5 poèmes de Grands-Parents pour leurs Petits-Enfants
Les quelques textes qui suivent ont tous un point commun : ils célèbrent l’amour de Grands-Parents pour leurs Petits-Enfants. Pour un anniversaire, Noël, à l’occasion de fêtes, pour accompagner un cadeau… rien n’est trop beau pour une Mamie ou un Papy lorsqu’il s’agit de vouloir faire plaisir. Et pourquoi pas ces poèmes de Grands-Parents ? Comment déclarer son amour à ses Petits-Enfants ?
Ces textes à l’intention d’un petit-fils ou d’une petite-fille, ces poèmes de Grands-Parents à destination de leurs Petits-Enfants, voilà des mots doux qui resteront toujours des cadeaux intemporels, gravés dans leur cœur, une fois devenus adultes.
Parce qu’il est parfois bien difficile de trouver les bons mots, les expressions justes pour le dire, voici donc de l’inspiration, à distribuer, déclamer, réécrire. Sans modération.
Poème d’une grand-mère à ses Petits-Enfants
L’amour d’une grand-mère, est indicible.
Tout comme celui de votre maman ou de votre papa.
Je veux des souvenirs avec vous,
Des images joyeuses, des moments inoubliables.
Ô, mes chéris !
Je veux construire pour vous ces souvenirs
Ces moments merveilleux.
Voilà mon seul véritable souhait !
Je me souviens de votre premier anniversaire,
Et de tous les suivants.
Je souris toujours en songeant à la vie
Qui se dégage de vous.
Si je suis la gardienne de vos cœurs
Je ne veux que votre bonheur.
Partout, j’irai chercher votre cœur
Pour vous serrer fort dans mes bras.
Et pour que vos nuits soient paisibles,
Je dormirais près de vous.
Mes petits loups,
Je vous aime passionnément,
Je vous aime plus que tout !
Votre grand-mère chérie
Simple message d’un grand-père
Ma plus belle histoire d’amour,
C’est vous, mes Petits-Enfants.
(Mamie et maman ne m’en tiendront pas rigueur)
Ma plus grande réussite,
C’est encore vous, mes chéris.
Mes plus beaux souvenirs,
C’est avec vous, en famille.
Avec vous, tous mes vœux les plus chers se réalisent.
Si seulement je pouvais vous serrer dans mes bras,
Tous les jours, année après année !
Parfois je n’ose pas, je peux paraître un peu bougon…
Alors, même si mes mots sont maladroits,
N’ayez qu’une certitude, mes amours :
Votre Grand-Père vous aime tendrement.
Papy Michel
Petit poème exprimant l’amour de grands-parents
Chers petits anges,
Aujourd’hui, nous sommes bien heureux, très joyeux.
Nous vous aimons tellement !
Nous voudrions que le monde entier le sache !
Vous apportez tant de gaîté dans notre vie,
Nos cœurs battent au rythme de vos rires
Comme de vos peines.
Quand on voit vos petits yeux remplis de bonheur,
Notre cœur se gonfle de chaleur, d’une lumière qui déborde.
Votre présence, vos rires, vos câlins,
Sont toute notre richesse, les plus beaux cadeaux :
Et cela vaut bien plus que tout l’or du monde.
Très chers amours, nous ne souhaitons qu’une chose :
Qu’ensemble, vous, et nous, vos Grands-Parents,
Continuions à écrire cette belle histoire jour après jour !
On se voit très bientôt à Noël : que de réjouissances en perspectives !
Granou et Papy
Avec la pandémie, même si le rythme des vaccinations s’accélère, pas évident pour les Grands-Parents de rencontrer physiquement, en vrai, leurs Petits-Enfants. Et quand la distance s’en mêle… Bref, tous les Grands-Parents qui sont en manque de revoir et de serrer dans leurs bras leurs Petits-Enfants, restent connectés, ou peuvent se préparer à une grande sortie en famille.
Poème d’amour d’une grand-mère pour sa petite-fille
Ma petite-fille chérie, mon chaton, mon trésor, voici un petit poème, rien que pour toi.
J’espère que tu en retiendras quelques mots, quelques citations.
Quelle chanceuse je suis !
Quel bonheur de t’avoir,
De pouvoir enfin te prendre dans mes bras,
De pouvoir enfin t’embrasser
Après tant de semaines de séparation.
Parfois, j’envie tant ta mère, mon enfant !
Quelle joie de pouvoir exécuter avec toi
Ces mille petits riens du quotidien :
Observer une fourmilière, préparer un gâteau,
Faire les folles, jouer aux cartes,
Sortir le chien, se raconter des blagues,
Se prendre en photo, lire…
Comme je les ai attendues ces vacances avec toi !
J’adore tant te regarder grandir,
Pas trop vite, s’il te plaît, ma chérie !
J’adore quand tu m’appelles « Mamie », « Bonne-Maman »,
Jamais je ne me lasserai de toi, mon rayon de soleil.
Ta Mamie qui t’aime fort fort fort !
Poème pour mon petit-fils
Mon petit-fils adoré,
J’ai tout oublié le jour où tu es entré dans ma vie ;
Et je ne manque aucun de tes anniversaires.
J’ai tout oublié quand je t’ai serré dans mes bras pour la première fois ;
Et ta mère a pu voir l’intense émotion qui m’a saisie.
J’ai tout oublié quand tu m’as faite Grand-Mère ;
Tu étais et es toujours, un de mes souhaits les plus chers.
Tu m’as transformée, renouvelée tout entière !
J’ai réappris à vivre et à sourire,
A chantonner pour toi, à imaginer l’avenir avec toi,
Les fêtes et les cadeaux que je te ferai.
J’ai réappris ces jeux de mon enfance,
J’ai ressorti mes vieux albums pour toi.
