Florence a 57 ans. Elle vit en Dordogne, dans un petit village qu’elle adore. Célibataire depuis 10 ans, elle nous raconte comment la technologie lui a laissé, enfin, approcher le bonheur.
Je suis divorcée depuis plus de 10 ans. Mon ex-mari et moi n’étions plus amoureux, et nous avons décidé de nous séparer d’un commun accord, sans colère, ni rancœur. C’est la vie qui a voulu ça. Aujourd’hui, nous sommes bons amis. Ensemble, nous avons eu 3 beaux enfants, que j’adore et dont je suis très proche aujourd’hui. Depuis 4 ans, je suis aussi une très heureuse Grand-Mère. Deux de mes filles ont eu des petits et je m’occupe beaucoup de mes Petits-Enfants.
Il y a quelques mois, mon fils, le plus jeune de mes enfants, m’a transféré un email de confirmation d’inscription à mon nom, sur un site Internet, DisonsDemain. Sur le moment, je n’ai pas compris. Je l’ai appelé pour lui demander ce que c’était que cette histoire. Il a rit, et m’a expliqué qu’il m’avait inscrite sur un site de rencontre pour célibataires de plus de 50 ans. Je lui ai remonté les bretelles : moi, sur un site de rencontre en ligne ? Jamais !
Enfin, je n’étais pas vraiment surprise. Cela faisait quelque temps que je faisais part à mon entourage de mon envie d’être à nouveau amoureuse. J’étais à un stade de ma vie où j’avais tout ce que je voulais : un métier épanouissant, des enfants géniaux et des Petits-Enfants parfaits, des tas d’amis et surtout, j’avais confiance en moi et en ce que je voulais. Je sentais vraiment que j’étais prête à faire à nouveau confiance à un homme et je ne m’en étais pas cachée.
Seulement, je ne prenais pas les choses en main. C’était une idée en l’air mais je crois qu’aun plus profond de moi, j’avais un peu peur de me jeter à l’eau. Peur de ne plus savoir séduire, de n’être cantonnée qu’à mon rôle de mère et de Grand-Mère, de ne plus me sentir vraiment femme.
Alors, quand mon fils m’a inscrite, j’étais d’abord en colère, mais j’ai vite réalisé que ce n’était, après tout, pas forcément une mauvaise idée. Un soir, je suis allée faire un tour sur ce fameux site internet, et j’ai été très agréablement surprise. Rien qu’à l’interface, claire et ludique, j’ai su que l’univers me plaisait. J’ai peaufiné le profil qu’avait commencé mon fils pour moi et puis j’ai surfé un peu sur le site. Rapidement j’ai reçu des messages d’hommes de ma région. J’ai entamé plusieurs conversations, mais je n’ai pas eu de coup de cœur, je n’ai pas vraiment senti la petite flamme. J’ai cependant continué à surfer sur DisonsDemain, régulièrement. Un jour, j’ai reçu un message d’un homme qui n’habitait pas ma région. Dès notre premier échange, j’ai senti quelque chose de différent d’avec les autres. Il avait un sens de l’humour très particulier, et cela m’a tout de suite séduite ! Très vite, nous avons commencé discuter sans interruption. Comme nous n’habitions pas la même région, nous n’avons pas pu nous rencontrer aussi vite que nous l’aurions souhaité… Et c’est là que la magie de la technologie a opéré ! Grâce à toutes les possibilités d’échanges, nous avons pu nous téléphoner, nous envoyer des photos de nos journées et puis surtout, nous avons pu faire des appels vidéo ! Au fil de nos échanges, l’air de rien, nous nous sommes vraiment plus… Et j’ai même avoué à mon fils que je pensais être amoureuse ! Cela faisait un bien fou !
Un jour, Pierre (c’est le nom de mon amoureux), a enfin pu venir passer quelques jours dans ma région. Je dois dire que l’idée de notre première rencontre m’a rendue très nerveuse… Jusqu’à ce que je le vois enfin. Dès que nous nous sommes touchés, l’évidence était là : notre connexion jusqu’ici virtuelle était encore plus forte en réalité. C’était presque émouvant. Aujourd’hui, et depuis cette rencontre, Pierre et moi sommes en couple… Et plus amoureux que jamais ! Nous avons décidés d’emménager ensemble dès la rentrée (le confinement et l’éloignement ont eu raison de nos nerfs !).
Je peux aujourd’hui l’affirmer : sans les nouvelles technologies et les options de communications diverses, je n’aurais jamais pu vivre l’histoire incroyable que je vis avec Pierre. Et je peux remercier deux facteurs : mon fils … et DisonsDemain !