L'autre grand-mère, un vrai sujet - Grand-Mercredi

Avec mes Petits-Enfants

Entre grand-mère maternelle et paternelle…

Temps de lecture : 5 min

l'arbre généalogique de Papier Tigre

Plus je vous lis, mieux je comprends. Je ne vais pas tourner autour du pot ni vous la faire à  l’envers: « l’autre » Grand-mère est, pour vous, un vrai sujet. Pas tabou (sinon vous n’en parleriez pas, ou si peu) ; juste un sujet. Une petite musique tantôt douce, tantôt exaspérante qui vous taquine nettement, a fortiori si entre Grand-mère paternelle et maternelle vous n’êtes pas les meilleures amies du monde.
Plongée dans le courrier des lectrices de Grand-Mercredi, j’y ai trouvé quelques témoignages, qui vous feront dire que vous n’êtes pas seule à  craindre ou envier la maman de votre belle-fille ou gendre ou, au contraire, à  avoir trouvé en elle votre double, comme une soeur. Dans tous les cas, vous faites au mieux pour vos Petits-Enfants et avoir la une belle relation avec eux !

Mon conseil : certes, vous n’avez pas le même ADN. Et si tout vous sépare, n’oubliez jamais que vos Petits-Enfants sont un lien indéfectible, et que vous êtes toutes les deux Grand-mères. Autrement dit, vous avez un rôle clé au sein de votre famille, et dans la vie de vos Petits-Enfants. Et puis d’abord avez-vous au moins vérifié que cette autre Grand-mère était inscrite à Grand-Mercredi ?
Bonne lecture à  toutes !

Être Grand-Mère à distance

« J’habite à  800 kilomètres de Paris et suis devenue Grand-mère sur le tard (à  65 ans). Lorsque mon premier petit-fils est né, j’ai eu peur de moins le voir que la Grand-mère maternelle, qui vit près d’eux. Elle le gardait le soir, le promenait, le gâtait, l’emmenait même chez le médecin. Elle était toujours à la maison. Pour faire « aussi bien » qu’elle, je multipliais les aller-retours en train, parfois même pour 48h à  peine. J’ai vite compris que ça n’apporterait rien et, aujourd’hui, je m’arrange avec ses parents pour garder mon petit-fils sur de plus longues périodes. Seule, et chez moi et c’est aussi bien pour créer un lien spécial entre l’enfant et moi ».
Eliane (Cannes).

À chaque Grand-mère ses méthodes éducatives

« Nous avons beaucoup d’affection pour le mari de notre fille et notre bonheur aujourd’hui est d’être les Grands-Parents de trois magnifiques Petits-Enfants. En revanche, leur Grand-Mère paternelle dit « oui » à  tout, cède au moindre caprice et fait d’eux le centre du monde. J’ai essayé d’en parler à  ma fille mais elle pense que j’exagère. Du coup, je continue à  suivre les mêmes principes éducatifs que ceux que nous avons utilisés pour nos propres enfants. Même si j’ai le sentiment que, derrière, « l’autre » Grand-mère sabote tout ».
Marie-France (Lille).

Les Grands-mères différentes sont encore plus fortes !

« Françoise et moi étions le jour et la nuit. Lorsque nos enfants se sont mariés, elle plaidait pour une cérémonie à  la campagne; moi au bord de la mer. Je disais blanc, elle disait noir. Elle ne jurait que par les mondanités; je préférais l’intimité familiale. Je me disais que la vie de famille n’allait pas être simple ! La naissance de nos Petits-Enfants (des jumeaux) a tout changé. Sur le terrain de l’affection et de la générosité, c’est comme si nous nous étions retrouvées. Nous partons même en vacances ensemble et les Grands-pères s’adorent ! Nous sommes des Grand-mères amies, comblées et complètement gaga de nos Petits-Enfants. Nous avons créé une grande famille !».
Sybille (Paris).

Savoir composer pour les parents des Petits-Enfants

« Je suis la première à  le regretter mais, il y a un an, de trop grandes dissensions avec la mère de mon gendre ont donné lieu à  une fâcherie qui n’est toujours pas résolue. Parce que nous avons la chance d’être à  l’aise financièrement, nous pouvons offrir chaque année un grand voyage au soleil à  nos enfants et Petits-Enfants réunis. Ce moment en famille, c’est notre plaisir. Pour pouvoir nous accompagner pas facile de s’organiser quand on est 17 , ma fille et son mari avaient dû décaler leur séjour chez les autres Grands-Parents. Ceux-ci l’ont mal pris, jusqu’à  nous dire que l’on « achetait » l’amour des enfants, comme des parents. Je n’ai pas compris et ne comprends toujours pas. Depuis, je l’évite soigneusement, en attendant des excuses qui ne viendront peut-être jamais. C’est surtout dommage pour les Petits-Enfants».
Elisabeth (Paris).

À chaque Grand-mère son rythme !

« Comme j’étais encore dans la vie active lorsque je suis devenue Grand-mère, et que l’autre Grand-mère était déjà  retraitée avec d’autres Petits-Enfants, il a fallu que je m’adapte. Elle avait le temps et l’expérience; pas moi. Sans doute en voulant m’aider, elle s’est mise à  m’appeler pour me donner des conseils quand j’avais la joie de jouer la baby-sitter le week-end, m’indiquer des squares  où aller balader ma seule petite-fille. Puis, elle a fait pareil lorsque le petit-frère est né. Son côté « donneuse de leçons » m’agaçait de plus en plus. Il a suffi que j’en parle au père,  mon fils pour que tout s’arrête. Morale de l’histoire : je reste persuadée que les Grand-mères maternelles et paternelles sont complémentaires. Chacune a un rôle et fait à  sa façon et le principal est que les Petits-Enfants soient heureux avec elles ».
Nadine (Le Blanc-Mesnil).

Si vous voulez en lire plus, « Le livre des grand-mères géniales : Pour être celle que les enfants préfèrent !» est une référence en la matière. Tout un chapitre est consacré à  « l’autre Grand-Mère » et à son rôle. Qui sait, vous y trouverez peut-être des solutions pour améliorer vos rapports et créer un vrai lien, pour le bonheur de vos Petits-Enfants ?
Encore un livre indispensable et jubilatoire en hommage à  toutes les supers mères et Grand-Mères que vous êtes.

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