On en sait déjà beaucoup sur le lien qui unit les Grand-Mères à leurs Petits-Enfants… mais plusieurs études ont montré qu’au-delà de ce lien, les Grand-Mères transmettent leurs gènes de longévité bien après l’âge de la ménopause !
L’hypothèse des Grand-Mères, c’est quoi au juste ?
Cette théorie a émergé dans les années 1960 grâce à une anthropologue, Kristen Hawkes, et ses recherches sur le peuple Hadza, vivant au nord de la Tanzanie.
Fascinée par la forme olympique des vieilles dames du village, et plus précisément leur productivité, Kristen Hawkes se rend compte que ces Grand-Mères font bien plus que cueillir des fruits.
Une fois que ces dernières étaient ménopausées et ne pouvaient plus avoir d’Enfant, alors elles apportaient une aide précieuse dans la vie quotidienne de leurs Filles, leur permettant d’avoir plus d’Enfants au cours de leur vie.
Une étude au Québec
Pour concrétiser cette théorie, d’autres études ont été menées dont une très particulière qui se base sur des données récoltées dans les années 1600 au Québec ! Incroyable, n’est-ce pas ?
On apprend notamment grâce à ces données qu’à cette époque, plus les Grand-Mères vivaient près de leurs Filles, plus les familles étaient grandes.
Lorsque la Grand-Mère vivait tout près, la moyenne était de 8 Enfants par famille, mais lorsqu’elle vivait à 350 kilomètres ou plus, cette moyenne chutait à 6.5 Enfants par foyer. Une diminution de la transmission des gènes de 15 %, ce qui est beaucoup d’après les chercheurs.
L’étude démontre aussi que la proximité des Grand-Mères avec leurs Petits-Enfants a considérablement réduit la mortalité infantile !
Il est évident que notre société a beaucoup évolué depuis ces années et que l’effet Grand-Mère n’est plus aussi présent qu’auparavant. Mais cela souligne l’importance du rôle des Grand-Mères dans l’histoire de l’humanité… et ça pourrait même être un argument pour débarquer chez vos Enfants à l’improviste !