiellement reconnu

2- Des droits au cas par cas pour les Grands-Parents salariés

3- Quels sont les droits des Grands-Parents toujours actifs ? Zoom à l’étranger

4- Grand-Mère et salariée : chronique d’une vie bien remplie

5- La rencontre : Grands-Parents et toujours dans la vie active

6- Grands-Parents et vie active : des conseils pour réussir à concilier les deux rôles de votre vie

1- Les droits des Grands-Parents au travail : rien n’est officiellement reconnu

Si les parents ont bien entendu des droits – congés maternité ou paternité, congés pour des événements familiauxle Droit du Travail ne comporte aucune règle concernant les Grands-Parents. Ainsi, en tant que Grands-Parents, les droits seront définis par la convention collective de l’entreprise ou au bon vouloir du chef de service dans la fonction public, avec le système d’autorisations spéciales d’absence.

2- Des droits au cas par cas pour les Grands-Parents salariés

Dans les faits, des événements familiaux tels la naissance d’un Petit-Enfant, ne permettent pas aux Grands-Parents salariés de prendre un congé. Cela reste donc à la libre appréciation de l’employeur. Egalement, cette situation peut être prévue par des conventions collectives d’entreprises : elles peuvent envisager des aménagements du temps de travail pour les Grands-Parents.

# La Grand-Parentalité active, un concept qui monte

La « Grand-Parentalité active » est une idée qui se développe de plus en plus. Elle désigne le fait d’être toujours dans la vie active en étant en même temps Grand-Parent. Alors que les entreprises reconnaissent de plus en plus la pluralité des formes de familles, ce n’est qu’ainsi que ce statut particulier de « Grand-Parent » tend à être reconnu.

Plusieurs structures indépendantes et associatives visent à mettre davantage en lumière cette problématique, afin que des solutions soient apportées au niveau juridique et donc légal. Temps partiel, congés facilités pendant les vacances scolaires et tout autre événement qui concernerait les Petits-Enfants sont ainsi les pistes de travail évoquées. Mais le chantier est balbutiant, donc très vaste.

Ainsi, rappelons le lien avec la loi de 2003 sur la retraite et le temps partiel. Le but est, pour ces structures militantes, d’ajouter une disposition à la future nouvelle loi sur les retraites, consistant à mettre en place un « congé grand-parental » pour la naissance d’un Petit-Enfant ou autre événement de la vie de famille.

# Un exemple d’entreprise ayant adopté la Grand-Parentalité active

Certaines entreprises ont déjà intégré cette Grand-Parentalité active dans leur culture. Le groupe Rhodia, a ainsi été le premier à inclure en 2010 un « congé grand-parental » dans sa politique de Ressources Humaines. Attention toutefois car le nom de ce nouveau congé peut prêter à confusion. En effet, il s’agit pour ses salariés dont l’âge est supérieur à 50 ans de pouvoir bénéficier d’un temps partiel en échange d’un allongement de la durée de travail. La perte en salaire est financée via le CET.

#L’enjeu pour les Grands-Parents actifs d’équilibrer vie pro et vie perso

En effet, nombre d’entreprises considèrent que les salariés sont plus compétents durant les dernières années de leur carrière (expérience et formation) mais qu’ils coûtent plus cher. Donc, parfois, on pousse un peu les salariés vers la sortie. Pour autant, la première cause de départ à la retraite est… l’envie de s’occuper de ses Petits-Enfants, de pouvoir en profiter pleinement !
Pour les Grands-Parents, c’est en effet un bon moyen pour eux d’accorder du temps à leurs Petits-Enfants tout en se consacrant à leurs responsabilités professionnelles. C’est donc également un gage d’efficacité car, en équilibrant la vie de ces salariés Grands-Parents, tout le monde est gagnant.

3- Quels sont les droits des Grands-Parents toujours actifs ? Zoom à l’étranger

À l’échelle européenne, la Grand-Parentalité active est beaucoup aussi d’actualité.

# Grand-parentalité active en Allemagne

Dans ce pays voisin du nôtre, les parents peuvent dans certains cas transférer leurs congés parentaux à un Grand-Parent afin que celui-ci s’occupe des Petits-Enfants. De plus, dans des situations d’urgence, les entreprises peuvent octroyer un congé payé d’une durée maximale de 10 jours aux Grands-Parents afin qu’ils s’occupent de leurs Petits-Enfants.