Et j’ai repris ma plume pour t’écrire ce message.
Mon petit-fils chéri,
Tu es mon essentiel, tu m’es si précieux,
Tu es mon obsession, ma passion.
Et mon affection t’est toute acquise.
Ô, petit-fils d’amour,
Tu es ma raison de vivre.
J’ai tout oublié mais… pas de te dire encore et toujours,
Que je t’aime, que ta Mamou t’aime.
Toute l’équipe de Grand-Mercredi espère que ces quelques poèmes de Grands-Parents seront pour vous, Grands-Parents, mères et pères, une source d’idées pour les futures cartes que vous écrirez à un enfant. Il suffit de voir sa joie quand la boîte à lettres contient une enveloppe pour lui ! Alors, pourquoi attendre ? Vous pourrez même trouver ici un support imprimable. Entretenir une petite correspondance (lettre, poésie, dessin, carte postale…) resserre les liens de famille année après année et réjouit les cœurs.
Si la rentrée des classes est toujours un grand moment dans la vie des enfants, c’est aussi l’occasion de (re)prendre de bonnes habitudes, et pourquoi pas d’en instaurer de nouvelles. Voici donc, en exclusivité, nos techniques révolutionnaires pour que cette rentrée se passe le mieux possible pour vous et vos enfants / Petits-Enfants. Survivre à la rentrée, c’est possible !
Les 3 meilleures résolutions pour survivre à cette rentrée :
1/ Faire passer le « contrôle technique » à sa famille
Autrement dit, bien mettre les pendules à l’heure en terme d’organisation, de système de garde, de règles de vie… Il faut que les choses soient au clair pour tous le monde et que les différents emplois du temps – et déplacements qui vont avec – soient bien calés.
Quelle Grand-Mère n’a pas eu la « joie » d’être prévenue à la dernière minute d’un besoin urgent de sa présence parce qu’on ne peut pas faire autrement ? Maintenant, c’est « niet! ». Ce n’est pas parce qu’on est une super Grand-Mère qu’on est forcément dispo H24 (et taillable et corvéable à merci). Donc, apprendre à dire « non » – même si cela peut être dur les premières fois.
2/ Oser innover en cuisine
Arrêter de vivre sous l’emprise des menus imposés par les enfants / Petits-Enfants. Les légumes, c’est bon et ça existe ! Pas besoin de toujours acheter la paix sociale en cuisinant des pâtes tous les soirs. C’est savoureux, mais on peut aussi varier les plaisirs. Et puis, le goût, ça s’apprend !
Sinon, ok, une fois de temps en temps, sortir un plat tout préparé surgelé ou du traiteur du coin, ça peut rendre service. Mais on a dit, « de temps en temps » !
3/ Mettre définitivement fin aux guerres froides et sournoises (si, si, on sait) :
Avec les autres Grands-Parents de vos Petits-Enfants. Sans quoi, à force de toujours faire mieux, vous allez récupérer les terreurs pour 100 % des vacances. Un peu, bien sûr et avec plaisir, mais tout le temps… Au secours !!!
Avec la nounou ou autre système de garde alternatif. A force de la critiquer, votre Belle-Fille risque de vous proposer de garder le petit tous les jours et d’aller chercher les grands à l’école. Quand on veut avoir une vie à côté de son rôle de Grand-Parent, c’est moyen.
Avec les initiatives de votre Belle-Fille comme : raser les cheveux de son bébé pour que ça repousse plus vite, passer au végétarien votre Petite-Fille de 2 ans, dormir avec ses 3 enfants… ON NE DIT RIIIIIIIIEN – mais on n’en pense pas moins !
Autres éléments pouvant vous permettre de survivre à cette rentrée
# Aborder différemment ses trajets et sorties du quotidien
Voilà une approche un peu ludique qui peut vous permettre de rompre avec la monotonie du quotidien et d’y mettre une approche ludique. Créez dans votre ville une liste de 5 promenades inédites et allez-y avec vos Petits-Enfants un mercredi après-midi, par exemple.
Grand-Mercredi s’est prêté au jeu pour Paris avec :
La première boulangerie de la ville : au Petit Versailles du Marais ( 4ème) – 1850.
La rue la plus étroite : la rue du chat qui pèche ( 5ème)
La plus petite maison : 39 rue du château d’Eau (10ème)
La place la plus fleurie : le jardin du Luxembourg (6e)
L’arbre le plus haut de la ville : un platane d’Orient plus que centenaire veille sur le parc de l’hôtel de Villeroy (ministère de l’Agriculture)
# Instaurer ou réinstaurer des rituels… et que chacun s’y tienne pour mieux survivre à la rentrée
Voici quelques pistes de rituels familiaux qui, selon leur moment dans la journée, peuvent bien rendre service :
Avoir un tableau des services : les enfants / Petits-Enfants ne sont pas des pachas. Chacun peut mettre la main à la pâte, avec des tâches adaptées à son âge. S’occuper de la table du petit-déjeuner, mettre le linge à sécher, mettre le couvert, aider le petit dernier à s’habiller et se brosser les dents, etc.
S’intéresser à ce que les enfants font à l’école, non pas en leur demandant systématiquement leurs résultats, mais ce qu’ils ont appris et ce qui leur a plu.
Avoir un temps pour chaque enfant. Temps de lecture, temps de cuisine, temps du bain… à vous de voir quel est le moment le plus approprié. Chaque enfant a besoin de se sentir entouré et aimé dans sa particularité, qu’il soit tout-petit ou ado feignant l’indifférence face à ces contingences affectives.
