Alors que la courbe de l’épidémie de Covid-19 ne cesse de fléchir, le Gouvernement songe à ce que les vacances scolaires des écoliers français soient avancées, en Ile-de-France notamment. Une idée déjà évoquée par le passé mais qui semble devenir de plus en plus sérieuse.
Une réponse face à l’explosion des cas
Valérie Pécresse s’est aujourd’hui exprimée et a soulevé l’idée d’avancer les vacances de deux semaines dans la région parisienne. Pour rappel, ces dernières sont prévues du 17 avril au 3 mai mais pourraient alors débuter dès le 2 avril. Cette idée fait suite aux cas de contaminations de plus en plus élevés dans le milieu scolaire. En effet, de nombreux cas de Covid sont à déplorer, ce qui entraîne la fermeture de classes voire même d’établissements complets.
La Présidente de la région Ile-de-France a notamment déclaré : « Il faut freiner l’épidémie de Covid-19, mais on n’a pas beaucoup de freins ». Elle a alors ajouté « Je me demande si la bonne mesure ne serait pas que les vacances scolaires soient avancées de 15 jours afin de fermer les écoles dès le 2 avril ».
Une solution qui fait débat
Si comme nous l’avons évoqué, cette solution n’a rien de nouveau car déjà évoquée à l’aube des vacances d’hiver, cela n’a encore jamais été mis en place. En effet, le Ministre de l’Education Nationale s’y est jusque-là formellement opposé. Il juge que la fermeture des écoles plus de deux semaines mettrait en péril l’équilibre et la pérennité éducative des enfants. Pour l’heure, l’Exécutif considère avoir encore un peu de temps devant lui. Cependant, les conseillers de Jean-Michel Blanquer s’accordent à dire que “Cette idée est sur la table” et que “S’il faut le faire, il le fera”.
De son côté, Anne Hidalgo semble plutôt réticente à cette proposition. Elle a même commenté à ce sujet qu’il s’agissait d’une « fausse bonne idée » et qu’il y a “une alternative encore aujourd’hui”. Elle fait ici allusion à la vaccination des enseignants et du personnel qui encadre les enfants.
Des vacances encore marquées par le confinement
Cependant, cette possible avancée et donc prolongation des vacances scolaires pose la question de la garde des enfants. En effet, il est à ce jour encore déconseillé, voire même interdit de se réunir en famille. C’est par exemple le cas pour les fêtes de Pâques. Cette semaine le Premier Ministre s’est exprimé et a annoncé que les rassemblements familiaux pour le week-end pascale seraient impossibles dans les départements sous le coups de mesures de confinement. Une fois encore, les Grands-Parents seront privés de leurs Petits-Enfants pour cette fête et les parents devront aussi trouver des alternatives pour s’occuper de leurs enfants pendant presque un mois.