# Au Royaume-Uni, vers un système de congés partagés

Même en Angleterre, le rôle joué par les Grands-Parents apparaît comme indispensable dans la vie familiale. Ainsi, constatant qu’un nombre trop important de Grands-Parents quittaient leur emploi pour s’occuper de leurs Petits-Enfants, le gouvernement britannique envisage désormais de mettre en place un système de congés partagés entre parents et Grands-Parents.

En somme, être Grand-Parent et salarié n’est pas, pour l’instant, dispensateur de droits reconnus en France. Mais il y a fort à parier que les choses changeront d’ici peu et notamment sous l’impulsion de nos voisins européens.

Grands-Parents vie active : pas évident

4- Le Grand Témoignage : Grand-Mère et salariée, chronique d’une vie bien remplie

Propos recueillis le mardi 26 mars 2019
Catherine, 56 ans, Grand-Mère et salariée.

# Continuer de travailler et culpabiliser ?

« Je suis Grand-Mère et, comme beaucoup d’autres Grand-Mères, je travaille encore. Arrêtons avec le cliché de la Grand-Mère à la retraite ! Me concernant, ce n’est pas pour tout de suite. Pourtant, ce n’est pas parce que je suis salariée que je compte me priver de mes trois adorables Petites-Filles !
Alors, il est vrai que je culpabilise de temps en temps à force de travailler, surtout quand mes semaines au bureau sont très chargées… Mais, en réalité, je n’ai pas le choix. Et puis je me rassure aussi en me disant que j’ai la chance d’adorer ma profession. Ce qui m’attriste, en revanche, c’est que mes Petites-Filles aimeraient me voir davantage. Si vous les entendiez lorsqu’elles me demandent pourquoi je ne suis pas venue les chercher à l’école depuis des semaines, ou pourquoi je ne peux pas m’occuper d’elles pendant les vacances ! C’est parfois difficile à vivre, mais c’est aussi le prix à payer.

Heureusement, j’ai la chance d’avoir une fille géniale, qui leur explique toujours pourquoi je suis absente. C’est grâce à elle si, au quotidien, je me sens moins coupable. Détail amusant : au cours des dernières vacances de Pâques, les rôles se sont inversés. Un soir, j’ai eu la surprise de retrouver mes trois Petites-Filles et leur maman au pied de mon bureau ! J’étais si contente et si fière de présenter mes merveilles à mes collaborateurs. Ma fille ne m’a jamais culpabilisée concernant mon travail, elle ne m’a jamais fait le moindre reproche et elle m’a toujours soutenue.

# Une solution : profiter à fond des Petits-Enfants pendant les temps libres

Je me souviens bien d’avoir dû quitter la maternité quelques heures seulement après la venue au monde de Clémence, ma dernière Petite-Fille. Cela fait partie des moments difficiles, de ces instants où on se dirait volontiers que réussir à concilier travail et vie de famille n’est pas si simple. Pour me rassurer, je me dis simplement que mes Petites-Filles vont grandir et qu’elles comprendront un jour pourquoi j’ai parfois été contrainte de privilégier mon travail. Enfin, si je devais donner un conseil à toutes celles qui, comme moi, sont Grand-Mère et salariée, je leur dirais de profiter au maximum de leurs Petits-Enfants les week-ends, et de garder à l’esprit que la retraite est aussi faite pour passer davantage de temps en famille ! »
Grand-Parent et vie active : occupation avec ses Petits-Enfants

5- La rencontre : Grands-Parents et toujours dans la vie active

Devenant Grand-Parent à l’âge de 54 ans en moyenne, il est assez logique de constater que plus d’un Grand-Parent sur deux est toujours dans la vie active. Auto-entrepreneurs, salariés ou chefs d’entreprise : pour la majorité des Grands-Parents, la retraite, ce n’est pas pour tout de suite.
Devant un tel constat, Grand-Mercredi a mené l’enquête au travers du récit de 3 Grands-Parents qui travaillent. Comment font-t-ils pour concilier Petits-Enfants et vie professionnelle ? Y parviennent -ils vraiment? Enfin : sont-ils heureux dans leur vie professionnelle ou, au contraire, impatients de pouvoir consacrer plus de temps à leurs Petits-Enfants… ?

