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Dîner en famille : un rituel précieux

Le rituel du dîner en famille peine parfois à trouver sa place dans nos emplois du temps bien chargés. Et pourtant, ses avantages sont nombreux. Entre bilan de la journée, discussions enflammées, joie de partager un repas commun autour d’une table, etc. : tous ces petits moments sont précieux. Nous vous disons pourquoi.

 

Dîner « à la française », c’est quoi déjà ?

On a tous en tête l’image d’Épinal du repas de famille : parents et enfants sagement assis, ensemble, autour d’une table bien dressée. Pendant longtemps, et nous sommes sûrs que certains Grands-Parents parmi nos lecteurs se reconnaîtront, les enfants ne mangeaient pas avec leurs parents. Si tel était le cas, ils n’avaient pas le droit de prendre la parole à table. Les temps ont bien changé même si chez certains, par commodité ou nécessité, il est ordinaire d’avoir 2 services : celui pour les jeunes enfants, et celui pour les membres plus âgés de la famille.

Il n’empêche que ce moment commun, favorisant le dialogue entre les membres d’une même famille, n’existe pas partout dans le monde. Ni même, de plus en plus, dans de nombreux foyers en France.

Eloignement entre lieu de travail et d’habitation, embouteillages, transports en commun, activités périscolaires, bénévolat,… les occasions ne manquent pas de rentrer tard et donc de rater la cloche appelant « à table ! ». Parfois aussi, on n’en a tout simplement pas envie.

# Colette nous explique pourquoi ce repas pris en commun est important pour elle :

« Chez moi, il est impossible d’y couper : tout le monde doit lâcher son écran ou son occupation du moment. Se rassembler autour de la table quand celui qui est chargé de la cuisine appelle, est essentiel à mes yeux. J’aime voir mes enfants, et parfois leurs amis, venir s’asseoir, et discuter. J’avoue que parfois je suis un peu perdue quand ils évoquent la dernière série qu’ils ont regardée, mais ce n’est pas grave. Je savoure. »

# Alexandre, son fils lycéen, est moins enthousiaste sur le dîner en famille :

« Si parfois c’est sympa de manger tous ensemble, j’aimerais bien avoir un peu plus de liberté et ne pas être obligé, tous les soirs, d’être à table. Pouvoir prendre ce que je veux dans le frigo, quand je veux. Quand je n’ai pas envie de parler pendant le dîner, ma mère a tendance à insister lourdement. En plus, je n’ai pas le droit d’avoir mon téléphone avec moi. J’aime bien être dans une autre salle que la cuisine pour manger. »

Un bon équilibre doit être trouvé pour que les soirs de semaine ne deviennent pas tous une corvée lors du repas.

 

Mais au fait, que manger en famille, le soir ?

# L’avant : la préparation du dîner

Pour manger correctement le soir, tout est question d’anticipation. Ou pas.

En fonction des familles, on rencontre :

  • Les organisées: le programme des menus est prêt, et posé sur le frigo depuis 15 jours. Les courses sont faites. Y a plus qu’à !
  • Les « dernière minute »: la journée a été longue, les enfants ont faim et l’expriment bruyamment avec humeur. On ouvre le réfri et on se demande, bien perplexe, ce qu’on va pouvoir préparer qui, dans l’idéal, ne prenne pas trop de temps.
  • Les créatives: on compose avec ce qui passe sous la main, en tâchant de réaliser des combinaisons qui se marient bien. Ça passe la plupart du temps : les estomacs familiaux sont habitués.
  • Les adeptes de la « meal preparation »: vous avez passé votre dimanche en cuisine, mais tout est prêt pour la semaine. Plus qu’à réchauffer ou décongeler vos plats cuisinés avec amour à l’avance.
  • Les « confiantes » : un des enfants veut absolument être le cuisto du soir. Ok… on va tenter le coup.
  • Les « y a plus rien dans l’frigo !!! »: la solution est simple. Soit vous avez une supérette pas trop loin, soit vous craquez votre budget pour un repas livré (et pas très diététique), soit, c’est diète (et révolution à la maison). Promis, juré, demain on fait les courses !

# Préparer le repas à plusieurs : moment de complicité entre (Grands-)Parents et (Petits-)Enfants

A Grand-Mercredi, on aime bien l’idée de préparer le repas à plusieurs mains. Pareil pour dresser et débarrasser le couvert. Quand l’un va s’occuper de découper les légumes, l’autre va surveiller la cuisson. Chez certaines familles, le tableau des services est bien rodé. Chez d’autre, on est plus spontané. A chacune de trouver son organisation, quitte à la changer en cours d’année. Et puis, les talents des différents membres de la maisonnée trouvent à s’exprime : on échange, on apprend, on transmet.

« Comment faire une tarte aux pommes ? » ; « Ah, les courgettes, pas besoin de les éplucher ! » ; « Tu as une façon très personnelle de couper les pommes de terre, mais, pourquoi pas ! » ; « Je vais t’apprendre la recette de mayonnaise inratable que m’a apprise ma Grand-Mère ! ».

Ces instants font pleinement partie du dîner en famille et construisent la cohésion entre les générations.

# Dominique, le pro des recettes simples, faciles et rapides à préparer

« Le week-end, j’aime bien prendre mon temps pour préparer les repas, déjeuner, comme dîner. En semaine, c’est plus compliqué avec toutes mes occupations. Je n’arrive pas toujours à faire du frais parce qu’il y a le temps de cuisson et qu’on aime bien avoir notre soirée tranquille, à la maison. Ben, tant pis, hein ! Ouvrir une boîte de petits-pois n’a jamais tué personne. Après, en hiver c’est souvent de la soupe avec du pain beurré, donc c’est facile de préparer pour plusieurs jours. En été, je fais pas mal de salades fraîches, donc pas de cuisson. C’est plus pour l’entre-deux. Pour l’instant, je suis dans ma période semoule (ça cuit en un rien de temps) avec courgettes rissolées, rizotto aux tomates séchées et quiche. Une valeur sûre, ça, la quiche ! »

# Quelques idées de plats simples à concocter pour le dîner des familles pressées

Dominique évoque dans son témoignage : la quiche et les soupes.

On peut aussi penser aux :

  • gratins (courges, pommes de terre, courgettes.. en fonction des légumes de saison)
  • pizzas maison (préparer la pâte et mettre dessus ce qui fait plaisir à tout le monde)
  • salades composées froides ou chaudes (elles permettent de recycler aisément certains petits restes)
  • pâtes – grande valeur sûre chez les Enfants – agrémentées de bolognaise / carbonara / pesto, etc.
  • « tifoutous » ou « fouzytous »: quiche très personnelle composant avec les restes de la semaine. En général, ce sont les meilleures !

Et puis, surtout, ne pas complexer si le repas du soir n’est pas digne d’un chef étoilé. Tant que la nourriture est équilibrée et que les estomacs y trouvent leur compte, tout va bien. Le principal, c’est de passer un bon moment ensemble, sans prise de tête.

Vous pourrez piocher si besoin quelques idées de mets qui sont toujours gagnants chez les Enfants.

 

Dîner en famille n’est pas nécessairement un dîner de famille

# Le dîner de famille a quelque chose de plus solennel, de festif

Les repas du dimanche midi si bien chantés par Bénabar rassemblent souvent toutes les générations. Et à plus forte raison lorsqu’il s’agit d’une occasion particulière : un anniversaire, une fête traditionnelle ou religieuse comme Pâques ou Noël, des retrouvailles, des adieux… Ces événements familiaux, en France, on y tient : plus que des traditions, ce sont de véritables institutions !

Là, ceux qui reçoivent ont tendance à mettre les petits plats dans les grands, à sortir la belle vaisselle, et à passer plus de temps en cuisine en amont pour rendre l’événement inoubliable.

Tu te rappelles de la crème renversée de tata Micheline ? Et du poulet basquais de cousin Jules ? Et la petite prune de Grand-Père ? Hummmm !

Pour simplifier la logistique, il est de coutume que chacun apporte un petit quelque chose : apéro, vin, entrée, etc. Parfois, le maître ou la maîtresse de maison veut s’occuper de tout et sortir le bon vin conservé spécialement pour l’occasion.

Bref, le dîner de famille sort de l’ordinaire, du train-train quotidien et favorise les échanges intergénérationnels.

# Le dîner de famille permet, au quotidien de se retrouver : il participe pleinement à la construction de la cohésion familiale

Se retrouver autour d’une table, c’est prendre le temps de s’écouter, de se parler. Il s’agit souvent du seul moment de la journée où tout le cercle familial se retrouve. Ça a même un côté éducatif pour les enfants : mettre sa serviette correctement, la plier, demander poliment à être servi en eau, rendre service en apportant un plat ou en débarrassant. On apprend à mieux se connaître, à échanger sur ses émotions, des événements du quotidien.

Parfois, on regarde la télévision. Attention toutefois à ce que l’écran de télé ne soit pas une personne de plus dans la cuisine ou la salle à manger. Si c’est systématique, sa présence peut casser la dynamique de dialogue. Il vaut mieux éviter que la télévision ne prenne toute la place et soit toujours le centre des regards. Après, un plateau-télé devant un bon film de temps en temps, comme au spectacle, s’avère très sympathique.

# Chez Géraldine, le rituel du dîner en famille est bien rôdé.

« Chez moi, une fois que tout le monde est attablé, on fait un tour de table. Aucune obligation d’y participer. Si c’est un jour d’école, j’aime bien demander aux enfants ce qu’ils ont appris ou préféré. Quand j’étais petite, mon père nous demandait toujours si on avait eu de bonnes notes. Ça m’a marquée, mais je ne considère pas que cela soit le plus important. Chacun s’écoute et a pour consigne de ne pas directement répondre à l’autre – pas évident pour mon fils. Nous aussi, les parents, on participe. De temps en temps, on lance un jeu du style donner des noms d’animaux ou des prénoms, en prenant dans l’ordre les lettres de l’alphabet. Les enfants, même petits, adorent ! On fait aussi des concours de blagues ou des énigmes. »

 

Les prolongations du dîner de famille

Les vendredis et samedis soirs sont plus propices pour donner des suites à un dîner de famille sympathique. Tout le monde a plus de temps, est plus détendu, le rire vient plus facilement : c’est le week-end.