Enfin, pour les Grand-Mères qui prennent tout à cœur, et qui souhaitent que la rentrée de leurs Petits-Enfants se passe au mieux…
…dites définitivement au revoir à tout ce que vous détestez chez vous. Qui dit rentrée dit bonnes résolutions. Et si possible, les tenir au-delà de la première semaine de septembre. On tente jusqu’aux vacances de la Toussaint cette fois ? (ou même delà, soyons fou !)
Listez donc méticuleusement sur une feuille de papier les points de votre personnalité qui vous irritent comme :
déplacements : anxiété dans la rue de stade 10 quand vous avec un Petit-Fils en trottinette, un bambin qui ne veut pas marcher, et un autre qui traverse en courant et sans regarder
mode : obsession des cols ronds pour vos Petits-Enfants, et en particulier de cheveux bien courts pour les Petits-Fils et d’élastiques roses pour les Petites-Filles
péché gourmand : gala au chocolat blanc et petit cœur au chocolat (pas plus d’une fois par mois)
boisson : dire non à la tentation pour le 3ème verre de vin rouge du mercredi soir après vous être occupée de vos Petits-Enfants toute la journée (on a dit 2)
Sinon, vous avez aussi le droit de prendre du recul, d’être naturelle, et de vous dire que vous ferez de votre mieux pour survivre à cette rentrée. Tout cela pour le bien de vos Petits-Enfants et de leur équilibre familial. Mais sans oublier le vôtre !
Qui dit nouvelle décennie dit nouveaux petits noms de Grands-Parents. Enfin nouveaux, pas tant que ça..! Découvrez notre top des surnoms à choisir pour être un Grand-Parent chouette en 2019.
Comme les prénoms d’enfants, les surnoms de Grands-Parents sont eux aussi soumis aux cycles de la mode… Voici un petit guide 2019 pour choisir son surnom.
Les grands classiques
On ne se refait pas… Les surnoms de Grands-Parents, ont, comme les prénoms, leurs grands classiques. Le top 5 des grands classiques :
Mamie/ Papy : le plus choisi de France, le classique, celui que vos copines ont certainement choisi aussi, Mamie est une sorte de valeur sûre dans les petits noms de Grand-Parent.
Granny / Grand-Père : comme son prédécesseur, ce petit nom vous garantit le confort du petit nom classique et sûr.
Bon-Papa / Bonne-Maman : le classique des classiques, le plus traditionnel qui soit, ce surnom est celui des Grands-Parents qui sentent bon les petits plats et les moments culture avec leurs Petits-Enfants.
Les étrangers
Très à la mode en ce moment : se faire appeler par un surnom venu d’une autre langue. Soit parce que l’on a des racines ailleurs, et que l’on veut les transmettre à ses Petits-Enfants, soit par pur goût. Voici une petite liste inspirante.
Nonna / Nonno : les italiens
Oma / Opa : les néerlandais
Mamouchka / Papouchka : les russes
Les pops
Si vous voulez vous différencier et vous identifier, vous pouvez aussi choisir de copier les petits noms entendus dans les films, les séries et les livres, et que vous identifiez à un personnage que vous appréciez. Voici quelques exemples :
Poupette : à l’image de l’arrière-Grand-Mère dans la Boum : une femme résolument moderne et une Grand-Mère exceptionnelle.
Papili : on triche un peu mais le papa de Sissi dans les films éponymes se fait appeler comme ça par ses enfants… Et on craque complètement.
Mère-Grand : comme la Grand-Mère du Petit Chaperon Rouge (en espérant avoir un autre destin).
Les néo-Grands-Parents
Jeunes et à la pointe des tendances, les Grands-Parents d’aujourd’hui choisissent des petits noms qui font jeunes. Florilège.
Se faire appeler par son prénom : simples et sobres, certains Grands-Parents optent pour leur prénom, tout simplement.
Les dérivés de prénom : comme Papilu (pour un Grand-Père qui s’appelle Luc), ou Misa (pour une Grand-Mère qui s’appelle Isabelle). C’est le surnom des créatifs !
Les incongrus : et si vous choisissiez un nom, simplement parce qu’il vous plaisait ? Voici quelques exemples (entendus à la rédaction de Grand-Mercredi). Pour les Grands-Pères : Cactus, Pacha et Pipa. Pour les Grands-Mères : Douce, Bonnie et Mima. Et puis il y a aussi les couples : Granny & Smith.
Et vous, comment vous faites-vous appeler ?
En France, on devient Grand-Parent pour la première fois à l’âge de 54 ans en moyenne. Un âge auquel la grande majorité d’entre eux est encore dans la vie active. Dès lors, la question des Grands-Parents au sein de l’entreprise et de leur départ à la retraite à 62 ans, voire davantage, se pose naturellement. Mais quels sont les enjeux et les droits pour les Grands-Parents salariés ? Qu’en est-t-il à l’étranger ?
Grand-Mercredi vous propose cette semaine un dossier complet sur les droits et la place des Grands-Parents dans l’entreprise. Une enquête, des témoignages et des conseils pour préparer au mieux ce passage de cap.
1- Les droits des Grands-Parents au travail : rien n’est officiellement reconnu
Si les parents ont bien entendu des droits – congés maternité ou paternité, congés pour des événements familiaux – le Droit du Travail ne comporte aucune règle concernant les Grands-Parents. Ainsi, en tant que Grands-Parents, les droits seront définis par la convention collective de l’entreprise ou au bon vouloir du chef de service dans la fonction public, avec le système d’autorisations spéciales d’absence.
2- Des droits au cas par cas pour les Grands-Parents salariés
Dans les faits, des événements familiaux tels la naissance d’un Petit-Enfant, ne permettent pas aux Grands-Parents salariés de prendre un congé. Cela reste donc à la libre appréciation de l’employeur. Egalement, cette situation peut être prévue par des conventions collectives d’entreprises : elles peuvent envisager des aménagements du temps de travail pour les Grands-Parents.
