Ce n’est pas faute d’essayer… mais vous avez parfois du mal à saisir tout ce dont vos Petits-Enfants devenus adolescents vous parlent. Question de génération, question de lexique !
Grâce à ce trousseau signé Grand-Mercredi, vous pourrez enfin décoder (un peu de) leur langage et vous sentir davantage en phase avec eux.
COMPRENDRE
Ou tout du moins s’efforcer de saisir deux ou trois idiomes, «pour le fun ». Parmi les plus fréquents : Wesh = ça va ?, un badass = un dur, BDR = au bout du rouleau, chiller = ne rien faire, daron/daronne = père/mère, déclassé = superbe, déso = désolé, de ouf = terriblement, le seum = la rage, ça passe crème = ça fonctionne, tarpin = beaucoup, OKLM = tranquille, askip = à ce qu’il paraît … Et, si besoin en était : les yeuvs = les vieux. Oui, oui : vous.
OSER
Vous êtes et restez Grands-Parents, avec votre vocabulaire bien à vous. Sans pour autant vouloir « faire jeune » à tout prix, n’hésitez pas à poser des questions si vous ne saisissez pas les nuances.
Rester dans l’air du temps est aussi un moyen d’être en phase avec ses Petits-Enfants et de ne pas se sentir exclus des conversations.
TOLÉRER
Vous ne vous en rappelez peut-être pas, mais vous avez vous aussi – à leur âge – employé des expressions que vos parents et Grands-Parents ne comprenaient pas.
Quand les adolescents s’inventent un langage qui leur est propre, c’est aussi pour codifier leurs relations entre eux… et aux autres. Et, ainsi, s’affranchir naturellement de leur cercle rapproché. Ne vous sentez pas mis sur la touche pour autant : vos Petits-Enfants ont besoin de ça pour grandir et s’affirmer.
TRANSMETTRE
Oui, vous avez mal au cœur de voir la langue de Molière ainsi détournée. Oui, leurs SMS truffés d’abréviations (qui sont pour vous autant de hiéroglyphes) vous font mal aux yeux. Sans rien interdire, profitez plutôt de votre rôle de Grands-Parents pour les intéresser à des horizons plus littéraires.
Par exemple, en leur faisant découvrir un auteur que vous appréciez particulièrement, un poète contemporain, ou même un parolier maniant les mots avec brio. Vos Petits-Enfants en retireront toujours quelque chose !
PATIENTER
La phase du langage détourné ne dure qu’un temps. Entre leurs 15 ans et l’arrivée de vos Petits-Enfants sur le marché du travail, dites-vous bien que de l’eau aura coulé sous les ponts. D’ici là, prenez votre mal en patience. D’autant que, bientôt, c’est au vocable de leur métier que vous ne comprendrez plus rien ! 😉
N’hésitez pas à partager ces conseils avec vos Petits-Enfants et à les glisser aux parents. Ils n’osent pas vous le dire… mais ils en ont aussi bien besoin !