En fonction de l’âge des enfants et des envies de chacun on peut, par exemple :

  • Lire une histoire
  • Faire un jeu de société
  • Faire un petit spectacle : récitation de poésie, d’extraits de pièce de théâtre, chants, blagues, tours de magie, etc. Le public sera toujours enthousiaste ! Les situations plus ou moins drôles donnant souvent lieu à des fous rires.
  • Continuer les discussions autour d’un café, d’une tisane ou d’un petit verre

 

Un célèbre dîner en famille

Dîner en famille, caricature
Nous ne résistons pas à vous reproduire ici, cette célèbre caricature que l’on trouve dans tous les livres d’Histoire de France. Ce fameux dessin de l’illustrateur Caran d’Ache intitulé « Un dîner en famille », est paru dans Le Figaro du 14 février 1898. On est alors en plein dans l’affaire Dreyfus.

# Un dîner apaisé…

On peut lire sous la première illustration « Surtout ! ne parlons pas de l’affaire Dreyfus ! ». La scène est très sage : on est dans la bonne bourgeoisie parisienne. Les femmes et les hommes autour de la table regardent et écoutent tous cette recommandation du maître de maison. Les codes de la bienséance sont parfaitement respectés.

# … qui tourne au pugilat

L’image du dessous est éloquente, de même que son commentaire : « …ils en ont parlé… ». Le spectacle prête même à rire, tant la caricature est bien ficelée. On se croirait presque dans une pièce de théâtre !

Comme quoi, parfois, il vaut mieux éviter les sujets qui fâchent, ou alors savoir faire preuve du tact nécessaire pour que le repas ne tourne pas à la bagarre générale ! Au propre, comme au figuré !

 

Règles d’or du dîner en famille réussi

  • Que tout le monde participe à la préparation et/ou au rangement
  • Mettre à distance les écrans (y compris pour les adultes, oui, oui)
  • Ne pas se plaindre du menu
  • Être dans une écoute mutuelle respectueuse et bienveillante
  • Que chacun trouve son content et l’occasion de partager un moment de sa journée

Les relations mère fille, quel casse-tête ! Sans vous en rendre compte, votre bébé a grandi et pris son envol. Ce petit enfant, vous le berciez avec amour. Et la petite fille parfois boudeuse qui sautait sur vos genoux hier s’est développée. A l’adolescence, en quittant l’enfance, cela ne fut pas forcément évident. Mais elle a fini par s’épanouir et est maintenant une belle jeune femme. Elle a un travail, un homme, et vient de devenir mère. Et elle fait toute votre admiration. Quoi de plus idyllique que ce tendre tableau d’une relation mère fille apaisée ? Pourtant, tout n’est pas forcément si enchanteur. Qui n’a jamais eu un mot de travers et, hop, tout est parti en cacahuète ? Les pleurs, les cris, les claquements de porte, les (mélo)drames… Ces disputes, qui ne les a pas vécues ?

Les relations mère fille, pourquoi est-ce si difficile ?

Un puissant lien mère fille vous attache, qu’il soit fusionnel, complice, dans la rivalité, voire orageux ou même toxique. Pas facile de trouver le bon équilibre, la bonne distance. Comment donc avoir une relation harmonieuse avec sa fille ? Est-ce même possible ?

Grand-mercredi vous propose 5 conseils et des astuces à tester. Car qui ne tente rien… n’a rien !

 

Conseil n°1 : Mère et fille, communiquez !

C’est la base. En général, d’ailleurs, les disputes et mésententes viennent d’un souci de communication. C’est la source de bonnes ou de mauvaises relations. L’organisation des vacances, le prochain week-end où vous gardez vos Petits-Enfants, la date d’anniversaire du petit, quand et où fêter Noël, etc. les soucis de calendrier sont souvent à l’origine de quiproquos, de rivalités et de conflits. Mais pas que.

Et puis, parfois, la communication est complètement rompue, y compris avec son père. On ne se voit plus, on ne se parle plus. Votre fille vous met sur messagerie systématiquement. Il n’y a plus aucunes relations entre vous.

S’il n’y a pas de solution miracle à des rapports compliqués voire conflictuels, une chose est sûre : mieux vaut crever l’abcès. Quelle qu’en soit la forme, quitte à ce que cela prenne du temps. Laisser du temps au temps pour vous, comme pour votre fille peut s’avérer salutaire. Quoi qu’il en soit, pour que vous – la mère – comme votre fille, vous portiez mieux, il faudra bien que l’une de vous fasse le premier pas. Il faudra bien se demander pardon mutuellement et lever tous les sujets de discorde.

Il arrive parfois que votre histoire commune soit si compliquée qu’une tierce personne puisse être requise. Pour entrer dans une médiation, encore faut-il le vouloir et que ce désir soit présent pour chacune de vous. Les difficultés de votre relation peuvent remonter à l’enfance, au lien et à la place qui ont pu être donnés à chaque enfant dans la fratrie, au rôle joué par chacun… Bref, avoir recours à un expert, médiateur ou psychologue peut être utile dans certaines circonstances.

Un petit truc utile pour mieux communiquer entre femmes :

En communication bienveillante, il est recommandé expressément d’éviter le « tu » qui tue. « Tu as fait ceci, et cela m’a blessée » n’a pas le même impact qu’un « J’ai été blessée par tel fait, j’ai cru que… ». Ce genre de communication permet plus d’apaisement.  Il facilite aussi l’apport d’une réponse à une remarque ou question, sans jugement sur la personne en tant que telle.

Au fait, vous rappelez vous la dernière fois que vous avez dit votre amour à votre fille ? Ça vaudrait peut-être le coup d’y jeter un œil.

# Pour dire à votre fille que vous l’aimez :

  • Lui écrire une lettre. A la main. Et sur un beau papier à lettres, à l’ancienne. Plus touchant qu’un sms et plus classe qu’un message sur un répondeur.
  • Lui faire livrer un bouquet de fleurs ou une boîte de chocolats (selon ses préférences) avec un petit mot.
  • Garder ses enfants plusieurs jours d’affilée afin qu’elle puisse souffler un peu dans sa trépidante vie de femme active et de mère de famille. Préparer, avec eux, des surprises pour leur mère sur le thème de l’amour.

Conseil n°2 : Laissez votre fille vivre sa vie…

… et ses choix, même s’ils ne vous plaisent pas forcément. Surtout s’ils vont à l’encontre de tout ce que vous avez voulu lui inculquer. Regardez votre fille comme une femme adulte et une mère. Elle choisit sa façon de mener sa vie, son monde. Elle a sa propre personnalité. Et, vous le savez bien, ce chemin se plaît à faire mille tours et détours. Laissez-la donc tracer sa propre route, faire ses propres expériences, se forger ses opinions. Quitte à ce qu’elle prenne de la distance, se trompe ou s’égare (eh oui ! Dur dur de lâcher du lest !). On apprend de ses erreurs.

Votre fille saura revenir vers vous quand elle le jugera nécessaire, y compris si elle juge votre relation toxique. Et vos relations seront d’autant plus apaisées que vous aurez respecté ses décisions. C’est cela aussi accepter de voir sa fille grandir : à l’âge adulte, la laisser libre de ses choix, même s’ils ne sont pas à votre goût.

Bref, inutile pour vous de culpabiliser, les choses iront de toute façon dans le sens que votre fille a décidé. Alors, autant tout faire pour ne pas entraîner des relations conflictuelles en la matière.

# Les phrases à éviter absolument :

  • « Je te l’avais bien dit ! »
  • « Ma mère faisait comme ça »
  • « Qu’ai-je donc fait au bon Dieu pour avoir une fille comme toi ! »

Conseil n°3 : Dans votre relation, soyez force de proposition… tout en nuance

On a dit « proposez » et pas « imposez » ! La nuance est de taille. Les phrases commençant par « si j’étais toi » passent mal, en général. Et c’est normal ! Il est habituel que les filles – qui plus est lorsqu’elles deviennent mères – acceptent mal l’infantilisation.

Tout l’art de la proposition pourra consister à suggérer habilement, sur le mode de la confidence, avec un air complice, par exemple. Quel parent n’a pas fait l’expérience de voir son petit enfant, son fils casse-cou, son jeune, faire exactement le contraire de ce qu’on lui demandait ? Eh bien, plus grand, c’est presque la même chose, et votre fille n’échappe certainement pas à la règle (surtout en matière d’éducation des enfants ou de relation avec le père de son bébé). Grand-Mercredi vous conseille d’ailleurs la (re)lecture du mode d’emploi secret à destination des Grands-Parents.

# Ne dites pas… mais plutôt :

  • « Moi, je préfère… » mais « Ne penses-tu pas que… ? »
  • « Si j’étais toi, je… » mais « Que penses-tu de… ? »
  • « J’ai très envie de… » mais « N’aimerais-tu pas… ? »

Conseil n°4 : Sachez vous rendre disponible pour votre fille

Que votre fille soit accro au coup de fil quotidien, dans une relation fusionnelle, ou bien qu’elle ne décroche son téléphone que pour vous demander un service, sachez être à l’écoute de ses besoins. Des relations mère-fille épanouies reposent sur votre capacité mutuelle d’écoute des besoins, y compris ceux qui ne sont pas exprimés. Vous connaissez votre fille par cœur : vous l’avez vue grandir, s’épanouir. Vous la voyez peut-être encore comme votre petit bébé. Soyez donc à l’écoute en profondeur, prête à accueillir des confidences. Parler, s’épancher, pleurer, demander conseil, faire des reproches… la maman que vous êtes est disposée à tout encaisser. Quitte à parfois devoir sauter en urgence dans un train pour venir épauler votre enfant en détresse, que ce soit par simple amour maternel ou par devoir parental.

En revanche, pour vous occuper des Petits-Enfants, n’hésitez pas ! Ils grandissent tellement vite ! Et puis, votre fille peut avoir besoin de se retrouver en couple, de sortir voir un film ou aller au resto, de partir en week-end avec des copines, d’avoir quelques jours de vacances… Bref, de vivre sa vie de femme sans avoir à penser aux couches, petits pots et jeux à emporter pour satisfaire sa marmaille. Sans toute cette charge mentale souvent épuisante. Là, vous répondrez toujours prête. (Enfin, presque !)

A (re)lire, nos meilleures propositions d’activités à faire avec vos Petits-Enfants pendant les vacances.