# La Grand-Parentalité active, un concept qui monte
La « Grand-Parentalité active » est une idée qui se développe de plus en plus. Elle désigne le fait d’être toujours dans la vie active en étant en même temps Grand-Parent. Alors que les entreprises reconnaissent de plus en plus la pluralité des formes de familles, ce n’est qu’ainsi que ce statut particulier de « Grand-Parent » tend à être reconnu.
Plusieurs structures indépendantes et associatives visent à mettre davantage en lumière cette problématique, afin que des solutions soient apportées au niveau juridique et donc légal. Temps partiel, congés facilités pendant les vacances scolaires et tout autre événement qui concernerait les Petits-Enfants sont ainsi les pistes de travail évoquées. Mais le chantier est balbutiant, donc très vaste.
Ainsi, rappelons le lien avec la loi de 2003 sur la retraite et le temps partiel. Le but est, pour ces structures militantes, d’ajouter une disposition à la future nouvelle loi sur les retraites, consistant à mettre en place un « congé grand-parental » pour la naissance d’un Petit-Enfant ou autre événement de la vie de famille.
# Un exemple d’entreprise ayant adopté la Grand-Parentalité active
Certaines entreprises ont déjà intégré cette Grand-Parentalité active dans leur culture. Le groupe Rhodia, a ainsi été le premier à inclure en 2010 un « congé grand-parental » dans sa politique de Ressources Humaines. Attention toutefois car le nom de ce nouveau congé peut prêter à confusion. En effet, il s’agit pour ses salariés dont l’âge est supérieur à 50 ans de pouvoir bénéficier d’un temps partiel en échange d’un allongement de la durée de travail. La perte en salaire est financée via le CET.
#L’enjeu pour les Grands-Parents actifs d’équilibrer vie pro et vie perso
En effet, nombre d’entreprises considèrent que les salariés sont plus compétents durant les dernières années de leur carrière (expérience et formation) mais qu’ils coûtent plus cher. Donc, parfois, on pousse un peu les salariés vers la sortie. Pour autant, la première cause de départ à la retraite est… l’envie de s’occuper de ses Petits-Enfants, de pouvoir en profiter pleinement !
Pour les Grands-Parents, c’est en effet un bon moyen pour eux d’accorder du temps à leurs Petits-Enfants tout en se consacrant à leurs responsabilités professionnelles. C’est donc également un gage d’efficacité car, en équilibrant la vie de ces salariés Grands-Parents, tout le monde est gagnant.
3- Quels sont les droits des Grands-Parents toujours actifs ? Zoom à l’étranger
À l’échelle européenne, la Grand-Parentalité active est beaucoup aussi d’actualité.
# Grand-parentalité active en Allemagne
Dans ce pays voisin du nôtre, les parents peuvent dans certains cas transférer leurs congés parentaux à un Grand-Parent afin que celui-ci s’occupe des Petits-Enfants. De plus, dans des situations d’urgence, les entreprises peuvent octroyer un congé payé d’une durée maximale de 10 jours aux Grands-Parents afin qu’ils s’occupent de leurs Petits-Enfants.
# Au Royaume-Uni, vers un système de congés partagés
Même en Angleterre, le rôle joué par les Grands-Parents apparaît comme indispensable dans la vie familiale. Ainsi, constatant qu’un nombre trop important de Grands-Parents quittaient leur emploi pour s’occuper de leurs Petits-Enfants, le gouvernement britannique envisage désormais de mettre en place un système de congés partagés entre parents et Grands-Parents.
En somme, être Grand-Parent et salarié n’est pas, pour l’instant, dispensateur de droits reconnus en France. Mais il y a fort à parier que les choses changeront d’ici peu et notamment sous l’impulsion de nos voisins européens.
4- Le Grand Témoignage : Grand-Mère et salariée, chronique d’une vie bien remplie
Propos recueillis le mardi 26 mars 2019
Catherine, 56 ans, Grand-Mère et salariée.
# Continuer de travailler et culpabiliser ?
« Je suis Grand-Mère et, comme beaucoup d’autres Grand-Mères, je travaille encore. Arrêtons avec le cliché de la Grand-Mère à la retraite ! Me concernant, ce n’est pas pour tout de suite. Pourtant, ce n’est pas parce que je suis salariée que je compte me priver de mes trois adorables Petites-Filles !
Alors, il est vrai que je culpabilise de temps en temps à force de travailler, surtout quand mes semaines au bureau sont très chargées… Mais, en réalité, je n’ai pas le choix. Et puis je me rassure aussi en me disant que j’ai la chance d’adorer ma profession. Ce qui m’attriste, en revanche, c’est que mes Petites-Filles aimeraient me voir davantage. Si vous les entendiez lorsqu’elles me demandent pourquoi je ne suis pas venue les chercher à l’école depuis des semaines, ou pourquoi je ne peux pas m’occuper d’elles pendant les vacances ! C’est parfois difficile à vivre, mais c’est aussi le prix à payer.
Heureusement, j’ai la chance d’avoir une fille géniale, qui leur explique toujours pourquoi je suis absente. C’est grâce à elle si, au quotidien, je me sens moins coupable. Détail amusant : au cours des dernières vacances de Pâques, les rôles se sont inversés. Un soir, j’ai eu la surprise de retrouver mes trois Petites-Filles et leur maman au pied de mon bureau ! J’étais si contente et si fière de présenter mes merveilles à mes collaborateurs. Ma fille ne m’a jamais culpabilisée concernant mon travail, elle ne m’a jamais fait le moindre reproche et elle m’a toujours soutenue.