# Véronique, toujours active, prend ses Petites-Filles une soirée et nuit par semaine

Intéressons-nous à l’histoire de Véronique, assistante administrative en mairie… et heureuse Grand-Mère de 3 Petites-Filles en bas âge. Pour concilier sa vie professionnelle et profiter d’elles, elle les reçoit une fois par semaine à dormir. Pour rien au monde elle ne manquerait ce rituel immuable. « Le mardi matin, je me rends à la mairie en sifflotant, moi qui sais que je vais profiter de mes petites merveilles toute la soirée… Au programme, ateliers en cuisine et spectacles… de danse évidemment ». Pour Véronique, instaurer pareils rendez-vous est un moment de plaisir et un moyen de se fabriquer des souvenirs avec ses Petits-Enfants : « Travailler, OUI ! Mais passer à côté de ma vie de Grand-Mère, sûrement pas ! », résume-t-elle.

#Jean-Michel, Grand-Père auto-entrepreneur qui ne veut pas entendre parler de retraite

Nous avons aussi pu rencontrer un Grand-Père pas comme les autres. Après une longue carrière dans le secteur de l’automobile, il s’est reconverti en tant qu’auto-entrepreneur. Un choix qui lui est vite apparu évident. « Ces quelques mois où j’ai été retraité, je les ai détestés. Certes, j’ai pu profiter un peu plus de mes Petits-Enfants. Mais dans le fond… Vous savez, je veux que mes Petits-Enfants soient fiers de moi et c’est par le travail que cela passera. Qu’ils gardent l’image d’un Grand-Père travailleur est essentiel ! ». Rappelons ainsi que la transmission et l’envie de transmettre – y compris son savoir professionnel – est l’une des priorités pour la majorité des Grands-Parents.

# Marie, devenue assistante maternelle de ses propres Petits-Enfants

Difficile d’aborder le sujet du salariat chez les Grands-Parents sans obtenir le témoignage d’une Grand-Mère qui travaille tous les jours aux côtés d’enfants… C’est chose faite avec l’histoire étonnante de Marie, enseignante retraitée devenue… la nourrice de ses Petits-Enfants !
En rencontrant Marie, nous pensions avoir affaire à une enseignante en maternelle, fraîchement retraitée. C’est le cas. Mais le manque du contact au quotidien avec les enfants, de la transmission de son savoir, de son expérience, Marie ne l’a pas supporté. A peine retraitée, elle s’est donc mise en quête d’une nouvelle activité professionnelle.

Par hasard, elle a alors entendu parler d’un phénomène de plus en plus répandu Outre-Manche : être rémunéré par ses propres enfants pour garder officiellement ses Petits-Enfants. Il faut dire que la proposition a de quoi séduire : qui de plus indiqué que leur Grand-Mère pour garder des enfants ? Qui de plus rassurant pour les parents ? Quant aux Grand-Mères, n’est-ce pas là la solution ultime pour concilier une activité professionnelle épanouissante tout en passant du temps avec ses Petits-Enfants ?

Grands-Parents vie active à l'école

6- Grands-Parents et vie active : des conseils pour réussir à concilier les deux rôles de votre vie

Devenir Grand-Parent est, certes, une chance inouïe. Mais quand l’heure de la retraite n’a pas encore sonné, il n’est jamais évident de concilier Petits-Enfants et vie de bureau. Alors Grand-Mercredi vous propose des conseils et des astuces afin de vous organiser au mieux et de continuer à profiter de vos Petits-Enfants.

# Récupérer ses Petits-Enfants à l’école…

… ou les y déposer, s’il vous est impossible de faire le déplacement en plein après-midi. Conduire ses Petits-Enfants à l’école, c’est l’assurance de passer un moment inoubliable pour vous comme pour eux.