# L’attirail de la super maman / Grand-Mère :

  • Avoir dans son sac à main une mini trousse à pharmacie en cas de petit bobo (arnica, pansements, pince à épiler, spray désinfectant)
  • Garder, encore dans son sac à main, de quoi grignoter pour les petites faims des Petits-Enfants
  • Disposer – toujours dans son sac à main, qui devient de plus en plus gros – d’un petit carnet et de 2-3 crayons pour les moments où les Petits-Enfants doivent attendre et s’impatientent bruyamment (dans une queue, lors d’un trajet en bus ou voiture, etc.)
  • (oui, une quatrième astuce, et alors ?) Avoir – vous savez où – son téléphone toujours bien chargé et à portée de main pour répondre aux inquiétudes de votre fille sur la santé de sa progéniture : ah ! l’amour maternel !

Conseil n°5 : N’hésitez pas à vous souvenir des belles choses… et à en construire de nouvelles !

Vous avez peut-être, année après année, méthodiquement collé des photos dans des albums pour garder les plus beaux souvenirs de votre vie de famille. Pour les plus modernes, lesdites photos sont toutes stockées à gauche et à droite sur différents supports numériques, y compris de petits films. Ces images sont un reflet du monde que vous vous êtes construit. Faire du tri sur son disque dur peut être l’occasion de retrouver de vieilles photos et de vouloir les mettre en forme dans un album, de les partager à d’autres personnes, de les montrer à vos Petits-Enfants. Voilà une belle occasion de renouer des liens.

La balade à poney quand votre fille avait cinq ans, quand elle s’est cassé le bras à onze, ou encore, son maquillage tout coulé d’avoir tant ri et pleuré lors d’un réveillon familial… Vous replonger dans ces souvenirs heureux, parfois cocasses, peut vous fournir l’occasion de vouloir en construire de nouveaux, tout aussi profonds, avec votre fille. Ces moments de complicité ne pourront que renforcer vos rapports, au-delà de l’âge et de la distance. Quoi de mieux que de se (re)forger des souvenirs à deux pour avoir des relations mère fille sereines et apaisées ?

# Activités mères-filles à faire exclusivement à deux (entre femmes !) :

  • Faire un shooting photo (super souvenir et superbes photos faites par un pro !)
  • Aller faire du shopping (les magasins ont rouvert ! A l’assaut !)
  • Aller voir une expo, un film ou une pièce de théâtre (pareil, faut soutenir la Culture !)

Mère et filles, vous êtes des femmes, toutes singulières et uniques. Nous espérons que ces quelques conseils vous permettront de poursuivre ou de faire repartir votre histoire commune sur les bonnes bases d’une relation plus saine et apaisée.

Et pour aller plus loin dans les relations de famille difficiles, où il n’est pas toujours aisé de trouver sa place, Grand-Mercredi vous propose de poursuivre avec la lecture de conseils pour mieux supporter les membres de sa famille.

Les quelques textes qui suivent ont tous un point commun : ils célèbrent l’amour de Grands-Parents pour leurs Petits-Enfants. Pour un anniversaire, Noël, à l’occasion de fêtes, pour accompagner un cadeau… rien n’est trop beau pour une Mamie ou un Papy lorsqu’il s’agit de vouloir faire plaisir. Et pourquoi pas ces poèmes de Grands-Parents ?
Comment déclarer son amour à ses Petits-Enfants ?
Ces textes à l’intention d’un petit-fils ou d’une petite-fille, ces poèmes de Grands-Parents à destination de leurs Petits-Enfants, voilà des mots doux qui resteront toujours des cadeaux intemporels, gravés dans leur cœur, une fois devenus adultes.
Parce qu’il est parfois bien difficile de trouver les bons mots, les expressions justes pour le dire, voici donc de l’inspiration, à distribuer, déclamer, réécrire. Sans modération.

 

Poème d’une grand-mère à ses Petits-Enfants

L’amour d’une grand-mère, est indicible.
Tout comme celui de votre maman ou de votre papa.
Je veux des souvenirs avec vous,
Des images joyeuses, des moments inoubliables.

Ô, mes chéris !
Je veux construire pour vous ces souvenirs
Ces moments merveilleux.
Voilà mon seul véritable souhait !
Je me souviens de votre premier anniversaire,
Et de tous les suivants.
Je souris toujours en songeant à la vie
Qui se dégage de vous.

Si je suis la gardienne de vos cœurs
Je ne veux que votre bonheur.
Partout, j’irai chercher votre cœur
Pour vous serrer fort dans mes bras.
Et pour que vos nuits soient paisibles,
Je dormirais près de vous.

Mes petits loups,
Je vous aime passionnément,
Je vous aime plus que tout !

Votre grand-mère chérie

 

Simple message d’un grand-père

Ma plus belle histoire d’amour,
C’est vous, mes Petits-Enfants.
(Mamie et maman ne m’en tiendront pas rigueur)
Ma plus grande réussite,
C’est encore vous, mes chéris.
Mes plus beaux souvenirs,
C’est avec vous, en famille.
Avec vous, tous mes vœux les plus chers se réalisent.
Si seulement je pouvais vous serrer dans mes bras,
Tous les jours, année après année !
Parfois je n’ose pas, je peux paraître un peu bougon…
Alors, même si mes mots sont maladroits,
N’ayez qu’une certitude, mes amours :
Votre Grand-Père vous aime tendrement.

Papy Michel

 

Petit poème exprimant l’amour de grands-parents

Chers petits anges,
Aujourd’hui, nous sommes bien heureux, très joyeux.
Nous vous aimons tellement !
Nous voudrions que le monde entier le sache !
Vous apportez tant de gaîté dans notre vie,
Nos cœurs battent au rythme de vos rires
Comme de vos peines.

Quand on voit vos petits yeux remplis de bonheur,
Notre cœur se gonfle de chaleur, d’une lumière qui déborde.
Votre présence, vos rires, vos câlins,
Sont toute notre richesse, les plus beaux cadeaux :
Et cela vaut bien plus que tout l’or du monde.

Très chers amours, nous ne souhaitons qu’une chose :
Qu’ensemble, vous, et nous, vos Grands-Parents,
Continuions à écrire cette belle histoire jour après jour !
On se voit très bientôt à Noël : que de réjouissances en perspectives !

Granou et Papy

 

Avec la pandémie, même si le rythme des vaccinations s’accélère, pas évident pour les Grands-Parents de rencontrer physiquement, en vrai, leurs Petits-Enfants. Et quand la distance s’en mêle… Bref, tous les Grands-Parents qui sont en manque de revoir et de serrer dans leurs bras leurs Petits-Enfants, restent connectés, ou peuvent se préparer à une grande sortie en famille.

 

Poème d’amour d’une grand-mère pour sa petite-fille

Ma petite-fille chérie, mon chaton, mon trésor, voici un petit poème, rien que pour toi.
J’espère que tu en retiendras quelques mots, quelques citations.

Quelle chanceuse je suis !
Quel bonheur de t’avoir,
De pouvoir enfin te prendre dans mes bras,
De pouvoir enfin t’embrasser
Après tant de semaines de séparation.
Parfois, j’envie tant ta mère, mon enfant !

Quelle joie de pouvoir exécuter avec toi
Ces mille petits riens du quotidien :
Observer une fourmilière, préparer un gâteau,
Faire les folles, jouer aux cartes,
Sortir le chien, se raconter des blagues,
Se prendre en photo, lire…
Comme je les ai attendues ces vacances avec toi !

J’adore tant te regarder grandir,
Pas trop vite, s’il te plaît, ma chérie !
J’adore quand tu m’appelles « Mamie », « Bonne-Maman »,
Jamais je ne me lasserai de toi, mon rayon de soleil.

Ta Mamie qui t’aime fort fort fort !

 

Poème pour mon petit-fils

Mon petit-fils adoré,
J’ai tout oublié le jour où tu es entré dans ma vie ;
Et je ne manque aucun de tes anniversaires.
J’ai tout oublié quand je t’ai serré dans mes bras pour la première fois ;
Et ta mère a pu voir l’intense émotion qui m’a saisie.
J’ai tout oublié quand tu m’as faite Grand-Mère ;
Tu étais et es toujours, un de mes souhaits les plus chers.

Tu m’as transformée, renouvelée tout entière !
J’ai réappris à vivre et à sourire,
A chantonner pour toi, à imaginer l’avenir avec toi,
Les fêtes et les cadeaux que je te ferai.
J’ai réappris ces jeux de mon enfance,
J’ai ressorti mes vieux albums pour toi.
Et j’ai repris ma plume pour t’écrire ce message.

Mon petit-fils chéri,
Tu es mon essentiel, tu m’es si précieux,
Tu es mon obsession, ma passion.
Et mon affection t’est toute acquise.
Ô, petit-fils d’amour,
Tu es ma raison de vivre.
J’ai tout oublié mais… pas de te dire encore et toujours,
Que je t’aime, que ta Mamou t’aime.

 

Toute l’équipe de Grand-Mercredi espère que ces quelques poèmes de Grands-Parents seront pour vous, Grands-Parents, mères et pères, une source d’idées pour les futures cartes que vous écrirez à un enfant. Il suffit de voir sa joie quand la boîte à lettres contient une enveloppe pour lui ! Alors, pourquoi attendre ? Vous pourrez même trouver ici un support imprimable. Entretenir une petite correspondance (lettre, poésie, dessin, carte postale…) resserre les liens de famille année après année et réjouit les cœurs.

Voici LA question que chaque Belle-Mère (ou future Belle-Mère) se pose : son gendre peut-il être parfait… pour elle ? Le gendre idéal existe-t-il ?
On est arrivé à une conclusion qui fait l’unanimité chez toutes les Grand-Mères : le gendre idéal cuisine healthy depuis qu’il a lu cet article sur la cuisine, découpe le poulet dominical comme personne, fait rire à gorge déployée, sait faire la différence entre un melon pas mûr et un melon à point, et donc… n’existe pas !

La preuve par 5 :

Aucune Grand-Mère n’a de gendre idéal !

  • Il a beau dire qu’il est le roi du barbecue, il aura toujours besoin de son Beau-Père pour l’aider à « faire de la bonne braise ». Beau-Papa est l’Empereur du barbecue réussi, qu’on se le dise !
  • Même s’il fait le marché à votre place, il vous rapportera toujours une botte de radis en trop, des œufs pas bio (alors que c’était écrit spécifiquement sur la liste), et des cerises du Costa Rica (SOS empreinte carbone). Peut mieux faire… même si c’est l’intention qui compte.
  • Il vous offre des fleurs pour chaque anniversaire mais… 5 ans après et 1000 indices subtils plus tard, il n’a toujours pas compris que les dahlias roses, ce n’est définitivement pas votre truc !
  • La dernière fois qu’il a tenté une blague, vous vous êtes dit (en simulant un rire poli) qu’il avait bien des qualités mais que l’humour et lui, ça faisait 4… Même les blagues du petit dernier sont mieux ajustées !
  • Il a beau emmener tous les cousins faire des tours dans sa superbe Mini, il ne manque jamais d’écraser vos plates-bandes entretenues avec amour et passion grâce à ce tuto sur potager et herbes aromatiques, d’un coup de marche arrière.

