Très affectée par la mort de son père Serge Gainsbourg, Charlotte Gainsbourg avoue avoir préféré laisser ses trois enfants découvrir qui était leur Grand-Père par leurs propres moyens…
Charlotte Gainsbourg dans l’incapacité de transmettre à ses enfants des souvenirs de leur Grand-Père ?
Elle est actuellement à l’affiche du nouveau long-métrage de Dany Boon, La vie pour de vrai. Et à cette occasion, Charlotte Gainsbourg a multiplié les interviews promotionnelles aux côtés de ses compagnons de jeu, Dany Boon et Kad Merad. Dans un entretien qu’elle accorde au média Version Femina, l’artiste a notamment été questionnée sur le rapport entre ses trois enfants et son père disparu, Serge Gainsbourg.
Comment Ben, Alice et Joe (enfants qu’elle a eus avec Yvan Attal) ont-ils grandi sans leur Grand-Père ? Charlotte Gainsbourg révèle que le deuil de son père a été long et compliqué à faire : « Quand j’ai eu Ben (son fils aîné, NDLR), j’étais encore dans une douleur très vive et Yvan avait peur que je ne lui transmette ce côté morbide, alors on évitait le sujet. De toute façon, je n’arrivais pas à parler de mon père, à l’écouter. ». Impossible pour l’artiste de parler de son défunt paternel à son fils, pourtant né en 1997. Six ans après le décès de Serge Gainsbourg (le 2 mars 1991), la douleur était encore trop vive.
Les Petits-Enfants ont fait la connaissance de leur Grand-Père avec sa musique
Ne pouvant compter sur leur maman pour découvrir un peu plus leur Grand-Père, Ben, Alice et Joe se sont réfugiés dans l’art de Serge Gainsbourg, à savoir la musique. C’est par cette porte d’entrée que tous les trois ont pu faire connaissance avec leur Grand-Père maternel. « Ben comme Alice se sont construit leur propre histoire avec leur grand-père ». La porte d’entrée de Ben a été « Aux enfants de la chance « . Pour Alice, c’était « Bonnie and Clyde » et le côté Bardot. Et pour ma dernière, Joe, la « Décadence », qu’elle chantait à 4 ans, quand elle n’avait pas du tout l’âge, et c’était drôle » raconte Charlotte Gainsbourg à la journaliste du média féminin.
Soyons aussi certains que l’ouverture au public, en septembre prochain, de la Maison Gainsbourg (domicile de Serge situé dans le VIIe arrondissement de Paris) leur permettra de découvrir leur Grand-Père d’une autre et belle façon. Il n’est jamais simple de raconter aux plus jeunes comment étaient leurs Grands-Parents disparus, mais n’oubliez pas que le partage des souvenirs contribue aussi à ne jamais les oublier.