1 an. 13 longs mois déjà que le Covid est venu bouleverser l’existence de milliers de familles et de Grands-Parents français. Des milliers de Grands-Parents qui n’ont pas pu voir leurs Petits-Enfants pendant de longs mois.
Pierre, vigoureux sextagénaire, n’a pas vu ses Petits-Enfants depuis de longues semaines, confinement et restrictions de déplacement obligent. Encore sur liste d’attente pour le vaccin, il a finalement fini par craquer et a usé d’un stratagème ingénieux pour aller passer une après-midi avec ses Petits-Enfants ! Il témoigne :
“Je n’en pouvais plus, c’était plus fort que tout, je devais voir ma famille”
“Je me suis levé un matin, le vague à l’âme, déjà épuisé de devoir ENCORE et ENCORE affronter une journée seul, loin de ma famille. Depuis que mon épouse est décédée, je vis seul à 200km de ma famille. Cela ne m’a jamais posé souci jusqu’à cette dernière année. Ne pas pouvoir voir mes proches hormis par Skype ou autre réseau social m’a fait me rendre compte que je ne peux pas vivre sans eux, ils sont tout ce qui me reste.
J’étais conscient du risque, mais c’était plus fort que tout, je ne pouvais pas continuer à vivre ma vie de façon aussi morne. Il me fallait une après-midi avec eux pour retrouver mon énergie et ma passion de vivre”
“J’ai réfléchi au stratagème le plus ingénieux pour aller les voir”
« Une fois ma décision prise, j’ai réfléchi au stratagème le plus ingénieux et le moins risqué pour aller les voir car j’avais quand même 2h de route. C’est alors que je me suis dit : et si je me déguisais en policier ? Je me disais qu’un homme en uniforme avait moins de risques de me faire arrêter. C’est ce que j’ai fini par faire, et j’ai eu de la chance car effectivement je n’ai eu aucun contrôle, que ce soit à l’aller ou au retour ! »
« Je suis conscient du risque que j’ai pris mais il en allait de ma survie. »
« Je suis conscient du risque que j’ai pris mais il en allait de ma survie. J’ai pu passer une journée entière avec ma famille et mes Petits-Enfants, cela m’a fait un bien fou. J’ai retrouvé ma joie de vivre et j’attend vivement mai pour pouvoir aller les revoir, plus facilement cette fois et sans déguisement !”