A bien y regarder, vous trouvez toujours à redire, n’est-ce pas ?

Si vous aviez le choix, quelle qualité (de plus) donneriez-vous à votre gendre parmi celles-ci ?

  • l’adresse : c’est simple, il sait tout faire de ses 10 doigts. Petits comme gros travaux, il connaît le nom de toutes les outils et de la moindre vis dans votre remise. Et il sait en faire bon usage !
  • la disponibilité : il est toujours prêt à donner de son temps pour dépanner, y compris quand il s’agit de déboucher les toilettes. S’associe bien avec le côté bricoleur.
  • l’écoute : quand on lui adresse la parole, il est vraiment présent, et cela se voit à son regard, à sa posture. Très agréable.
  • la générosité : il ne compte pas son argent pour satisfaire les petits caprices des uns et des autres – il en a les moyens mais sans être ostentatoire.
  • l’humour : ses blagues sont inénarrables et authentiques. On en redemande sans cesse. Il a cette forte capacité à dédramatiser des situations compliquées.
  • la patience (ou « zénitude ») : même si on lui raconte 15 fois la même histoire, qu’on va mettre 2 heures à se préparer au lieu de 10 minutes, ou que la séance shopping s’étire sur la journée entière (c’est déjà un saint de vous avoir accompagnée, reconnaissons-le), il ne bronchera pas.
  • le pragmatisme : s’il y a un problème, c’est qu’il y a une solution. Voilà sa doxa. A partir de là, il sait mettre en œuvre ce qu’il faut pour sortir de toutes les situations. En plus, il le fait avec tact et réalisme.

Le Beau-Fils modèle est-il un mythe ?

Alors oui, le gendre parfait – comme l’homme parfait – est un mythe ! Et comme tous les mythes, on se plaît à les mettre en scène sur petit et grand écran. Mais comme chaque Grand-Mère l’apprend à ses filles et Petites-Filles : le bonheur n’est pas dans la recherche de la perfection (quoique, allez voir ce qu’en pensent les gendres !) mais dans la tolérance de l’imperfection. Et c’est bien pour cette raison que, pour rien au monde, on n’échangerait nos gendres ! Et puis, le principal, c’est qu’il rende votre fille et vos Petits-Enfants heureux. Le reste… on s’en accommode !

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La place des Grands-Parents, dans la famille et dans la société, n’est plus à prouver. Les Grands-Parents ont des droits, souvent ignorés. En cas de conflit intra familial, de séparation, de divorce des parents, etc., il est possible, malgré tout, pour les Grands-Parents, de continuer à voir leurs Petits-Enfants. Si la médiation ne suffit pas, ils peuvent saisir un juge afin d’obtenir un droit de visite et d’hébergement de leurs Petits-Enfants. Mise à jour sur ces démarches.

 

Quand les relations familiales sont difficiles voire rompues entre un enfant et ses ascendants

Les relations familiales sont parfois difficiles à gérer. En particulier, lorsque des conflits interviennent entre différentes générations, ou entre une même génération. Séparation, divorce, recomposition familiale, déménagement, situation sociale compliquée, deuil… Les raisons ne manquent pas pour que les liens familiaux intrinsèques entre des Grands-Parents et leurs Petits-Enfants se distendent, voire se rompent volontairement.

Regardons ce que dit la Loi et comment il est possible, autant que faire se peut, de rétablir un semblant de normalité face à ces situations douloureuses, ne laissant personne indifférent, Grands-Parents, parents ou Petits-Enfants.

Les droits des Grands-Parents : ce que dit la Loi

L’article 371-4 du Code civil est on ne peut plus clair : il dispose que tout enfant a le droit d’avoir et d’entretenir des relations personnelles avec ses Grands-Parents. Il s’agit de pouvoir créer un lien affectif entre eux. Mais la vie fait parfois que, entre la théorie et la pratique, les choses sont plus compliquées. Légalement, les Grands-Parents détiennent :

  • un droit de visite (une journée par mois, une après-midi…),
  • un droit d’hébergement (temps plus long avec les Petits-Enfants car il comprend au moins une nuit),
  • un droit de correspondance (par courrier, téléphone, Internet…).

Tout cela leur permet réciproquement d’avoir cette relation personnelle autorisée et même voulue par la Loi. A moins qu’on n’y fasse obstacle. Ce fut le cas, par exemple lors des confinements à l’occasion de la crise liée au coronavirus.

L’intérêt des Petits-Enfants, une priorité qui peut se substituer aux droits des Grands-Parents

Quelle que soit la solution que vous parviendrez à trouver entre Grands-Parents et le père ou la mère de vos Petits-Enfants, c’est toujours l’intérêt de l’enfant qui est pris en compte vis-à-vis de ses ascendants.

Ici, l’intérêt de l’enfant se caractérise comme étant le meilleur choix pour le bon développement physique et mental du Petit-Enfant concerné.

Si un arbitrage judiciaire s’impose (voir infra), le juge aux affaires familiales (JAF) a toute latitude pour refuser que les droits des Grands-Parents soient pleinement appliqués dans les cas suivants :

  • Le Petit-Enfant s’oppose à voir ses Grands-Parents.
  • La relation entre parents et Grands-Parents est trop conflictuelle. Un droit de visite exposerait l’enfant à un climat tendu en permanence.
  • Une mise en danger de l’enfant au contact de ses Grands-Parents (Grands-Parents estimés violents, alcooliques, atteints d’une pathologie mentale, etc.).
  • Des Grands-Parents incapables de s’occuper de leur Petit-Enfant pour divers motifs, comme un handicap important ou des problèmes financiers.

Les solutions pour faire entendre ou rétablir les droits des Grands-Parents

1- Le conseil de famille : pour trouver une solution consensuelle

Pour mettre les choses à plat, et avant d’enclencher une procédure judiciaire longue, fastidieuse, douloureuse, réunir un conseil de famille peut être une bonne option. Il faut, pour que cela fonctionne que tout le monde soit d’accord avec la démarche et soit prêt, le cas échéant, à faire quelques concessions.

Grands-Parents, père et mère, Petits-Enfants s’ils sont en âge de comprendre les enjeux, et même des membres élargis (un beau-père ou une belle-mère dans le cas de familles recomposées, des frères et sœurs) se réunissent et discutent le plus calmement possible. Le but est de trouver une solution amiable face à une situation qui manque de sérénité.

Pour que les choses se passent le mieux possible dans le cadre d’un conseil de famille, Grand-Mercredi vous suggère de répartir les rôles et de se mettre d’accord sur des règles préalables afin que chacun puisse prendre la parole sans être interrompu. Egalement, mieux vaut se trouver dans un lieu neutre : éviter le domicile d’une des parties en conflit.

En cas d’échec et d’absence de dialogue et/ou de compromis pour trouver une issue amiable, la médiation familiale est une autre option possible. Mais il faut accepter qu’un inconnu mette son nez dans des affaires personnelles voire intimes.

2- La médiation familiale : quand un œil extérieur est nécessaire

Avant d’aller au tribunal et de solliciter des avocats, passer par un tiers professionnel, impartial et indépendant peut être la bonne solution. Le but d’user d’un intermédiaire est de pouvoir, dans un lieu neutre, trouver un terrain d’entente et un dialogue constructif. La médiation n’a donc pas lieu au domicile des requérants. Le médiateur entend d’abord les parties séparément. Ensuite, elles se rencontrent en sa présence.

L’aide juridictionnelle ou certaines assurances permettent de prendre en charge les frais de ce service payant.

Par la suite, le JAF peut donner une valeur juridique aux décisions choisies, qui prennent alors valeur d’autorité. Encore une fois, pour que ce dispositif fonctionne, il faut que tous souhaitent une amélioration du contexte. Si passer par un tiers n’est pas une obligation, cela demeure plus simple pour gérer un conflit que d’aller directement au tribunal.

3- La saisine du juge aux affaires familiales (JAF) : quand une décision de justice s’impose

Avant de s’engager dans une procédure, il faut bien avoir en tête qu’elle dure longtemps, en général 3 ans. Cela peut nuire à l’équilibre des parties, y compris des Petits-Enfants. Cet acte n’est donc pas à prendre à la légère. De plus, cela a un coût. Et si l’une des parties fait appel du jugement, tout sera à recommencer… La justice prend son temps.

# Prendre un avocat spécialisé en droit de la famille pour mieux comprendre les droits des Grands-Parents

Il faut impérativement prendre attache auprès d’un avocat spécialisé. C’est indispensable avant toute saisine du tribunal judiciaire de la juridiction dont dépendent les Petits-Enfants. Sa présence est obligatoire. C’est lui qui conseillera et aidera à constituer le dossier, à rassembler les pièces nécessaires.

# La rencontre avec le JAF

Dans ce type de procédure, ce sont les parents, père et mère, qui doivent apporter la preuve qu’une relation personnelle de leurs enfants avec les Grands-Parents pourraient avoir un effet néfaste.

Le juge seul décide des dispositions qui lui semblent s’imposer en fonction des éléments apportés. La comparution de chacune des parties est nécessaire. L’audition d’un petit-fils ou d’une petite-fille aussi, s’ils sont en âge de l’être.  Le recours à des expertises psychologiques et des enquêtes sociales également. Cela a un côté intrusif auquel aucune des parties ne peut se soustraire.

Encore une fois, tout jugement est pris uniquement dans l’intérêt de l’enfant et au cas par cas. Il peut évoluer au cours du temps et donc être revu à l’avenir si nécessaire. Par exemple, sur une durée donnée, le JAF peut décider que le droit de visite des Grands-Parents s’applique un mercredi après-midi par mois. Il peut ensuite l’élargir à un droit de garde d’un week-end par mois. Dans le cadre de familles recomposées, le juge peut décider que le droit de visite des Grands-Parents s’applique en même temps que celui du parent n’ayant pas la garde de ses enfants. Cela permet de simplifier les choses et de ne pas complexifier davantage les emplois du temps de chacun.

# Que faire si les parents ne respectent pas la conclusion du juge et font obstacle aux droits des Grands-Parents ?

La « non-représentation d’enfant » est un délit, selon l’article 227-5 du Code pénal. Les Grands-Parents sont en droit de porter plainte en produisant la copie de la décision judiciaire.

