Une maison de retraite pour mes parents ? Non, c’est hors de question !

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A 56 ans jour pour jour, je suis ce qu’on pourrait appeler une jeune Grand-Mère entourée de 3 Petits-Enfants.

Une chance inouïe qui s’accompagne aussi d’un autre bonheur : celui d’avoir encore mon père à mes côtés ! Tous ensemble, nous formons une famille unie, où s’entremêlent les générations.

Mais force est de reconnaître qu’il y a bien une ombre au tableau. Tout commença, il y a quelque temps quand je me suis aperçue que mon père n’arrivait plus à monter ses escaliers.

Je voyais bien qu’il se forçait, lui qui est si fier, pour rien au monde il ne m’aurait montré le moindre signe de faiblesse. Mais la réalité était là, il ne dormait plus à l’étage et avait élu domicile sur le canapé du salon.

En tant que fille unique, je n’arrivais pas à me faire à cette situation. Je ne pouvais m’empêcher de l’imaginer seul au rez-de-chaussée.

Je me sentais tellement concernée que je me mis en tête de trouver une solution pour que mon cher père puisse retrouver sa liberté et le confort de sa chambre à coucher.

Mais que faire ?
Me mettre à la recherche d’une personne de garde pour veiller sur lui la nuit et l’aider à regagner sa chambre ? Trop fier, jamais il ne l’accepterait.
Envisager une maison de retraite ? Cette fois-ci, c’est moi qui ne l’accepterais jamais.

J’étais à court d’idée, jusqu’à un matin où eurêka, j’ai enfin trouvé une solution qui allait révolutionner le quotidien de mon père. Un monte-escalier.

C’est bien simple, depuis que nous avons fait équiper son escalier, il a retrouvé une joie de vivre incroyable. Il peut monter et redescendre à sa guise. Toute la famille est rassurée, moi la première et bien entendu mes Petits-Enfants, qui partagent sa joie.

Et bien que la liberté n’ait pas de prix, sachez que ce monte-escalier peut, selon les cas, être pris en charge par différents organismes d’aide au maintien à domicile ! Ce fut notre cas !