Savoir aimer, 1997, Florent Pagny
Pour visionner le clip vidéo, cliquez ici :Savoir sourire,
À une inconnue qui passe,
N’en garder aucune trace,
Sinon celle du plaisir
Savoir aimer
Sans rien attendre en retour,
Ni égard, ni grand amour,
Pas même l’espoir d’être aimé,
Donner sans reprendre,
Ne rien faire qu’apprendreApprendre à aimer,
Aimer sans attendre,
Aimer à tout prendre,
Apprendre à sourire,
Rien que pour le geste,
Sans vouloir le reste
Et apprendre à vivre
Et s’en aller.
Goûter à ce plein bonheur
Qu’on vous donne comme par erreur,
Tant on ne l’attendait plus.
Se voir y croire
Pour tromper la peur du vide
Ancrée comme autant de rides
Qui ternissent les miroirs
Donner sans reprendre,
Ne rien faire qu’apprendreApprendre à aimer,
Aimer sans attendre,
Aimer à tout prendre,
Apprendre à sourire,
Rien que pour le geste,
Sans vouloir le reste
Et apprendre à Vivre
Et s’en aller.
En silence, sans murmure,
Ni défense ni armure
Souffrir à vouloir mourir
Et se relever
Comme on renaît de ses cendres,
Avec tant d’amour à revendre
Qu’on tire un trait sur le passé.
Donner sans reprendre,
Ne rien faire qu’apprendre
Apprendre à aimer,
Aimer sans attendre,
Aimer à tout prendre,
Apprendre à sourire,
Rien que pour le geste,
Sans vouloir le reste
Et apprendre à vivre
Et s’en aller.
À rêver pour deux,
Rien qu’en fermant les yeux,
Et savoir donner
Donner sans rature
Ni demi-mesure
Apprendre à rester.
Vouloir jusqu’au bout
Rester malgré tout,
Apprendre à aimer,
Et s’en aller,
Et s’en aller,
Et s’en aller.
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Ce que les contes de fées vous laissent imaginer
D’avoir perdu son enfance dans la rue
Des illusions déçues passer inaperçu
et à la terre entière
En vouloir puis se taire
D’avoir laissé jusqu’à sa dignité
Sans plus rien demander
qu’on vienne vous achever
dont le regard vous frôle
Vous porte sur ses épaules
Comme elle porte le monde
Et jusqu’à bout de force
Recouvre de son écorce
Vos plaies les plus profondes
Puis un jour une femme
Met sa main dans la votre
Pour vous parler d’un autre
Parce qu’elle porte le monde
Et jusqu’au bout d’elle même
Vous prouve qu’elle vous aime
Par l’amour qu’elle inonde
De toute sa patience
Vous remet debout
Trouver en soi un avenir peut-être
Et surtout l’envie d’être
ce qu’elle attend de vous
dont le regard vous frôle
Vous porte sur ses épaules
Comme elle porte le monde
Et jusqu’à bout de force
Recouvre de son écorce
Vos plaies les plus profondes
Vos plaies les plus profondesEt un jour une femme
Met sa main dans la votre
Pour vous parler d’un autre
Parce qu’elle porte le monde
Et jusqu’au bout d’elle même
Vous prouve qu’elle vous aime
Par l’amour qu’elle inonde
Par l’amour qu’elle inonde
Dont le regard vous touche
Porte jusqu’à sa bouche
Le front d’un petit monde
Et jusqu’au bout de soi
Lui donne tout ce qu’elle a
Chaque pas chaque secondeEt jusqu’au bout du monde
Jusqu’au bout du monde
Parce qu’elle porte le mondeMa liberté de penser, 2003, Florent Pagny,
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Quitte à tout prendre,
Prenez mes gosses et la télé,
Ma brosse à dents, mon revolver,
La voiture ça c’est déjà fait
Avec les interdits bancaires,
Prenez ma femme, le canapé,
Le micro-ondes, le frigidaire,
Et même jusqu’à ma vie privée
De toute façon à découvert,
Je peux bien vendre mon âme au Diable,
Avec lui, on peut s’arranger,
Puisqu’ici tout est négociable,
Mais vous n’aurez pas
Ma liberté de penser
Prenez mon lit, Les disques d’or, ma bonne humeur,
Les p’tites cuillères,
Tout c’qu’à vos yeux a d’la valeur
Et dont je n’ai plus rien à faire,
Le Shit planqué sous l’étagère,
Tout c’qui est beau et compte pour moi
J’préfère qu’ça parte à l’Abbé Pierre
J’peux donner mon corps à la science
S’il y a quelque chose à prélever,
Et que ça vous donne bonne conscience
Mais vous n’aurez pas
Ma liberté de penser
Ma liberté de penser
J’peux vider mes poches sur la table,
Ca fait longtemps qu’elles sont trouées,
Baisser mon froc, j’en suis capable,
Mais vous n’aurez pas
Ma liberté de penser
Quitte à tout prendre, et tout solder
Pour que vos p’tites affaires s’arrangent,
J’prends juste mon pyjama rayé,
J’vous fait cadeau des oranges
Vous pouvez bien même tout garder
J’emporterai rien en enfer,
Quitte à tout prendre, j’préfère y aller
Si l’paradis vous est offert
Je peux bien vendre mon âme au Diable,
Avec lui, on peut s’arranger,
Puisqu’ici tout est négociable,
Mais vous n’aurez pas
Non vous n’aurez pas
Ma liberté de penser
Ma liberté de penser