Les Grands-Parents ont aussi des obligations vis-à-vis de leurs Petits-Enfants

On a tendance à l’oublier, mais en droit français, droit rime souvent avec obligation. En l’espèce, les Grands-Parents ne sont pas exemptés de devoirs si les parents de leurs Petits-Enfants font défaut d’une manière ou d’une autre. Le Code civil prévoit cela. Voici quelques exemples de situations où les Grands-Parents doivent faire face à leur responsabilité :

  • Si les parents ne parviennent pas à subvenir aux besoins essentiels de leurs enfants. Une pension alimentaire peut être mise à la charge des Grands-Parents au titre de la solidarité familiale. Cela ne concerne toutefois pas les frais d’éducation.
  • Si les parents sont déchus (temporairement ou non) de leur autorité parentale.
  • Si les deux parents de l’enfant disparaissent et qu’il devient orphelin. Les Grands-Parents deviennent tuteurs de ce dernier et doivent gérer toute son éducation et ses biens.

Dans tous les cas, il est important que chacun soit au courant de ses droits. Il est aussi surtout nécessaire que chacun agisse en faveur de l’intérêt de l’enfant et non pour son propre plaisir. A chacun, Grands-Parents, comme parent(s), d’entendre raison et de faire preuve de responsabilité. Pour le bien des enfants.

A l’heure actuelle, on a souvent tendance à s’arrêter sur le négatif dans les relations humaines et familiales. Il suffit d’effectuer une requête sur un moteur de recherche pour se rendre compte que les témoignages abondent en ce sens. Les relations entre Belle-Mère et Belle-Fille n’échappent pas à la règle. Et pourtant… tout peut très bien se passer entre elles. Témoignage de Jocelyne en ce sens.

« J’aime ma Belle-Fille comme ma propre fille »

Suis-je la seule à en avoir assez de lire des articles qui racontent les relations difficiles qu’entretiennent certaines mères de famille avec leurs Belles-Filles ?

De mon côté, c’est tout l’inverse. J’aime ma Belle-Fille comme ma propre fille. Je l’ai toujours aimée. Dès le premier jour, je l’ai considérée comme ma propre fille moi qui n’ai qu’un seul fils, Julien.
Le jour où Julien m’a présenté celle qu’il finirait par épouser quelques temps plus tard, j’ai tout de suite compris qu’elle était géniale. Ravissante, souriante et très à l’aise. Mais pas trop d’ailleurs. C’est ce qui m’a plu tout de suite chez Marie.
Quelques jours après l’avoir rencontrée, j’avais dit à mon mari que Julien l’épouserait. Il m’avait pris à l’époque pour une illuminée. Pourtant j’en étais convaincue. C’est l’instinct maternel. J’avais raison du reste, puisque Julien a fini par lui demander sa main moins d’un an après l’avoir rencontrée.

Activités entre Belle-Mère et Belle-Fille sans anicroche

Elle est géniale, je vous le redis. Et on s’entend à merveille.
Des après-midi shopping entre filles, des virées chez le coiffeur, des manucures… on fait ce genre d’activités ensemble, en toute simplicité et complicité.
Je fais avec elle tout ce que je n’ai jamais pu faire avec mon fils. Elle est comme la fille que je n’ai jamais eue.
De son côté, je crois qu’elle est heureuse pour Julien, que nous nous entendions si bien.

Une Belle-Fille qui favorise les relations d’une Grand-Mère avec son Petit-Fils

J’ai hâte évidemment qu’ils puissent avoir un autre enfant. Car j’ai oublié de vous dire que je suis l’heureuse Grand-Mère d’un petit Hector. Et, en tant que Grand-Mère je suis comblée. Ma Belle-Fille me laisse profiter de mon Petit-Fils autant que je le souhaite. En même temps, je ne suis pas surprise. Elle a toujours fait preuve de générosité. Et Hector, du haut de ses 3 ans, me le rend bien !

Des relations sincères, mais pas naïves pour autant

Alors quand je mesure au quotidien la chance que j’ai d’avoir une Belle-Fille aussi formidable dans ma vie, je me demande comment, en 2020, on peut encore penser qu’on s’entend forcément mal avec sa Belle-Fille.
Je ne suis pas naïve pour autant. Et bien entendu, il y a des familles où les relations doivent-être compliquées.
C’est assez logique quand on y pense. La mère veut le meilleur pour son fils et ne voudra pas qu’il lui échappe. De l’autre côté, la Belle-Fille veut profiter de son mari, sans forcément avoir sa maman dans les pattes. Cela se comprend, des deux points de vue.
Mais, en résumé, moi, j’ai la chance de ne pas connaitre ces situations conflictuelles : bien au contraire.

Même si je n’oserai jamais le lui dire par timidité, je dois beaucoup à Marie. Et, en un sens, je l’admire aussi. J’admire sa jeunesse, évidemment, mais surtout c’est sa spontanéité que j’aime. Et même à mon âge, je continue de m’en inspirer c’est vous dire ! Et puis, elle a su prendre le cœur de mon Julien : elle est forcément quelqu’un de bien.

Pour aller plus loin sur les relations de famille, Grand-Mercredi a aussi exploré comment cela peut se passer avec les gendres (il n’y a pas que les Belles-Filles !). Parfaites ou non, il y a toujours à découvrir (et à améliorer avec bienveillance) dans les relations humaines.

Si la rentrée des classes est toujours un grand moment dans la vie des enfants, c’est aussi l’occasion de (re)prendre de bonnes habitudes, et pourquoi pas d’en instaurer de nouvelles. Voici donc, en exclusivité, nos techniques révolutionnaires pour que cette rentrée se passe le mieux possible pour vous et vos enfants / Petits-Enfants. Survivre à la rentrée, c’est possible !

Les 3 meilleures résolutions pour survivre à cette rentrée :

1/ Faire passer le « contrôle technique » à sa famille

Autrement dit, bien mettre les pendules à l’heure en terme d’organisation, de système de garde, de règles de vie… Il faut que les choses soient au clair pour tous le monde et que les différents emplois du temps – et déplacements qui vont avec – soient bien calés.

Quelle Grand-Mère n’a pas eu la « joie » d’être prévenue à la dernière minute d’un besoin urgent de sa présence parce qu’on ne peut pas faire autrement ? Maintenant, c’est « niet! ». Ce n’est pas parce qu’on est une super Grand-Mère qu’on est forcément dispo H24 (et taillable et corvéable à merci). Donc, apprendre à dire « non » – même si cela peut être dur les premières fois.

2/ Oser innover en cuisine

Arrêter de vivre sous l’emprise des menus imposés par les enfants / Petits-Enfants. Les légumes, c’est bon et ça existe ! Pas besoin de toujours acheter la paix sociale en cuisinant des pâtes tous les soirs. C’est savoureux, mais on peut aussi varier les plaisirs. Et puis, le goût, ça s’apprend ! 

Sinon, ok, une fois de temps en temps, sortir un plat tout préparé surgelé ou du traiteur du coin, ça peut rendre service. Mais on a dit, « de temps en temps » !

3/ Mettre définitivement fin aux guerres froides et sournoises (si, si, on sait) :

  • Avec les autres Grands-Parents de vos Petits-Enfants. Sans quoi, à force de toujours faire mieux, vous allez récupérer les terreurs  pour 100 % des vacances. Un peu, bien sûr et avec plaisir, mais tout le temps… Au secours !!!
  • Avec la nounou ou autre système de garde alternatif. A force de la critiquer, votre Belle-Fille risque de  vous proposer de garder le petit tous les jours et d’aller chercher les grands à l’école. Quand on veut avoir une vie à côté de son rôle de Grand-Parent, c’est moyen.
  • Avec les initiatives de votre Belle-Fille comme : raser les cheveux de son bébé pour que ça repousse plus vite, passer au végétarien votre Petite-Fille de 2 ans, dormir avec ses 3 enfants… ON NE DIT RIIIIIIIIEN – mais on n’en pense pas moins !

Autres éléments pouvant vous permettre de survivre à cette rentrée

# Aborder différemment ses trajets et sorties du quotidien

Voilà une approche un peu ludique qui peut vous permettre de rompre avec la monotonie du quotidien et d’y mettre une approche ludique. Créez dans votre ville une liste de 5 promenades inédites et allez-y avec vos Petits-Enfants un mercredi après-midi, par exemple. 

Grand-Mercredi s’est prêté au jeu pour Paris avec :

  • La première boulangerie de la ville : au Petit Versailles du Marais ( 4ème) – 1850.
  • La rue la plus étroite : la rue du chat qui pèche ( 5ème) 
  • La plus petite maison  : 39 rue du château d’Eau (10ème) 
  • La place la plus fleurie : le jardin du Luxembourg (6e) 
  • L’arbre le plus haut de la ville : un platane d’Orient plus que centenaire veille sur le parc de l’hôtel de Villeroy (ministère de l’Agriculture)

# Instaurer ou réinstaurer des rituels… et que chacun s’y tienne pour mieux survivre à la rentrée

Voici quelques pistes de rituels familiaux qui, selon leur moment dans la journée, peuvent bien rendre service :

  • Avoir un tableau des services : les enfants / Petits-Enfants ne sont pas des pachas. Chacun peut mettre la main à la pâte, avec des tâches adaptées à son âge. S’occuper de la table du petit-déjeuner, mettre le linge à sécher, mettre le couvert, aider le petit dernier à s’habiller et se brosser les dents, etc.
  • S’intéresser à ce que les enfants font à l’école, non pas en leur demandant systématiquement leurs résultats, mais ce qu’ils ont appris et ce qui leur a plu.
  • Avoir un temps pour chaque enfant. Temps de lecture, temps de cuisine, temps du bain… à vous de voir quel est le moment le plus approprié. Chaque enfant a besoin de se sentir entouré et aimé dans sa particularité, qu’il soit tout-petit ou ado feignant l’indifférence face à ces contingences affectives.

Enfin, pour les Grand-Mères qui prennent tout à cœur, et qui souhaitent que la rentrée de leurs Petits-Enfants se passe au mieux…

…dites définitivement au revoir à tout ce que vous détestez chez vous. Qui dit rentrée dit bonnes résolutions. Et si possible, les tenir au-delà de la première semaine de septembre. On tente jusqu’aux vacances de la Toussaint cette fois ? (ou même delà, soyons fou !)

