Les mercredis, les week-ends, pendants les vacances… Toute l’année, les Grands-Parents sont particulièrement sollicités pour prendre le relais des parents. Mais voilà : quand les petits agissent mal ou transgressent les règles, où faut-il mettre le curseur concernant les punitions ?
Être Grand-Parent n’est pas le rôle le plus évident : il faut composer entre transgression et transmission, être impliqué sans trop en faire. A priori, on est aussi débarrassé de la charge éducative ; pourtant, on doit souvent prolonger l’éducation des parents.
Les cas de figures conflictuels peuvent être multiples. Et il est essentiel que les Grands-Parents apprennent à conserver la distance parfaite, et à respecter les choix éducatifs de leurs enfants. Pour cela, nous vous encourageons à respecter les comportements suivants :
- Emparez-vous de votre rôle de transmission.
- Communiquez simplement et en toute transparence avec vos enfants.
- Autorisez-vous à donner des conseils lorsque vous êtes seul avec vos Petits-Enfants.
- Ne vous laissez pas envahir et permettez sans être subversifs.
Dans le cas extrême où vos Petits-Enfants n’ont pas été sages, si vous souhaitez les réprimander, évitez ces punitions, car elles sont peu efficaces ou inadaptées :
-> La punition excessive : ne pas exagérer la punition sur le ton de la colère.
-> La double punition : « Puisque tu n’as pas été gentil, on n’ira pas au musée ce week-end, ni au restaurant », qui sanctionne toute la famille.
-> La répercussion à long terme : « Tu n’es pas sage, alors tu vas au lit », qui risque de diaboliser le lit comme un lieu de punition.
-> La punition alimentaire : « Tu n’auras pas de dessert », une tendance qui pourrait influencer leur rapport à la nourriture et créer l’effet inverse…
-> La punition non tenue : elle détruit notre crédibilité vis-à-vis d’eux.
Notre conseil ? Quel que soit le contexte, un principe prévaut toujours : les Grands-Parents ne doivent jamais donner tort aux parents devant leurs Petits-Enfants.