# Une solution : profiter à fond des Petits-Enfants pendant les temps libres
Je me souviens bien d’avoir dû quitter la maternité quelques heures seulement après la venue au monde de Clémence, ma dernière Petite-Fille. Cela fait partie des moments difficiles, de ces instants où on se dirait volontiers que réussir à concilier travail et vie de famille n’est pas si simple. Pour me rassurer, je me dis simplement que mes Petites-Filles vont grandir et qu’elles comprendront un jour pourquoi j’ai parfois été contrainte de privilégier mon travail. Enfin, si je devais donner un conseil à toutes celles qui, comme moi, sont Grand-Mère et salariée, je leur dirais de profiter au maximum de leurs Petits-Enfants les week-ends, et de garder à l’esprit que la retraite est aussi faite pour passer davantage de temps en famille ! »
5- La rencontre : Grands-Parents et toujours dans la vie active
Devenant Grand-Parent à l’âge de 54 ans en moyenne, il est assez logique de constater que plus d’un Grand-Parent sur deux est toujours dans la vie active. Auto-entrepreneurs, salariés ou chefs d’entreprise : pour la majorité des Grands-Parents, la retraite, ce n’est pas pour tout de suite.
Devant un tel constat, Grand-Mercredi a mené l’enquête au travers du récit de 3 Grands-Parents qui travaillent. Comment font-t-ils pour concilier Petits-Enfants et vie professionnelle ? Y parviennent -ils vraiment? Enfin : sont-ils heureux dans leur vie professionnelle ou, au contraire, impatients de pouvoir consacrer plus de temps à leurs Petits-Enfants… ?
# Véronique, toujours active, prend ses Petites-Filles une soirée et nuit par semaine
Intéressons-nous à l’histoire de Véronique, assistante administrative en mairie… et heureuse Grand-Mère de 3 Petites-Filles en bas âge. Pour concilier sa vie professionnelle et profiter d’elles, elle les reçoit une fois par semaine à dormir. Pour rien au monde elle ne manquerait ce rituel immuable. « Le mardi matin, je me rends à la mairie en sifflotant, moi qui sais que je vais profiter de mes petites merveilles toute la soirée… Au programme, ateliers en cuisine et spectacles… de danse évidemment ». Pour Véronique, instaurer pareils rendez-vous est un moment de plaisir et un moyen de se fabriquer des souvenirs avec ses Petits-Enfants : « Travailler, OUI ! Mais passer à côté de ma vie de Grand-Mère, sûrement pas ! », résume-t-elle.
#Jean-Michel, Grand-Père auto-entrepreneur qui ne veut pas entendre parler de retraite
Nous avons aussi pu rencontrer un Grand-Père pas comme les autres. Après une longue carrière dans le secteur de l’automobile, il s’est reconverti en tant qu’auto-entrepreneur. Un choix qui lui est vite apparu évident. « Ces quelques mois où j’ai été retraité, je les ai détestés. Certes, j’ai pu profiter un peu plus de mes Petits-Enfants. Mais dans le fond… Vous savez, je veux que mes Petits-Enfants soient fiers de moi et c’est par le travail que cela passera. Qu’ils gardent l’image d’un Grand-Père travailleur est essentiel ! ». Rappelons ainsi que la transmission et l’envie de transmettre – y compris son savoir professionnel – est l’une des priorités pour la majorité des Grands-Parents.
# Marie, devenue assistante maternelle de ses propres Petits-Enfants
Difficile d’aborder le sujet du salariat chez les Grands-Parents sans obtenir le témoignage d’une Grand-Mère qui travaille tous les jours aux côtés d’enfants… C’est chose faite avec l’histoire étonnante de Marie, enseignante retraitée devenue… la nourrice de ses Petits-Enfants !
En rencontrant Marie, nous pensions avoir affaire à une enseignante en maternelle, fraîchement retraitée. C’est le cas. Mais le manque du contact au quotidien avec les enfants, de la transmission de son savoir, de son expérience, Marie ne l’a pas supporté. A peine retraitée, elle s’est donc mise en quête d’une nouvelle activité professionnelle.
Par hasard, elle a alors entendu parler d’un phénomène de plus en plus répandu Outre-Manche : être rémunéré par ses propres enfants pour garder officiellement ses Petits-Enfants. Il faut dire que la proposition a de quoi séduire : qui de plus indiqué que leur Grand-Mère pour garder des enfants ? Qui de plus rassurant pour les parents ? Quant aux Grand-Mères, n’est-ce pas là la solution ultime pour concilier une activité professionnelle épanouissante tout en passant du temps avec ses Petits-Enfants ?
6- Grands-Parents et vie active : des conseils pour réussir à concilier les deux rôles de votre vie
Devenir Grand-Parent est, certes, une chance inouïe. Mais quand l’heure de la retraite n’a pas encore sonné, il n’est jamais évident de concilier Petits-Enfants et vie de bureau. Alors Grand-Mercredi vous propose des conseils et des astuces afin de vous organiser au mieux et de continuer à profiter de vos Petits-Enfants.
# Récupérer ses Petits-Enfants à l’école…
… ou les y déposer, s’il vous est impossible de faire le déplacement en plein après-midi. Conduire ses Petits-Enfants à l’école, c’est l’assurance de passer un moment inoubliable pour vous comme pour eux.
# Instaurer des rituels…
que ce soit le soir en rentrant d’une journée de travail, ou le matin avant de vous y rendre, programmez des moments immuables avec vos Petits-Enfants : passez-leur un coup de téléphone, par exemple, partagez un petit-déjeuner avec eux si vous avez la chance d’être à proximité, ou encore accueillez-les à dormir aussi souvent que vous le pouvez ! En substance : tentez d’instaurer des rendez-vous réguliers pour que tout le monde se fabrique des souvenirs.
