La surexposition aux écrans chez les tout-petits est devenue un enjeu majeur de santé publique en France. Selon un article de France 3 régions Nouvelle-Aquitaine, près de 50% des enfants de moins de 3 ans passent en moyenne 1 heure par jour devant un écran, alors que la recommandation est de ne pas les exposer avant l’âge de 3 ans. Cette surexposition aux écrans a des effets néfastes sur la santé des enfants, notamment sur leur sommeil, leur attention, leur langage, leur communication et leur socialisation.
Un sujet qui préoccupe
Les professionnels de santé et les éducateurs tirent la sonnette d’alarme sur cette problématique et mettent en avant l’importance de sensibiliser les parents et les professionnels de la petite enfance à l’impact négatif de la surexposition aux écrans chez les tout-petits. Des initiatives sont donc mises en place pour limiter cette exposition.
Des actions de prévention sont menées dans les crèches et les établissements scolaires pour informer les parents et leur donner des outils pour limiter l’utilisation des écrans. Ces actions visent à encourager les parents à passer plus de temps avec leurs enfants, à jouer avec eux, à leur lire des histoires et à les amener à l’extérieur pour des activités physiques.
Alors les écrans toxiques ou pas toxiques ?
Il est important de souligner que l’utilisation des écrans n’est pas totalement mauvaise. En effet, les écrans peuvent être utilisés de manière constructive pour l’apprentissage et l’éveil des enfants, mais en quantité raisonnable et sous la supervision des parents.
La surexposition aux écrans chez les tout-petits est un problème de santé publique qui doit être pris au sérieux. Les parents et les professionnels de la petite enfance doivent être sensibilisés à cette problématique afin de limiter l’utilisation des écrans et encourager les interactions sociales, les activités physiques et l’éveil des enfants de manière positive et équilibrée.