# Instaurer des rituels…

que ce soit le soir en rentrant d’une journée de travail, ou le matin avant de vous y rendre, programmez des moments immuables avec vos Petits-Enfants : passez-leur un coup de téléphone, par exemple, partagez un petit-déjeuner avec eux si vous avez la chance d’être à proximité, ou encore accueillez-les à dormir aussi souvent que vous le pouvez ! En substance : tentez d’instaurer des rendez-vous réguliers pour que tout le monde se fabrique des souvenirs.

# Et s’ils venaient vous chercher en bas de votre bureau ? 

Il n’y a pas que vous qui pouvez aller les chercher à la sortie de l’école. Vos Petits-Enfants aussi, pendant les périodes de vacances scolaires, pourraient venir vous retrouver devant votre lieu de travail. Demandez à vos enfants d’organiser cette sortie : ils seront fiers de découvrir l’endroit où vous exercez ce métier dont ils entendent si souvent parler.

# Invitez vos Petits-Enfants à déjeuner… à la cantine de votre bureau !

Vous avez la chance d’avoir un restaurant d’entreprise, et selon les conventions en vigueur, vous aurez peut-être le droit et la possibilité de leur faire découvrir votre cantine ! Au programme : un déjeuner plein de bonne humeur ! Votre entreprise organise le Noël des enfants…

# Et si vous en profitiez pour organiser le Noël de vos Petits-Enfants…

Il n’y a priori aucune raison pour que votre employeur s’y oppose ! Là encore, vos Petits-Enfants seront enchantés de découvrir les coulisses de votre travail. L’astuce Grand-Mercredi : un joli cadre, une photo de vos Petits-Enfants, le tout délicatement posé sur votre bureau… Et vous aurez l’impression de les avoir avec vous !

Etre Grand-Parent et être toujours actif est un statut de plus en plus répandu dans la société actuelle. En s’organisant, il n’y aucune raison de devoir délaisser ses Petits-Enfants au profit de son travail, et vice-versa. Les deux sont parfaitement compatibles à condition de préserver un équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie de Grands-Parents. Enfin, si le droit des Grands-Parents au sein de l’entreprise n’est pas officiellement reconnu, il y a fort à parier qu’il le sera prochainement et notamment sous l’impulsion de nos voisins européens.
Si vous aussi vous êtes Grands-Parents et toujours dans la vie active, partagez avec nous votre expérience en nous écrivant à cette adresse. Nous serons ravis de recueillir votre témoignage et d’échanger avec vous.

On ne dirait pas, comme ça, mais je suis une grande sensible. Mon côté Balance, je suis sûre. Au chapitre de mes émotions les plus fortes, il y a ces arbres que j’ai plantés à la naissance de chacun de mes Petits-Enfants.

Un chêne devenu grand pour Boris, mon premier Petit-Fils ; un olivier pour Chloé, qui a vu le jour en Provence ; un citronnier pour Zoé, seul arbre capable de s’épanouir en pot sur la terrasse de ses parents…. Pour Auguste, j’avoue, j’ai loupé le coche, mais me suis rattrapée le jour de son 1er anniversaire en ajoutant dans mon jardin « son » érable du Japon (il adore le rouge !). Quant à Adèle, ses parents ont choisi pour elle le tilleul du jardin public sous lequel ils s’étaient embrassés pour la première fois.

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A chaque étape importante de la vie de mes Petits-Enfants, je les prends en photo juste à côté de leur « totem ». La couleur du feuillage n’est jamais la même ; chaque arbre change et grandit avec eux (je le vois à la jolie toise que j’ai fixée sur leur tronc). Et, croyez-moi, ça me fait toujours quelque chose…

 

Souvent, mes Petits-Enfants me demandent : « C’était comment, avant ? ». Fastoche : je sais toujours quoi répondre (l’uniforme à l’école, les tractions-avant, le téléphone avec un fil, les oranges à Noël et j’en passe).