# Et s’ils venaient vous chercher en bas de votre bureau ?
Il n’y a pas que vous qui pouvez aller les chercher à la sortie de l’école. Vos Petits-Enfants aussi, pendant les périodes de vacances scolaires, pourraient venir vous retrouver devant votre lieu de travail. Demandez à vos enfants d’organiser cette sortie : ils seront fiers de découvrir l’endroit où vous exercez ce métier dont ils entendent si souvent parler.
# Invitez vos Petits-Enfants à déjeuner… à la cantine de votre bureau !
Vous avez la chance d’avoir un restaurant d’entreprise, et selon les conventions en vigueur, vous aurez peut-être le droit et la possibilité de leur faire découvrir votre cantine ! Au programme : un déjeuner plein de bonne humeur ! Votre entreprise organise le Noël des enfants…
# Et si vous en profitiez pour organiser le Noël de vos Petits-Enfants…
Il n’y a priori aucune raison pour que votre employeur s’y oppose ! Là encore, vos Petits-Enfants seront enchantés de découvrir les coulisses de votre travail. L’astuce Grand-Mercredi : un joli cadre, une photo de vos Petits-Enfants, le tout délicatement posé sur votre bureau… Et vous aurez l’impression de les avoir avec vous !
Etre Grand-Parent et être toujours actif est un statut de plus en plus répandu dans la société actuelle. En s’organisant, il n’y aucune raison de devoir délaisser ses Petits-Enfants au profit de son travail, et vice-versa. Les deux sont parfaitement compatibles à condition de préserver un équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie de Grands-Parents. Enfin, si le droit des Grands-Parents au sein de l’entreprise n’est pas officiellement reconnu, il y a fort à parier qu’il le sera prochainement et notamment sous l’impulsion de nos voisins européens.
Si vous aussi vous êtes Grands-Parents et toujours dans la vie active, partagez avec nous votre expérience en nous écrivant à cette adresse. Nous serons ravis de recueillir votre témoignage et d’échanger avec vous.
Découvrez notre dictionnaire des petits noms affectueux que les Petits-Enfants donnent à leurs Grands-Parents. Choisi ou imposé par votre Petite-Fille ou Petit-Fils, votre nom raconte à chaque fois une belle histoire.
# Noms pour les Grands-Mères
Ama :Non ! Ama n’est pas le diminutif d’amatrice. À l’inverse, vous êtes une professionnelle dans le domaine de l’hyperactivité. Si l’ennui est votre ennemi, si vous n’êtes jamais rassasiée, et si vous savez multiplier les allers-retours comme personne, vous avez l’âme d’une Ama en puissance.
Bonne-Maman :En cuisine, vous n’avez rien à envier aux grands chefs : entrées, plats, desserts, derrière les fourneaux, vous laissez libre recours votre talent. Le livre de recettes de cuisine « Simplissime », très peu pour vous. Ce serait plutôt » Compliquissime » !
Grand-Ma :Grand-Ma est la reine de l’organisation.Tiré à 4 épingles, votre intérieur est plus propre que la suite présidentielle d’un palace. Jamais vous n’avez oublié un rendez-vous, jamais vous n’avez claqué la porte en oubliant vos clés. Le pire, c’est que ces prouesses sont naturelles chez vous. Un talent qui éclabousse tout l’entourage d’une Grand-Ma.
Grand-Mère :Dans la série incontournable, demandez ce petit nom c’est une valeur sûre. Si vous préférez lire un bon classique plutôt que le dernier livre à la mode et que vous vous reconnaissez dans le dicton « Pour vivre heureux, vivons cachés », vous avez l’âme d’une Grand-Mère.
Granny :Rassurez-vous, nul besoin d’avoir le flegme de nos amis anglais pour choisir ce petit nom de Grand-Mère. Existe aussi dans les variantes Granni ou Grannie. Mais si votre journée commence immuablement par une tasse de thé et que votre définition de l’élégance se résume en deux mots, « tailleur et Borsalino assortis », ne cherchez plus. C’est Granny que vous entendrez dans la bouche de vos Petits-Enfants.
Mam :Si vous voyez votre rôle de Grand-Mère comme la suite naturelle de votre rôle de maman, optez pour ce diminutif. 100 % des Mam’s sont remplies de tendresse. Attention, Mam peut également faire preuve d’autorité, mais toujours à bon escient. De l’amour et des valeurs, voilà la ligne de conduite de toutes les Mam.
Mamili :ChezMamili, la bienséance prime en toutes circonstances. Autour d’une jolie table ou dans une conversation, vous maîtrisez les usages comme personne.Mamili est pédagogue. La transmission des bonnes manières, c’est son affaire. Toute la famille héritera de ce sens aigu de la convenance : quelle chance !
Mamoune :Des câlins, Mamoune n’en est jamais rassasiée, que ce soit de ses enfants, de sa famille ou de ses animaux de compagnie.Mamoune a besoin de chaleur et elle ne manque pas de la transmettre aux autres. À l’origine du mouvement « Free Hugs », c’est une Mamoune, bien entendu.
Mémé :Si le château de Versailles recherchait un jardinier en chef, vous seriez désignée. Votre jardin est verdoyant et, même en hiver, Mémé a les deux mains vertes ! Dans les allées fleuries de son potager, s’entremêlent légumes de saison et légumes oubliés. Résultat : à table avec Mémé, nos papilles se régalent.
Mère-Grand : Si ce petit nom nous fait immédiatement penser au conte du Petit Chaperon Rouge, nulle chevillette ni bobinette pour entrer dans la maison de Mère-Grand. Tout simplement, ses portes sont toujours grandes ouvertes, comme son cœur pour accueillir ses Petits-Enfants et les chérir comme il se doit. Alors, un petit nom has been ? Pas vraiment !
