Confinement : un an après, six Grands-Parents racontent comment le Covid a bouleversé leur vie - Grand-Mercredi

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Confinement : un an après, six Grands-Parents racontent comment le Covid a bouleversé leur vie

Temps de lecture : 4 min

La crise sanitaire a bouleversé la vie de toutes les familles, notamment après l’annonce du premier confinement en mars 2020. Alors que certains Grands-Parents ont pu se mobiliser pour aider leurs enfants et garder leurs Petits-Enfants, d’autres, plus fragiles ou moins disponibles, se sont vu privés de leurs Petits-Enfants pour une durée indéterminée. Retour, en quelques témoignages, sur cette phase ô combien difficile qu’on traversé beaucoup de Grands-Parents.

Un an après, 6 Grands-Parents témoignent des bouleversements que le Covid a engendré dans leur vie. 

Mobilisation générale liée au Covid

A l’image de ces Grands-Parents ayant pris la route dès que leur fille a eu besoin d’eux, certains Grands-Parents se sont rendus disponibles pour venir à la rescousse de leurs enfants et Petits-Enfants.

Monique, 66 ans, en fait partie : “Ma fille est mère célibataire. Elle ne peut pas faire de télétravail. Elle n’a même pas eu besoin de me demander… Quand j’ai entendu le discours d’Emmanuel Macron, j’ai immédiatement décroché mon téléphone pour lui proposer de venir garder Simon et Valentine. Elle a évidemment accepté tout de suite. C’est marrant, on aurait dit qu’elle était émue. Comme si je n’avais jamais proposé de l’aider avant ! On dirait qu’avec ce virus, les gens deviennent un peu fous !
Pierre, 53 ans, ne dit pas le contraire : “J’ai toujours gardé mon Petit-Fils… Enfin toujours, depuis sa naissance, il y a un an ! Toujours est-il que j’ai la possibilité de me mettre en télétravail ; j’ai donc proposé à mon fils et à ma belle-fille, qui ont besoin d’être sur leur lieu de travail, de garder Martin en même temps que je travaillais. Ça risque de me demander un peu d’organisation, mais je suis sûr que je vais me débrouiller !”.
Quant à Jeanne et Luc, Grands-Parents du petit Jules et de la petite Margot, ils ont carrément fait le déplacement. “Notre fille Auriane habite à 300km de chez nous. Cela ne nous a pas empêchés de nous rendre disponibles pour elle ! Ni une, ni deux, on a pris la voiture et on a débarqué… Je ne vous raconte pas la tête de ma fille quand elle nous a vu arriver. Une surprise soulageante, car elle commençait à paniquer pour la semaine prochaine !”.

Mais aussi un éloignement dû au Covid

Malheureusement, tous les Grands-Parents n’ont pas pu se rendre si facilement disponibles.

Catherine, 54 ans, travaille à plein temps, et son entreprise a eu besoin qu’elle soit disponible malgré les injonctions au télétravail : “Je ne pourrai pas aider ni ma fille, ni mon fils. Pourtant, les deux en auraient bien besoin… Non seulement je dois travailler, mais en plus, je ne veux plus prendre les transports en commun. Et eux non plus ! On ne va pas pouvoir se voir pendant un moment, avec tout ça ! J’ai peur que mes Petits-Enfants ne me manquent trop, mais je crois que je n’ai vraiment pas le choix.
Elisabeth, 76 ans, est pour sa part privée de ses Petits-Enfants à cause de sa santé : “Je ne suis pas en mauvaise santé, loin de là. Mais étant donné que j’ai plus de 70 ans, je suis inquiète… Je préfère ne pas prendre de risques. Cela fait déjà deux semaines que je n’ai pas vu mes Petits-Enfants (et pourtant, avec 7 Petits-Enfants, j’ai de quoi faire !), et je ne pense pas pouvoir les revoir avant au moins 3 semaines. Le temps est long quand on se languit de ses petits anges ! Je prends mon mal en patience car je sais que c’est pour mon bien, mais j’ai hâte de pouvoir les serrer dans mes bras quand même !”.

Entre Grands-Parents mobilisés et Grands-Parents privés, il n’y a qu’un pas. Car tous ont le même but : passer le plus de temps possible avec leurs Petits-Enfants – tout en gardant la santé !