L’autre jour, en causant grande famille avec mon amie Sybille, j’ai malencontreusement qualifié la mienne de « famille décomposée ». « Recomposée, tu veux dire ? ».
Un lapsus révélateur, puisque j’avoue que nos grands raouts ont parfois un côté décousu, largement au-delà du simple stade de l’effilochement. Entre ma Petite-Fille Adèle qui retrouve son père les semaines impaires des années paires, le fils de Paul expatrié au Canada avec son épouse laotienne (mais dont les parents seront là le 24 en tenue traditionnelle), ou encore la demi-sœur de Bertrand, mon gendre, qui a choisi de venir fêter son PACS (avec sa comptable) chez nous, j’avoue que j’ai tendance à un peu tout mélanger. Du coup…j’ai cessé de me poser mille questions. Noël, c’est Noël. Pour tout le monde : les grands, les petits, les tout seuls, les en break, les demi-quelque chose par alliance, les copines célibattantes et j’en passe. Qui est qui, sans qui, avec qui, pour qui ? A l’évidence, ça sabote mon plan de table, mais on s’en moque ! Du moment que nous sommes ensemble. Pas vous ?