Mima : Version plus moderne et inversée de Mamie (doit-on le présenter, ce grand classique ?). Pour la petite histoire, une Grand-Mère proche de Grand-Mercredi s’est fait appeler ainsi car pour elle, « Mamie » c’était SA Grand-Mère à elle. Mais elle aimait bien. D’où l’emploi du « verlan ».
Mouty :Chez vous, c’est l’originalité en toutes circonstances. Les tenues imprimées ne vous font pas peur, au contraire, vous les collectionnez.Mouty ne cède pas à la mode, elle la crée. Fashionista dans l’âme, ce petit nom vous ira comme un gant. Existe aussi en version Mutti (qui signifie « maman » en allemand) ou Moutie.
Papée :Si le Minitel vous manque, que vous avez conservé votre Bi-Bop et que vous ne jurez que par la cuisine du terroir et les producteurs locaux, alors Papée vous conviendra à merveille. Encore plus si vous fuyez les supermarchés et que vous ne ratez jamais un jour de marché. Les surgelés, pour Papée, c’est niet !
Poupette : Si le film La Boum a rendu célèbre une Arrière-Grand-Mère, Poupette correspond très bien à des Grands-Mères modernes et décidées. Les évolution du temps, y compris technologiques, ne lui font pas peur. Poupette joue sur son smartphone avec ses amies et ses Petits-Enfants, elle regarde des vidéos sur Youtube avec eux et alimente régulièrement son compte Insta. Bref, Poupette est dans le vent !
#Noms pour les Grands-Pères
Bon-Papa :Votre tenue préférée ? Une chemise bleu clair à carreaux et en lin, bien entendu, pour vous qui aimez la légèreté. Votre plat préféré ? Des légumes de saison. Et votre boisson ? De l’eau du robinet.Oui Bon-Papa est facile à vivre : un rien le comble tant qu’il est entouré de sa famille.
Daddy :Si vous savez être flegmatique en toutes circonstances, si votre calme et votre zénitude sont un leitmotiv et si, le matin, vous fuyez le café noir pour une tasse de thé Earl Grey et un morceau de sucre (ou mieux, une cuillère de miel), alors Daddy vous collera parfaitement à la peau.
Grand-Père :Si vous êtes plutôt du genre à fuir les prises de risques inconsidérées et qu’un bon dîner se résume pour vous au menu « verre de Brouilly et pièce du boucher », alors pas de doute, optez pour cette valeur sûre. Si Grand-Père est au hit-parade dans les familles françaises, c’est qu’il a fait ses preuves.
Papou ou Papouthe pour les plus téméraires :Vous êtes la tendresse incarnée, mais l’autorité ne vous fait pas peur. Vous êtes les deux : un savant mélange. Vous avez une âme de sportif et ne reculez jamais devant les défis quels qu’ils soient. Le dernier en date : choisir son nom de Grand-Père. Ce sera comme toujours, une formalité.
Papy ou Papi :Votre tenue préférée ? Un pantalon beige en toile et un polo bleu foncé quand le temps est chaud ; un pantalon de velours côtelé et une chemise un peu passée en hiver. Si vous ne sortez jamais sans un panama délicatement posé sur votre tête… alors, Papy est le petit nom qui vous manquait.Papy est le roi des jeux de mots. L’humour est son arme pour désamorcer toute situation à risque. C’est comme ça, Papy est un gentleman.
Pépé :Pépé est un homme rapide et, chez lui, les idées fusent. Ses dadas : la lecture du journal et un bon verre de rosé glacé en été. Côté table, Pépé n’est pas très légumes bio, mais une belle entrecôte charentaise le remplira de bonheur. Pépé aime bien lire son journal et aussi jouer à la pétanque avec ses amis, tout comme y initier ses Petits-Enfants.
Papili : C’est le Grand-Père gâteau par excellence, qui se mettra en quatre pour toujours faire plaisir à ses Petits-Enfants. Papili est bricoleur et jardinier dans l’âme. Il est très habile de ses dix doigts, y compris pour changer une roue de vélo, ou réparer un cerf-volant. En vrai, c’est le petit nom que donne Sissi à son père dans la célèbre série. Mais on craque complètement dessus !
Pouty:Si « L’Homme de Rio » est votre film préféré mais que vous regardez aussi, en douce, des comédies romantiques, alors Pouty est le petit nom qu’il vous faut. Pour un accord parfait, Pouty se marie avec Mouty.
# Le TOP 5 des petits noms de Grands-Parents les plus donnés
En tant que Grands-Parents à la page, vous avez évidemment en tête les surnoms les plus choisis par les Grands-Parents en France :
Mamie, Bonne-Maman, Granny, Mamoune et Mamina pour les Grands-Mères ;
Grand-Père, Daddy, Bon-Papa, Papou et Papy (+prénom) pour les Grands-Pères.
Et vous, comment vous faites-vous appeler par vos Petits-Enfants ? Quelle est l’histoire de votre nom de Grand-Mère ou de Grand-Père ? N’hésitez pas à nous écrire pour nous livrer votre témoignage. Les meilleurs feront certainement l’objet d’une nouvelle publication !
Depuis le temps que vous me demandez de vous raconter.
J’aimerais vous faire un petit film des bureaux de Grand-Mercredi, mais on me l’a formellement interdit !
Alors je vais essayer très humblement de vous retranscrire les coulisses de cette petite ruche. Sachez que tout a commencé avec un coup de téléphone d’une amie me disant « Des petits jeunes créent une société pour les Grands-Parents, ils cherchent une Grand-Mère, j’ai pensé à toi ».
Je me suis immédiatement dit que je ne pouvais pas être la bonne personne n’étant ni Grand-Mère (à l’époque, je disais que j’avais des Petits-Enfants mais que je n’étais pas pour autant et certainement pas Grand-Mère !!), ni capable de travailler à nouveau.
