Trop c’est trop ! Moi, la Grand-Mère de deux Petits-Enfants, Charles et Adrien, j’ai peur.
Chaque année, quand vient l’ouverture de la chasse, je m’inquiète. Il faut dire que mes deux Petits-Enfants ont une passion – que je vous laisse laisse découvrir ici – et vous comprendrez mon angoisse.
Bien que la chasse soit encadrée, trop nombreux sont les accidents. Je suis morte d’inquiétude quand, le samedi matin, je les vois quitter la maison pour s’adonner à leur loisir favori et se retrouver livrés à eux-mêmes en pleine nature.
Je reste des heures durant postée devant ma fenêtre, guettant leur retour. A chaque détonation, je me mets à trembler.
Je me demande si je ne devrais pas tout simplement interdire cette activité à Charles et Adrien. Mais je n’ose pas. C’est leur bonheur, après tout. Quand je les vois partir en tenue de sport, je me dis qu’ils sont insouciants tout en m’efforçant de me rassurer, de me convaincre qu’ils seront prudents, qu’ils resteront sur des pistes balisées… Et que, non, ils ne pratiquent par leur passion dans des sentiers reculés de la forêt.
C’est, du moins, ce que j’espère au plus profond de moi-même.
Chers chasseurs, prenez soin de mes Petits-Enfants : un accident est si vite arrivé.
D’ailleurs, il y en a chaque année près d’une centaine, dans la région et partout en France !
Si seulement ces accidents pouvaient être évités, si seulement chasseurs et promeneurs du dimanche pouvait cohabiter…, les drames seraient moins nombreux et les autres Grand-Mères comme moi seraient plus rassurées.
Je ne suis pas pour l’interdiction de la chasse. Je n’ai d’ailleurs pas vraiment d’avis sur ce sujet, mais je suis pour que mes Petits-Enfants puissent pratiquer eux aussi leur passion sans risque d’être touchés par une balle perdue.
Résultat, chaque année c’est le même rituel : j’attends avec impatience la fin du mois de février et la clôture officielle de la chasse. Alors, je peux enfin souffler !