En revanche, le week-end dernier, j’ai eu droit pour la première fois à : « Granny, ça sera comment plus tard ? ». Et là : gros blanc. J’ai alors pu mesurer combien l’avenir les préoccupait. A quoi ressemblerait l’Europe dans laquelle ils vivraient et voyageraient une fois adultes ; s’il y aurait la guerre ou non ; s’ils auraient le droit de faire ci ou ça…

A sept mois près, mon Petit-Fils Boris aurait pu aller voter aux prochaines élections européennes avec moi ! A lui comme à ses cousins et cousines, j’ai donc répondu que je me rendrai aux urnes le 26 mai en pensant à eux et leur futur. Mieux : j’ai adressé aux parents une invitation bleue constellée d’étoiles pour leur rappeler, qu’entre deux ponts et viaducs, ils pouvaient toujours me donner procuration !
Moi, je ne bouge pas : je prépare l’avenir de mes Petits-Enfants !

 

 

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Chers tous, sachez qu’il m’arrive de réunir mon petit club de lecture au Café de Flore, à Paris.
Quand j’ai demandé à mes deux sœurs ce qu’elles lisaient, j’ai souri en réalisant que nous avions toutes les 3 lu et aimé Une amie de la famille, de Jean-Marie Laclavetine (aux éditions Gallimard). Un récit à la fois lumineux et tragique puisqu’il s’agit de la disparition de sa sœur, emportée par une vague à l’âge de 15 ans, sur la plage de Biarritz. Ce livre a permis à l’auteur de faire vivre sa sœur de nouveau. À travers un récit doux, émouvant et intense, on comprend la puissance d’un livre, un remède dans le cas présent.

Quant à moi, c’est de Mes vies Secrètes, de Dominique Bona (chez Gallimard toujours) dont je voulais vous parler ce matin.
Ce récit sous forme autobiographique est un petit chef-d’œuvre, car il constitue une mine de rencontres pour nous, lecteurs. Au fil des pages, tous les personnages que cette biographe a croisés dans sa vie se dévoilent.
De ses enquêtes à ses coups de foudre, de Romain Gary à Gala Dalí, elle raconte la part cachée de ces vies qu’elle a, avec tant de talent, su nous offrir dans ses biographies.

Enfin, ma fille m’a passé le week-end dernier Fugitive parce que reine, de Violaine Huisman (chez Folio).
Un clin d’œil entre elle et moi, car la narratrice y raconte son enfance tumultueuse auprès d’une mère rayonnante (ce que je ne suis pas, m’a assuré ma fille en me disant « J’ai pensé que tu avais été tout l’inverse ! »)

Ce fameux lien mère-fille sur lequel il y a tant à lire et à comprendre.

J’interviens très souvent dans l’école de mes Petits-Enfants. Sous la forme d’un atelier autour du livre, je m’adonne à ma passion numéro 1 : leur transmettre le goût de la lecture. L’autre jour, j’ai créé pour les enfants qui suivent mon atelier une véritable Petite Librairie.

Il s’agit d’un petit exercice formidable, facile à réaliser, y compris chez soi.

La conception de ma Petite Librairie

Les enfants de l’atelier que j’anime ont entre 4 et 10 ans : pas simple d’intéresser tout le monde et de s’adapter à tous les âges en même temps ! Alors, je me suis rappelée combien une librairie avait ce don unique d’être un lieu intergénérationnel et capable d’être apprécié par tous les âges.

Aussi, avant d’élaborer mon atelier, j’ai pas mal réfléchi à ce que l’on trouve dans une librairie. J’ai même fait un petit tour dans deux établissements que l’on trouve dans mon quartier afin d’y trouver de l’inspiration.

Je ne vous cache pas que j’en suis à chaque fois sortie avec quelques nouveautés. Oui, il m’est très compliqué d’entrer dans une librairie sans y acheter quelques livres… Mon péché mignon, en somme !

La mise en place de mon atelier

Je suis arrivée un peu en avance à l’école afin de bien pouvoir tout disposer. J’avais apporté avec moi :

  • des ouvrages très diversifiés
  • quelques pupitres à livres pour faire comme un présentoir
  • 2 affiches de littérature jeunesse type L’Ecole des Loisirs

Sur une grande table à hauteur d’enfant, j’ai donc reconstitué une véritable librairie, dans la diversité des ouvrages qu’on peut y trouver.

