Elle était la star des années yéyé, l’icône pop de la chanson française. Après une longue bataille contre la maladie, Françoise Hardy est décédée à l’âge de 80 ans. Auteure, interprète et compositrice, elle laisse derrière elle un parcours admirable et des titres inoubliables. Mais quelle enfance a-t-elle vécu ? Retour sur une vie familiale difficile, ponctuée par une Grand-Mère peu tendre avec elle.
Une enfance bercée par une Grand-Mère peu aimante
Née le 17 janvier 1944, Françoise Hardy a grandi dans une famille où les relations étaient souvent conflictuelles. Sa Grand-Mère maternelle, une figure centrale mais cinglante de sa jeunesse, a contribué de manière significative à ses insécurités. En avril 2021, elle se confiait au journal Le Parisien sur son grand manque de confiance en elle : « les incessants rabaissements pleins de mépris de ma Grand-Mère ont beaucoup joué ».
Une relation qui a marqué sa vie et sa carrière
La présence d’une Grand-Mère qui ne cessait de la mépriser a entraîné de nombreux complexes. « J’ai été élevée en partie par une Grand-Mère qui n’avait pas cessé de me rabaisser. Je me trouvais laide et me voyais devenir nonne », « Cette impression d’être une sorte de fausse note parmi les autres m’a accompagnée toute ma vie. » révélait-elle auprès de Paris Match. Des sentiments infusés dans ses textes, qui portés par sa voix cristalline, abordent la solitude, le temps qui passe et l’amour douloureux.
Françoise Hardy n’aura pas eu la chance de devenir Grand-Mère. Pourtant, un Petit-Enfant l’aurait comblée ! Elle s’était confiée à Paris Match « J’aimerais tant qu’il (Thomas Dutronc) connaisse à son tour le bonheur d’être parent… ». Merci à elle d’avoir bercé toute une génération.
Crédit Photo : Paris Match / © ARCHIVES FILIPACCHI