Listez donc méticuleusement sur une feuille de papier les points de votre personnalité qui vous irritent comme :

  • déplacements : anxiété dans la rue de stade 10 quand vous avec un Petit-Fils en trottinette, un bambin qui ne veut pas marcher, et un autre qui traverse en courant et sans regarder
  • mode : obsession des cols ronds pour vos Petits-Enfants, et en particulier de cheveux bien courts pour les Petits-Fils et d’élastiques roses pour les Petites-Filles
  • péché gourmand : gala au chocolat blanc et petit cœur au chocolat (pas plus d’une fois par mois)
  • boisson : dire non à la tentation pour le 3ème verre de vin rouge du mercredi soir après vous être occupée de vos Petits-Enfants toute la journée (on a dit 2)

Sinon, vous avez aussi le droit de prendre du recul, d’être naturelle, et de vous dire que vous ferez de votre mieux pour survivre à cette rentrée. Tout cela pour le bien de vos Petits-Enfants et de leur équilibre familial. Mais sans oublier le vôtre !

Les beaux jours sont (enfin) là ! Et on en profite pour se retrouver en famille le temps d’un week-end ou de vacances. A Grand-Mercredi, vous le savez, nous aimons jouer. Et… plus on est de fous, plus on rit ! C’est une façon bien charmante de renforcer les liens et de créer de nouveaux souvenirs en commun. Pour ce faire, multiplier les parties de jeux et activités à faire tous ensemble, en mélangeant les générations, nous semble tout à fait adapté. Et s’il n’est pas toujours évident de trouver son bonheur, voici un petit coup de pouce qui va vous inciter à jouer jusqu’à ne plus vous arrêter… Voici donc nos 8 idées de jeux à décliner en famille, pour le plaisir des grands et des petits.

Jeux en famille à réaliser en équipes

1- LES AMBASSADEURS

Un jeu de mime aussi amusant qu’intelligent, où deux équipes s’affrontent en faisant deviner à leurs coéquipiers les mots donnés par les adversaires. Ces mimes peuvent être un personnage célèbre, une expression connue ou le titre d’un grand film.

Temps de mime : maximum 2 minutes. Après, c’est perdu ! Se munir d’un sablier ou prendre le timer d’un smartphone. Certains Petits-Enfants adorent se faire les gardiens du temps.

Nombre de joueurs : plus on est de fous, plus on rit !

La variante en mode « Time’s up » est aussi sympathique à faire comme jeu en famille. On commence par une définition du mot à faire deviner, puis juste un seul mot pour faire deviner ledit mot, et enfin, le mime. Vous suivez ?

2- LE PICTIONARY EN PLEIN AIR : JEU INDEMODABLE

Il y a des jeux dont on ne se lasse pas. Celui-ci fait appel à la créativité de chacun et c’est ce qu’il faut pour que tout le monde s’exprime !

  1. Récupérez du papier de brouillon ou une vieille nappe en papier et fixez-la à un mur avec  du ruban adhésif.
  2. Créez deux équipes. Chaque équipe doit se donner autant de petits mots à dessiner que de joueurs.
  3. Au sein de chaque groupe, un joueur doit faire deviner son dessein à ses coéquipiers. L’équipe adverse s’assure que le temps imparti est respecté et peut même chercher à déconcentrer ses adversaires…

Temps de la devinette : 2 minutes maximum, après c’est perdu !

3- LE CADAVRE EXQUIS

Rien de sanglant ni de morbide malgré un titre de jeu un peu racoleur.

Vous avez besoin d’une feuille de papier et d’un stylo.

  • Le premier joueur écrit sur une ligne le début d’une phrase et écrit 1 ou 2 mots sur le début de la ligne suivante. Il plie la feuille pour que le joueur suivant ne puisse pas lire ce qu’il a écrit, hormis le début de la ligne.
  • Le joueur suivant complète à son idée et, pareil, laisse 1 ou 2 mots sur le début de ligne qui suit. Il replie.
  • Et cætera jusqu’à ce que tout le monde ait écrit.
  • Ensuite, on déplie la feuille et on lit le texte ainsi composé.

Cocasse, sans queue ni tête, ridicule ou décadent, quel que soit le résultat de votre chef d’œuvre, grosse rigolade assurée au moment de la lecture.

4- LE « KEM’S » : UN DES NOMBREUX JEUX DE CARTES A DECLINER EN FAMILLE

Pour jouer, vous devez être un nombre pair car vous êtes en équipes de 2. Un jeu de cartes classique est aussi requis.

Discrètement, vous devez tout d’abord vous mettre d’accord sur un code (geste, mot, etc.) qui sera le signal pour que votre partenaire dise le mot magique « kem’s ».

Tout le monde s’installe confortablement autour d’une table ou assis en tailleur dans l’herbe. Vous ne pouvez pas être à côté de votre binôme. En fonction du nombre que vous êtes, des cartes du jeu ont été prélevées et mélangées afin que tout le monde dispose de 4 cartes en main. Ainsi, si vous êtes 6 à jouer, il vous faudra 24 cartes, composées, par exemple, de tous les as, rois, dames, valets, 10 et 9.

Un premier joueur fait passer une carte à son voisin de gauche. Qui lui-même, va en faire passer une à son voisin, etc. Quand vous avez 4 cartes identiques, par exemple, les 4 valets, en mains, vous devez faire votre signal. Si votre partenaire le voit / l’entend, il crie « kem’s ! » et, si vous avez effectivement 4 cartes identiques en main, c’est gagné. Mais… c’est compter sans la vigilance des adversaires qui peuvent surprendre votre petit manège. Dans ce cas, un opposant zélé pourra crier « contre kem’s ! » AVANT que votre binôme n’identifie votre signal. Dans ce cas, vous avez perdu, et l’équipe ayant crié « contre kem’s ! » marque le point.

Durée du jeu : se mettre d’accord sur le nombre de points à atteindre par équipe au préalable.

L’important est de participer : ces jeux en famille où chacun cherche à gagner

5- QUI SUIS-JE ?

On inscrit sur un Post-it le nom d’une personne célèbre. Puis, chacun colle sur le front de son voisin le Post-it qu’il vient d’écrire. Le but du jeu est très simple : chacun votre tour, vous posez des questions pour deviner progressivement qui vous êtes.

Variantes pour corser un peu le jeu : plutôt qu’un personnage célèbre, cela peut être un objet, un monument, de la nourriture… bref, tout ce qu’on veut !

Nombre de joueurs : plus on est de fous, plus on rit !

6- LE PETIT BAC SOUS TOUTES SES FORMES

Une feuille de papier et tout le monde dresse un petit tableau de 8 colonnes : prénom, pays, fruits & légumes, objet, animal, film, qualité. On tire une lettre de l’alphabet et les joueurs doivent remplir toutes les colonnes le plus vite possible.

Le petit bac se joue aussi à l’oral, autour d’une table : chacun doit alors répondre quand c’est son tour.

Exemple : L comme Lucie, Lituanie, Litchi, Laitue, Livre, Libellule, Larguées, Loyal.

7- LE JEU DES VÉRITÉS

Les joueurs ont 1 minute pour réfléchir à 2 vérités et 1 mensonge qui les concernent. Évidemment, sans les dévoiler aux autres joueurs. Puis, chacun votre tour, vous racontez 3 anecdotes personnelles, les autres joueurs devant distinguer laquelle des histoires est un mensonge.

8- LES LOUPS-GAROUS

Le jeu des loups-garous est devenu, avec le temps, un grand classique. Qu’on dispose déjà chez soi du jeu avec les cartes (et ses extensions, pour les spécialistes et puristes), qu’on l’achète ou qu’on confectionne soi-même les cartes, voilà de quoi passer de belles soirées à la lueur des lanternes et des bougies.

L’un des participants est le maître du jeu et est chargé de mettre chacun dans l’ambiance. Chaque participant a reçu une carte sur laquelle un nom de personnage est écrit. Ce personnage peut être un simple villageois, un loup-garou, ou un personnage avec des pouvoir spéciaux (sorcière, petite fille, chasseur, etc.). Le but du jeu est d’éliminer les loups-garous qui, chaque nuit, dévorent un des membres du village. Ce jeu se base sur le dialogue, la coopération, mais aussi sur la ruse. Chaque partie du jeu se joue en 4 phases :

  • phase 1 : le village s’endort. Les personnages spéciaux sont invités les uns après les autres à réaliser leur action. Dans le secret, le silence et avec discrétion.
  • phase 2 : les loups-garous entrent en action et se mettent d’accord pour dévorer un des participants. Silence et discrétion toujours de mise.
  • phase 3 : le village s’éveille est découvre avec effroi le carnage…
  • phase 4 : tous les participants discutent et se mettent d’accord sur l’élimination de l’un d’entre eux. Si c’est un loup-garou : youpi ! Si ce n’en est pas un… une victime innocente a été la cible de ses pairs…

La nuit tombe, tout le monde s’endort… et on recommence jusqu’au triomphe ou à l’élimination de tous les loups-garous.

Nombre de joueurs : minimum 6. Plus on est nombreux, plus on peut insérer de personnages spéciaux, de simples villageois ou de loups-garous. Se référer à la règle détaillée du jeu.

Maintenant que vous avez ces incollables, à vous de tester ces propositions de jeux ! Et surtout, n’oubliez pas d’expliquer à vos Petits-Enfants que l’important c’est de participer ! D’autres idées de jeux peuvent aussi être piochées ailleurs. Et, parfois, se pelotonner ensemble devant un bon film, cela peut être tout à fait agréable. 

Comment expliquer les rivalités entre Belle-Mère et Belle-Fille ? Ces deux figures sont-elles si diaboliques que l’on pourrait le penser au premier abord ? Décryptage et conseils sur la relation Belles-Mères / Belles-Filles !

Pourquoi les Belles-Mères n’aiment-elles pas leur Belle-Fille ?

La relation Belle-Mère / Belle-Fille souffre d’une réputation peu élogieuse. Que ce soit au cinéma, dans les publicités ou dans la vie de tous les jours, ce couple est souvent représentés comme nécessairement diabolique et malveillant. Comme s’il était évident que cette relation ne pouvait pas fonctionner et n’avait pas sa place. Bien entendu, des Belles-Mères et Belles-Filles insupportables, ça existe. Il ne s’agit pas non plus de nier qu’il peut y avoir des conflits familiaux, en particulier quand on se retrouve « forcé » d’intégrer quelqu’un à sa famille. Mais ce « quelqu’un » est tout de même la femme de notre enfant et la maman de nos Petits-Enfants. Mais comment comprendre cette généralisation des figures, alors qu’avant tout, ce sont des femmes comme les autres et que votre fils l’a choisie par amour ?