Voici les livres que j’avais rapportés et que j’ai complétés avec ce que les maîtresses m’ont fourni de leurs propres fonds. Comme cela, j’avais plus d’ouvrages d’un même style à mettre à disposition des enfants :

  • Une encyclopédie (celle des chiens parce que tous les enfants s’y intéressent)
  • Un livre d’histoires (l’intégrale de La famille Cochon, mon livre d’histoires préféré)
  • Un livre audio (Le Petit Chaperon Rouge conté par Marlène Jobert)
  • Une bande dessinée (un bon Tintin, patrimoine familial chez nous !)
  • Un magazine (Pomme d’Api, qui oeuvre depuis 90 ans dans ma famille)
  • Un livre de poche pour adulte (Charlotte, de David Foenkinos, mon bijou du moment)
  • Un journal (avec des actualités en Une)
  • Un beau livre de collection (avec une couverture en tissu)

Le déroulé de mon atelier « La Petite Librairie »

Quand les enfants sont arrivés à mon atelier, je les ai placés en demi-cercle et leur ai donné à chacun une fausse pièce de monnaie. Je leur ai expliqué qu’aujourd’hui, ils se trouvaient dans une librairie. Je leur ai alors demandé s’ils savaient :

  • ce qu’est une librairie
  • ce qu’on trouve dans une librairie
  • quoi faire dans une librairie

A chaque fois, j’ai bien veillé à laisser tout le monde s’exprimer, y compris les plus jeunes. J’aime particulièrement laisser les plus âgés expliquer ce qu’il savent et/ou comprenne à leurs cadets.

Ensuite, je leur ai expliqué ce qu’ils devraient faire : comme dans un jeu (celui de la marchande !), ils allaient acheter un ouvrage. Sauf qu’à chaque fois, je leur demanderai quelque chose avant qu’ils ne puissent faire leur « achat ».

Chacun leur tour, les élèves sont ensuite venus, pièce en main, devant mon petit stand de libraire.

  • Les plus petits (4-7 ans) devaient faire la différence entre différents types d’ouvrages avant de pouvoir choisir le leur et me donner leur pièce.
  • Les plus grands (8-10 ans) ont dû répondre à une question portant sur la différence entre une bande dessinée, une encyclopédie et un journal. Ou à une autre sur comment différencier un journal d’un magazine. Ou encore sur ce qui permet de reconnaître un livre de collection.

Quant à ceux qui connaissaient déjà tout ça, je leur ai confié quelques détails plus techniques sur, par exemple, la périodicité, la maison d’édition ou encore l’art de choisir son nom d’auteur.

Ma petite librairie à moi, mes Petits-Enfants me la réclament constamment, et je me plie bien volontiers au jeu, y compris que c’est eux qui créent eux-mêmes le stand !

Je peux vous dire que « La Petite Librairie » n’est pas près de mettre la clé sous la porte !

Un lave-vaisselle non vidé, des chamailleries à répétition autour de la piscine gonflable ou encore la énième complainte de celui qui fait « toujours les courses tout seul », et c’est la sérénité de la maison toute entière qui en prend un coup ! Pour calmer le jeu et faire baisser la température, voici votre arme secrète : un concept piqué aux camps de scouts et adapté à toutes les familles : la « Journée de la cacahuète  » !

Mode d’emploi de la cacahuète secrète

    1. Inscrivez le prénom de tous les membres de votre petite tribu sur autant de petits bouts de papier. Mélangez les papiers dans un chapeau de paille et faites-en piocher un à chacun. À cet instant précis, tous deviennent « la cacahuète secrète » de « l’éléphant » que leur a attribué le hasard.
    2.  Autrement dit : durant une journée, chaque membre de la famille aura pour mission de faire plaisir à son protégé… mais sans se faire repérer ! Débarrasser spontanément pour aider l’une, offrir une sucette en douce, distribuer des mots gentils, déplier une serviette sur la plage, épépiner le melon du plus petit…
    3. Et à l’heure de l’apéro, bas les masques ! Tout le monde passe aux aveux et révèle le prénom de celui/celle qui aura fait l’objet durant la journée de ces adorables attentions.

Pourquoi ça marche à tous les coups ?

Eh bien parce que, pour ne pas se faire démasquer, il faut tromper sa cacahuète en s’occupant aussi bien des autres. Faire croire que sa cacahuète est une autre.

