Et si chef d’orchestre, c’était vous !
Si je vous dis « On ne choisit pas ses parents / On ne choisit pas sa famille », vous serez deux sur trois à me répondre « Maxime Le Forestier ».
Eh bien pas moi ! Non, moi je pense plutôt au plateau de crustacés que j’ai dû engloutir en tête-à-tête avec mon gendre pour arrondir les angles après un échange un peu houleux ; à l’affligeante partie de paintball que j’ai accepté de disputer en forêt de Fontainebleau avec mon Petit-Fils à la dérive « pour qu’il se défoule » (dixit sa mère), ou encore à cette lettre-fleuve rédigée nuitamment à mon Paul chéri pour lui rappeler que « si, bien sûr que si, la vie est belle pour un homme de 67 ans » !
La question étant : est-ce que ça me coûte ? Même pas ! Je les porte à bout de bras ? J’essuie les plâtres et les larmes ? Je me plie en douze pour montrer que je suis là, solide sur mes deux pieds ? « Tant mieux ! », vous dirais-je ! Quand on a la chance d’avoir une famille, avec ses hauts et ses bas, on y va à fond. Je vois mal qui d’autre que nous, les Grand-Mères, pourrait endosser ce rôle de soutien indéfectible. Auprès des uns comme des autres, croyez-moi, on a forcément toutes un rôle à jouer.
Alors continuez comme ça !
Bonus « Famille en déroute »
Bonus 1 : Lisez ! « A l’intérieur de moi », pour aider vos tout-Petits-Enfants à exprimer leurs sentiments et « La chance que j’ai », pour leur ouvrir les yeux.
Bonus 2 : Ecrivez ! Journal intime, premières pages d’autobiographie, histoire de votre famille…Quelques lignes couchées sur le papier font toujours un bien fou. Même si vous ne visez pas le Goncourt.
Bonus 3 : Marchez ! Embarquez avec vous une sœur, une amie, et cap sur les chemins de Compostelle ! Sans être une grenouille de bénitier, je le fais chaque année au mois de mai, et ça me vide la tête ! http://www.lapelerine.com/