Comment faire avec sa Belle-Fille ?

Belle-Mère jalouse de voir son fils « volé » par son couple et donc sa bru. Belle-Fille étouffée par la présence de sa Belle-Mère… Des raisons psychologiques sont souvent évoquées pour expliquer la relation parfois conflictuelle qui peut exister entre Belles-Mères et Belles-Filles. La rivalité entre ces deux femmes, autour de la figure du fils (le père), est déjà évoquée d’ailleurs dans l’Antiquité, avec l’histoire du tyran de Corinthe, Périandre. Sa mère, jalouse et excessive, tenta même de séduire son propre fils pour l’éloigner de sa bru. Heureusement, ce genre de pratique est révolu aujourd’hui.

Mais les raisons psychologiques ne suffiraient pas à expliquer la stigmatisation du statut de Belle-Mère. Historiquement, des rivalités sur la tenue du ménage ou encore sur celle des comptes ont aussi pu exister entre Belles-Mères et Belles-Filles, expliquant aussi la mauvaise réputation dont leur relation souffre toujours aujourd’hui. 

Les clés de la bonne entente Belle-Mère / Belle-Fille 

Pourtant, il est clair que dans les familles d’aujourd’hui, tous les partis font des efforts pour faire disparaître ce stéréotype de relations houleuses car la situation n’est pas toujours tenable.

# Témoignage de Valérie, Belle-Mère qui a fini par bien accepter ses Belles-Filles

Valérie, 56 ans, témoigne : « J’ai deux garçons. Et c’est vrai qu’avec ma première Belle-Fille, cela n’a pas toujours été facile au début. C’est juste très étrange de voir que l’on n’est plus la figure féminine de référence dans la vie de son fils, surtout quand il devient père. Il faut trouver sa nouvelle place. Avec Julie, j’ai vraiment dû apprendre à mettre de l’eau dans mon vin. Mais aujourd’hui, nous nous entendons comme larrons en foire ! Et quand mon deuxième enfant m’a présentée sa nouvelle amie, je l’ai accueillie à bras ouverts. Aujourd’hui, j’ai une relation très privilégiée avec mes belles-filles, chacune a trouvé sa juste place. Il m’arrive même de les voir sans mes fils ! ».

# La médiation de Benjamin a pu apaiser les choses entre sa mère (la Belle-Mère) et sa compagne (la Belle-Fille)

Benjamin, lui, a dû apaiser les tensions, très fortes au début de sa relation avec Clémentine : « Ma mère a eu énormément de mal à accepter une autre femme dans ma vie, et il faut dire que Clémentine n’a pas aidé non plus. Au début, j’étais très spectateur et j’ai laissé faire. Jusqu’au jour où Clémentine a refusé d’aller déjeuner chez mes parents. Là, j’ai dû dire stop : j’ai eu une conversation avec Clémentine, une avec ma mère, et ensuite je les ai forcées à s’asseoir autour d’une table et à se parler. La discussion a été houleuse, mais depuis, elles s’entendent mieux et font des efforts pour trouver leur place et que je n’ai pas à choisir entre ma mère et mon amoureuse. »

Des témoignages et conseils édifiants, qui peuvent donner des idées de paix aux ménages et aux enfants !

Comment reconnaître une Belle-Mère jalouse ?

Chez Grand-Mercredi, on s’est amusé à pousser le stéréotype en créant une typologie qui convient à la fois à la Belle-Mère mais aussi à la Belle-Fille : 

  • L’amoureuse (une femme qui voue une admiration disproportionnée à son fils ou à son mari)
  • La castratrice (une femme dominatrice, autoritaire, avide de pouvoir)
  • La distante (une femme pleine de doute, qui a toujours peur de mal faire, qui s’affirme et parle très peu)
  • La bienveillante (une femme heureuse et attentive, qui respecte la famille)

Eh oui, il est important de conclure sur une note d’espoir : les Belles-Filles et les Belles-Mères peuvent être chaleureuses, gentilles et non-intrusives. C’est Grand-Mercredi qui vous le dit et c’est important pour les enfants d’avoir une situation d’entente entre leur mère et leur Grand-Mère !

Le saviez-vous ? En 2004, le Club des Marâtres a été créé en région parisienne. L’objectif est de partager son expérience mais aussi les difficultés liées à sa situation, la position de Belle-Mère au sein d’une famille recomposée. À quand le club des Belles-Filles ?

Vous ne savez pas toujours comment gérer votre relation avec votre Belle-Fille ? Découvrez comment lui proposer votre aide !

Comment cela se passe-t-il du côté des gendres ? Cette Grand-Mère nous raconte sa relation mouvementée avec son gendre. Découvrez ici les 5 bonnes raisons qui prouvent que non le gendre idéal n’existe pas non plus !

1. C’est la fin de l’année. Tout le monde est épuisé et vos petits-enfants ne dorment pas bien ! Prenez-les chez vous une nuit. Vous aurez tout le temps de récupérer les autres jours. Et pour vos enfants c’est l’occasion de faire une bonne nuit réparatrice.

2. Envoyez à vos filles et belles-filles chaque lundi, 5 idées de menus pour la semaine : équilibrés, sains et gourmands. Ce sera toujours 30 minutes de gagnées chaque jour pour elles et c’est une bonne façon de les aider. Un petit SMS et le tour est joué !

3. Trouvez des histoires du soir répondant à ces deux critères : aventures incroyables et en 5 pages maximum. C’est l’assurance que vos Petits-Enfants auront des histoires du soir à l’imaginaire tout-puissant et vos enfants des « heures de coucher 5 min top chrono ».

4. Donnez-leur un tuyau pour des vacances inoubliables en famille : Abritel®-HomeAway™. Un, sur ce site, ils ont le choix dans toutes les régions de France et même ailleurs. Et deux, ils peuvent trouver la maison qui leur ressemble vraiment.

5. Incitez-les à faire une petite cure de vitamines maison : orange pressée chaque matin, et fruits et légumes frais pour tout le monde le soir ! C’est la garantie de tenir jusqu’à la fin de l’année sans tomber malade.

6. Jouer les Grands-Parents sauve-qui-peut en organisant vous-mêmes des vacances en famille. Pour ça rien de plus simple en cliquant ici. Vous rentrez tous les critères importants (région, dates de séjour, nombre d’adultes et d’enfants) et hop des maisons de vacances vous sont proposées ! Et vous pourrez même lire ce que pensent les autres vacanciers de ces maisons pour être bien sûre de votre choix ! C’est ici !

7. Abonnez vos petits-enfants à leur magazine préféré et glissez-leur un petit mot top secret « Mes petits chéris ce magazine est à lire le samedi matin quand maman et papa font dodo ».

8. Emmenez vos petits-enfants voir un spectacle de Noël pendant que vos enfants se reposent et finissez par un bon chocolat chaud tous ensemble.

9. Organisez des déjeuners « S.O.S » avec vos filles et belles-filles en semaine (en bas de leurs bureaux) et demandez-leur de vous mettre à contribution : que puis-je faire pour vous soulager ? Certaines vous demanderont de l’aide à l’heure du bain ou des devoirs, d’autres demanderont un week-end tous ensemble en famille. Dans tous les cas, vous êtes gagnantes car vous verrez encore plus vos Petits-Enfants !

10. Imposez le dicton suivant à tous vos enfants : Partez en famille un week-end par mois et sans les enfants une semaine par an avec des idées ici !

11. Organisez une fois par mois un grand-mercredi en Musique pour faire découvrir à tous vos Petits-Enfants la musique de votre époque (la musique, ça marche à tous les âges, c’est donc la garantie de tous les rassembler). Une fois un concert, une autre fois un CD dans votre salon et pourquoi pas louer un instrument pour un après-midi !

12. Pendant cette période de Noël, proposez évidemment de vous occuper d’une partie de la liste des cadeaux. Envoyez un SMS à tous vos enfants : « Cette année je me transforme en Mère Noël, envoyez-moi les listes de vos enfants, je gère !».

 

La famille c’est Génial ! Grâce à cet « arbre GENIALogique de mes ANCETRES », apprenez à vos Petits-Enfants l’histoire de leur famille.
Retrouver tous vos ancêtres et remontez dans le temps en racontant des tas d’histoires de votre famille à vos Petits-Enfants.
Il suffira ensemble de coller une photo de votre soeur ou de dessiner votre arrière grand-oncle avec la plus grande imagination de vos Petits-Enfants.

Téléchargez l’arbre gratuitement en cliquant ici ou sur le visuel ci-dessous.

Retrouvez plus d’informations sur le nouveau film de Disney Pixar, Coco.

L’esprit de famille. Vaste sujet que je me suis mis en tête de faire perdurer de génération en génération, surtout depuis que l’un de mes amis psychologue pour enfants m’a récemment dit « Pour donner confiance aux jeunes adultes, cultiver l’esprit de famille et rien d’autre ».
Je me suis demandé s’il m’envoyait telle une missionnaire vous dire tout ça, quoi qu’il en soit je me rends compte que c’est bien NOUS, les Grands-Parents, qui sommes responsables de l’esprit de famille.

D’abord parce qu’on en donne le goût à nos propres enfants qui, je l’espère, le reproduiront plus tard avec les leurs. Puis, dans notre quotidien de Grand-Parent à coup de déjeuners et dîners de famille (je les entends souffler quand je leur dit « prenez date » des semaines à l’avance…mais ils sont toujours heureux de se retrouver).

Et puis il faut varier, ne pas toujours faire ça au même endroit.
Alors je lance des week-ends que j’essaie de faire perdurer malgré mon fils qui n’est jamais libre, ma belle-fille qui travaille comme une dingue et les zones de vacances scolaires des uns et des autres. Mais je m’y accroche.
Sans parler des dîners de Noël (vaste sujet que je vous propose de ne pas aborder ici pour cause d’abandon définitif de ma mission).

Mais il y a une occasion qui marche à tous les coups, sans que jamais personne n’ait rien à redire : l’anniversaire des Petits-Enfants en famille. Je les fête chez moi autour d’un goûter pour que tous les petits cousins se retrouvent.

Non seulement personne n’a jamais rien à redire sur la date, mais en plus tout le monde vient avec le sourire et c’est un souvenir pour toutes les générations !

