Violette, 69
“ Je ne vais pas vous mentir, j’ai toujours été d’une grande émotivité !
Tout le monde le sait dans la famille, et personne ne se gêne pour se moquer (gentiment bien sûr) de ma sensibilité exacerbée. Je pleure devant à peu près tous les films d’amour, je m’émerveille devant la liberté d’un papillon, la somptuosité d’un paysage, je m’émeus devant la beauté de mes Petits-Enfants… Vous l’aurez compris, ménager mes émotions au quotidien, c’est trop peu pour moi !
Mais la fois où j’ai été le plus touchée de ma vie, je dirais que c’est le jour où ma première Petite-Fille, Capucine, m’a appelé “mamina”. Si vous aviez vu la fierté sur mon visage, je n’ai pu retenir mes larmes…
Avec du recul, je me dis que ma Petite-Fille a dû se demander pourquoi je pleurais, et j’espère ne pas l’avoir traumatisé pour ça… -rires-
Heureusement, après je l’ai couverte de câlins et de bisous dans le cou. Je m’en rappelle comme si c’était hier… Elle avait 15 mois très exactement, et depuis le temps que j’essayais de lui faire dire !
Vous savez, devenir Grand-Mère c’est vraiment un rôle magnifique. Tant de partage, de transmission, d’amour et de complicité à la fois ! Je pense, qu’avant de le devenir, on ne se rend pas compte de combien la relation d’une Grand-Mère avec ses Petits-Enfants est belle et unique. Et Dieu merci, j’ai une vue convenable ainsi qu’une bonne ouïe pour pouvoir assister à tous ces merveilleux moments de la vie. Pour les voir grandir et surtout évoluer. Parfois, il m’arrive de penser à ceux qui n’ont pas cette chance et je m’en attriste beaucoup.”
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