Olivier a toujours été d’une fidélité sans borne avec sa marraine adorée, j’ai nommé: moi.
Un SMS pour mon anniversaire, une carte de voeux à Noël, quelques dépannages informatiques et une navette maison/aéroport deux ou trois fois l’an: y’a pas à dire, ça crée des liens. Cet été, mon filleul n’est pas venu seul. Il a « un truc à {me} demander ».
Un SMS pour mon anniversaire, une carte de voeux à Noël, quelques dépannages informatiques et une navette maison/aéroport deux ou trois fois l’an: y’a pas à dire, ça crée des liens. Cet été, mon filleul n’est pas venu seul. Il a « un truc à {me} demander ».
A défaut de conquête, donc, une requête: ses 40 ans approchant, Olivier aimerait savoir si mon humble demeure pourrait éventuellement servir de décor à « une petite fête entre amis ». Comprendre : bamboula d’anthologie entre quadras désinhibés. Le tout « si ça ne {me} dérange pas, bien sûr ».
En échange, il promet de tailler mes lauriers, de tondre le carré de pelouse qui me sert de jardin, de me faire faire le tour des brocantes avec kilométrage illimité et de raccompagner ma mère à la gare. Un marché plutôt honnête, à mon sens. Reste à savoir si je suis fin prête à faire mes adieux à mon canapé en lin immaculé et à mes photophores géants…
C’est bien là tout le problème quand, depuis des années et par crainte de s’y sentir trop seule, vous répétez à tout le monde que « la maison est grande ouverte »…!
On a beau parler de lui chaque été depuis trente ans, personne ne sait vraiment qui est Hippolyte. Je tenterai, dans ma prochaine lettre, d’élucider une partie du mystère…!