Que vous en soyez conscientes ou non, vos petits-enfants sont au centre de votre vie. Et chez Grand-Mercredi on l’a bien compris.
Découvrez 10 points dans lesquels vous vous retrouverez obligatoirement !

1) Je suis toujours disponible pour mes petits-enfants : qu’ils aient besoin d’aide pour un exercice de mathématiques, d’un conseil, ou simplement d’une oreille à l’écoute.

2) J’ai plein d’histoires à leur raconter (apaisantes ou amusantes) peu importe… je me suis découverte une âme de conteuse.

3) Je joue avec eux… à la marelle, au football, et je me suis même découverte une âme de Judoka !

4) Je prends soin d’eux … mon sac à main est une réelle pharmacie (pansements, désinfectant, sirop…)

5) Je n’oublie jamais une date importante : Anniversaires, fêtes, épiphanie… je l’avoue volontiers, j’ai un super calendrier dans ma cuisine pour être sûre de ne rien oublier.

6) Je respecte toujours la décision de mes enfants et je n’interviens que lorsqu’on me sollicite.

7) Je sais les écouter … en tous cas je fais de mon mieux !

8) Je suis la reine de l’organisation… mais, je suis aussi capable de ne prévoir aucun programme pour laisser libre recours à leur imagination et à leurs envies.

9) Je n’oublie jamais la chance que j’ai, car même si avoir des petits-enfants fait partie de la vie, tous n’auront pas forcément cette chance.

10) Je place toujours la Famille au centre de tout, c’est ma priorité de vie de Grand-Mère … c’est aussi pour ça que j’adore l’arbre génialogique.

Vivre loin de ses Petits-Enfants n’est pas chose facile à accepter. Psychanalyste spécialiste des enfants, des relations parents-enfants et de la Grand-Parentalité, Liliane Holstein* nous livre les clés d’une relation épanouie entre Grands-Parents et Petits-Enfants. Interview.

Cette semaine, j’ai eu envie de répondre aux nombreuses questions que se posent toutes les Grand-Mères qui vivent loin de leurs Petits-Enfants. Pour cela, je suis allée à la rencontre d’une femme dont le métier est de trouver les clés aux questions de la famille. Bonne lecture à toutes !

L’éloignement géographique : un changement pour les Grands-Parents comme pour les Petits-Enfants

Grand-Mercredi : L’annonce d’un éloignement géographique des Petits-Enfants est souvent mal vécue par les Grands-Parents. Quel conseil leur donneriez-vous pour bien se préparer à ce changement ?

Liliane Holstein : Il faut avant tout faire attention à ne pas trop montrer une tristesse, ou une forme de déprime, à l’annonce de ce qui est d’abord une progression dans la vie de ses enfants. Pour eux, il s’agit en effet d’une remise en question de leur organisation, qui s’accompagne d’un nouvel emménagement, voire d’un changement de culture, mais aussi de préoccupations ayant trait aux Petits-Enfants.
Il est normal que cet éloignement soit vécu comme une deuxième séparation ; et celle-ci est d’autant plus éprouvante que les Petits-Enfants partent aussi. Le grand challenge à ce moment-là, est de ne pas peser sur leurs enfants ; et plutôt d’encourager leurs Petits-Enfants – qui eux aussi se posent beaucoup de questions – dans le changement qui s’opère. Leur rôle de réconfort, pour aider tout le monde à voir les choses positivement, est fondamental.

G.-M. : Est-il cependant normal que les Grands-Parents se sentent « dépossédés » et craignent d’être oubliés de leurs Petits-Enfants ?

L.H. : Bien sûr. Eprouver de la tristesse est chose normale. Mais celle-ci ne doit être que momentanée. Avoir des enfants et des Petits-Enfants est un bonheur. Il doit venir s’ajouter à une complétude que l’on a déjà soi-même. Ils sont un épanouissement supplémentaire ; pas un remplacement !

Maintenir le lien avec ses Petits-Enfants quand on vit loin d’eux : c’est possible

G.-M. : Comment parvenir à tisser un lien solide avec ses Petits-Enfants à des centaines voire à des milliers de kilomètres ? Et comment se sentir impliqué dans les grands moments de la vie familiale ?

# La magie de l’informatique quand on vit loin de ses Petits-Enfants

L.H. : Nous sommes d’accord : ni Skype, ni une webcam, ni les mails, ni le téléphone ne remplaceront jamais les bras ou la spontanéité d’un câlin. Cela étant, en tant que Grand-Mère, n’hésitez pas à prendre un cours d’informatique. En 2h vous serez au niveau pour communiquer avec vos Petits-Enfants à tout moment, et ce quel que soit l’endroit où ils se trouvent. Et puis, en retour, il est essentiel que les parents les fassent participer à leur façon, en partageant avec eux une petite vidéo du spectacle de danse ou quelques images des grands moments comme les anniversaires. Alors, les Grands-Parents pourront dire : « Mais oui, je t’ai vue danser sur le petit film que maman m’a envoyé », et le lien sera maintenu.

# Retrouver le goût des choses simples à préparer et envoyer à ses Petits-Enfants

Mais il est une chose tout aussi fantastique et qui s’est un peu perdue : envoyer des petits colis. Pour maintenir une complicité avec ses Petits-Enfants, rien de tel qu’une boîte que l’on aura pris soin de remplir de petites surprises. Même sans grande valeur marchande (un pot de confiture du jardin, des bonbons que l’on a l’habitude de trouver chez ses Grands-Parents, des gâteaux…), voilà plein de trésors à découvrir ou redécouvrir, et qui rappellent des souvenirs.
Rien ne peut faire plus plaisir à un enfant qui vit en Chine ou à New-York que d’ouvrir un colis affranchi de jolis timbres français. Il y respirera aussi le parfum diffus de sa Grand-Mère. Même chose pour les cartes ou les lettres adressées à leur nom, qui arrivent dans la boîte aux lettres : ça, pour des enfants, c’est le bonheur intégral ! Et là, le lien perdure, grâce à la connivence engendrée par tous ces petits trésors qui se gardent précieusement.

Les retrouvailles après l’éloignement : rester spontané avec ses Petits-Enfants

G.-M. : Lorsque Grands-Parents, enfants et Petits-Enfants ont enfin la chance de se revoir – pour les vacances ou au moment des fêtes de fin d’année – pas facile de se positionner… Comment retrouver ses repères ?

L.H. : Les retrouvailles avec les enfants et Petits-Enfants ont beau se faire simultanément, et parfois sur une période limitée dans le temps, il ne faut pas oublier que les parents sont « les enfants des Grands-Parents ». Il est nécessaire de leur montrer beaucoup d’enthousiasme, car eux aussi ont besoin de « refaire le plein » d’énergie et d’affection. Et puis, n’hésitez pas à jouer à fond votre rôle de Grand-Mère en les délestant des petits. Comme ça, ils peuvent voir leurs amis. Pendant ces périodes où les emplois du temps sont chargés, on se doit, en tant que Grands-Parents, d’amener de la facilité et de la sérénité au sein de la famille.

Petits-Enfants proches ou éloignés géographiquement : on les aime tous autant !

G.-M. : Certains Grands-Parents peuvent en outre craindre de privilégier les Petits-Enfants restés près d’eux, redoutant du même coup de ne pas transmettre autant à ceux qui sont loin. Quels conseils leur donneriez-vous ?

L.H. : Ne pas privilégier ceux qui sont proches réclame une grande vigilance et la nécessité de tout le temps établir des passerelles entre tous les Petits-Enfants. Par exemple, en parlant des uns aux autres ou en racontant quelques anecdotes pour créer du lien. Tout ce que les parents n’ont pas toujours le loisir de faire, en somme.
Mais il est parfaitement logique d’avoir peur d’aimer davantage ceux qui restent. Personnellement, en tant que Grand-Mère d’un Petit-Fils vivant en province, j’ai fait le choix de tenir un journal que je lui donnerai quand il sera plus grand. J’y note tantôt mes pensées, tantôt une recette. Je décris une étoile que j’ai pris le temps d’observer. Et les petites choses extraordinaires qui me sont arrivées dans la journée. C’est le moyen que j’ai trouvé pour lui transmettre mes découvertes sur la nature, la philosophie, la psychologie… Mais c’est aussi une manière de lui raconter « moi ».

Si d’autres questions vous viennent à l’esprit, n’hésitez pas à nous écrire et nous ferons tout pour vous donner des clés ! Par ailleurs, lors des périodes de confinement que nous avons vécues, Grand-Mercredi a proposé plein de solutions et d’idées pour garder le lien avec ses Petits-Enfants.  A (re)découvrir !

* Ouvrages de Liliane Holstein : Le burn-out parental, 2014 ; La magie du couple heureux, 2017 ; Le syndrome de la mouche contre la vitre, 2019. Tous aux éditions Josette Lyon.

Grâce à votre smartphone, organisez de véritables séances photo avec votre Famille !
C’est simple comme Bonjour avec Doro et Grand-Mercredi !

 

Dans ce premier épisode des Grand-Mercredi Connectés avec Doro, découvrez comment utiliser très facilement l’application WhatsApp pour échanger avec toute votre Famille au travers d’un groupe de discussion !

 

Il n’y a pas d’âge pour s’intéresser à ses ancêtres et aux liens qui unissent les membres d’une même famille… Pour savoir où aller, il n’y a en effet rien de plus efficace que de savoir d’où l’on vient.

L’élaboration d’un arbre généalogique trouve tout son sens !

Grand-Mercredi vous propose les 5 raisons essentielles qui vous donneront envie de réaliser, avec vos Petits-Enfants, l’arbre généalogique de votre famille.

1) Connaître ses origines… C’est essentiel, et quoi de mieux qu’un arbre généalogique pour aider ses petits-enfants à se situer parmi les membres de sa famille et ainsi les aider à trouver leur place.

2) Enseigner l’importance des valeurs familiales… C’est le meilleur moyen de resserrer les liens familiaux et de rappeler aux enfants que la famille est au cœur de tout.

3) Faire découvrir la généalogie à ses Petits-Enfants… C’est aussi leur offrir un temps d’avance puisque c’est une activité à laquelle ils seront confrontés tôt ou tard dans le cadre scolaire.

4) Faire une heureuse découverte… Qui sait vous pourriez aussi vous découvrir des origines cachées ou une noblesse que vous ignoriez.

5) Construire leur arbre généalogique… C’est l’occasion de pratiquer une activité ludique dans laquelle vos petits-enfants auront une place centrale.

Découvrez dès à présent l’arbre généalogique Grand-Mercredi.

 

 

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