Résultat inespéré : toutes les générations se démènent pour ne pas se faire démasquer, tromper l’autre à coups de couvert mis à l’avance, de courses faites pour toute la maison, de bouquets de fleurs et de journal déposé sur l’oreiller, de chambres rangées, d’apéro dressé ou de serviettes de plages rangées. Et, ni une ni deux, la vie de famille devient celle dont on a toujours rêvé !

Si vous pensez comme nous que c’est l’idée du siècle, mettez-la en place dès que vous pourrez, une journée, un week-end, une semaine, toute une vie et – par pitié ! – avertissez toutes vos amies chefs de famille !

Effet garanti : il n’y en aura plus un pour oublier la chance qu’il a, ni tout ce que la vie réserve comme jolis moments ! À vous de jouer !

Quelques idées de petites attentions : 

Mettre le couvert en secret, étaler et plier la serviette de sa Grand-Mère, cueillir un bouquet du jardin pour son frère…

À partir de 18 mois : La petite Marchande
Prenez le Journal de Grand-Mercredi et une pièce de monnaie pour jouer avec les plus petits de votre tribu au marchand de journaux.
C’est l’âge auquel ils apprennent à prendre et à rendre !

Durée : 10 minutes // Souvenir émouvant

Dès 3 ans : Le vrai kiosque à journaux
Prenez plusieurs magazines, installez vos Petits-Enfants sur une chaise et disposez les journaux devant eux. À cet âge-là, ils pourront vous donner le journal de la bonne couleur, vous dire « bonjour » et « au revoir » et vous rendre la monnaie.

Durée : 20 minutes // Joie immense

Dès 6 ans : Le client grincheux
Le kiosque à journaux est toujours là mais, cette fois-ci, vos Petits-Enfants doivent accueillir un(e) client(e) grincheux(-se) : Vous. Vous n’avez pas de monnaie, rien ne vous plaît, et pire encore vous osez feuilleter les journaux comme si vous étiez à la bibliothèque !
Vos Petits-Enfants devront rester polis et servir leur client(e) avec le sourire. À cet âge-là ils apprennent la politesse et un début de bienséance.

Durée infinie // Fou rire garanti surtout si vous vous déguisez

Dès 8 ans : Transformez vos Petits-Enfants en mini-reporters
Ils viennent d’assimiler le métier, confiez-leur un bloc-notes et un crayon et demandez-leur d’enquêter sur leur Grand-Mère ou leur Grand-Père (un voisin qui joue le jeu, ça marche aussi!)
Ils devront obtenir un maximum d’informations et des indices très secrets comme leur plat préféré, le nom de sa maîtresse d’école préférée, ou encore le prénom de son premier grand amour.

Durée : Le temps de finir le reportage // Curiosité maximale

À partir de 10 ans : Leur premier article
Choisissez un thème qui vous lie à vos Petits-Enfants. Par exemple : votre maison de famille, Bill votre chien ou un métier qui vous passionne tous. Et hop ! Initiez vos Petits-Enfants à l’écriture de leur premier article ! Un titre, un déroulé, une petite conclusion. Ils devront évidemment l’illustrer d’un dessin ou de quelques découpages.

Bonus : Si vous avez plusieurs Petits-Enfants en page de faire l’atelier, rassemblez les papiers et partagez tous ensemble les articles dans un lutin que vous intitulerez  « Les Histoires de mes Petits-Enfants »

Durée infinie // Souvenir immortel !

Profitez allègrement d’une belle soirée d’été entouré de vos proches… Dans ces cas-là, il en faut peu pour être heureux !

Apéritif sur la terrasse et coucher de soleil aux milles couleurs marquent la fin de cette journée estivale. À la nuit tombée, le dessert à peine commencé, il est temps de sortir du placard bougies et lampions pour faire perdurer cet instant de bonheur !

Que diriez-vous de confectionner avec vos Petits-Enfants vos propres lanternes ? Cliquez ici pour découvrir comment ! Une idée lumineuse qu’on a eu avec Truffaut pour décorer votre jardin, enchanter petits et grands et surtout vous créer des souvenirs inoubliables !

Laissez s’exprimer votre créativité ! Quelle activité brillante, n’est-ce pas ?

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