Et puis, quand je les ai rencontrés j’ai écouté leur histoire à chacun : ils ont des enfants dont les Grands-Parents sont hyper présents, source d’inspiration inépuisable me disent-ils, et un objectif simple : simplifier la vie des Grands-Parents en France (rien que ça !). Dans le lot, certains de leurs parents sont des Grands-Parents à distance formidables, d’autres les ont toutes les semaines ou presque, mais surtout ils ont un point commun tous mes petits jeunes : ils respectent profondément ce que font les parents et beaux-parents pour eux. Et c’est ce que j’ai le plus aimé chez eux avant de dire OUI fébrilement.
Depuis, j’écris des « lettres » que je leur livre chaque semaine en fonction de mon humeur, de leur humeur à eux, ou de vos besoins.
Je passe au bureau deux fois par semaine pour donner des idées, et trouve toujours quelqu’un pour me lancer « Granny tu tombes bien on a besoin de toi! ». Ils sont souvent en train d’expédier vos commandes quand moi j’arrive avec une nouvelle idée ou un petit coup de gueule (récemment la livraison de commandes en retard ou une faute d’orthographe dissimulée dans une de mes lettres, grrr).
Alors, c’est à mes petits jeunes que je m’adresse ce matin : merci pour cette aventure incroyable qu’est Grand-Mercredi.
Et surtout, à vous chères lectrices : merci de votre immense fidélité !
Le « c’était mieux avant », ça vous parle ? Moi oui.
J’avoue, parfois, lorsque j’entends mes Petits-Enfants et leurs Parents me parler d’ « ateliers bleus » et de « rythmes scolaires », je suis un peu perdue. Au risque de passer pour une Grand-Mère rétro, je me dis, surtout, que tout était plus simple « à notre époque ».
Pour me donner raison – mais aussi pour éclairer votre lanterne sur l’école d’aujourd’hui – j’ai donc fait venir au tableau deux institutrices : Sabine, mon amie de toujours, qui a connu les encriers et la blouse grise, et Charlotte, une petite nièce pour qui l’enseignement est une vocation.
Je les ai installées toutes les deux sur un canapé et je les ai écoutées. Vous verrez : c’est on ne peut plus…instructif !
Granny,
Sabine, Grand-Mère de 9 Petits-Enfants Institutrice entre 1969 et 1973 à Lille
Devenir institutrice, une vocation?
A cette époque, on est en mai 68, tout le monde pouvait enseigner : il suffisait d’avoir son bac.
J’avais toujours rêvé de faire une dictée à voix haute à une classe d’élèves et l’idée que, dans les petites classes, les petits-enfants entrent en ne sachant ni lire ni écrire, et ressortent avec ce bagage, me réjouissait.
Alors je suis allée toquer à la porte d’une école privée de Lille, celle de la rue St-Sauveur.
Et, du jour au lendemain, on m’a mise à la tête d’une classe.
Un souvenir ?
Ma plus belle déclaration d’amour, c’est celle d’un élève, Frédéric.
Il m’a dit un matin : « Tu sais Maîtresse, j’aimerais que tu sois ma Maman ». Alors je lui ai demandé, très intriguée : « Mais ta Maman, que ferait-elle ? »
« Et bien elle serait ma Grand-Mère ! »
C’est dans ces moments-là que je prenais conscience de la place essentielle qu’une institutrice tient dans le cœur des enfants. Tout particulièrement dans les plus petites classes où les enfants sont très attachés à nous.
Les Grands-Parents étaient-ils impliqués ?
Pas vraiment. Les mères venaient évidemment chercher leurs enfants à l’école et, lorsque nous voyions les Grands-Parents, c’était exceptionnel.
Il faut imaginer qu’à cette époque, soit on ne travaillait pas et on s’occupait de ses enfants, soit on travaillait et c’était le plus souvent les aînés qui prenaient le relais.
Un livre ?
Lorsque je lisais un livre à ma classe, les enfants me regardaient comme si j’était une magicienne.
Je jouais avec le ton, je les passionnais.
Mais LE livre, celui que je considère comme symbolique c’est : « Le Petit Prince ».
Lorsque j’ai passé mon CAPES, l’inspecteur m’a demandé pourquoi j’avais choisi « Le Petit Prince » et si je ne trouvais pas mes élèves trop jeunes pour un tel ouvrage ? Je lui ai répondu : « Mais tout est tellement beau, qu’ils prendront ce qu’ils veulent. »
Et je pense que c’est ça les enfants : ils prennent ce qu’ils veulent.
Charlotte, Institutrice aujourd’hui en classe de CP à Paris, 17ème arrondissement.
Devenir institutrice, une vocation?
En quelque sorte, oui ! C’est si long de le devenir que, le jour de ma première rentrée fut pour moi comme un sacre !
J’allais m’asseoir en face d’une classe d’élèves et leurs apprendre ce que j’avais appris moi-même à leur âge. Je n’en revenais pas !
Un souvenir ?
Le souvenir de ma première réunion de Parents d’élèves. Leurs inquiétudes, leurs questions, leur attentes. Et moi « Serai-je être à la hauteur du rôle qui m’est confié ? »
Quelle responsabilité nous avons, nous, de faire grandir tous ces enfants et de ne passer à côté de rien !
Voyez-vous les Grands-Parents à l’école ?
Bien sûr ! Certains viennent même aux réunions parents-professeurs.
Ils s’impliquent dans la vie de l’école en apportant des fruits ou des livres pour la classe, par exemple. Ils viennent chercher les enfants le Mercredi, pour beaucoup d’entre eux, ou le soir.
Et pour nous, les maîtresses, ils sont un vrai relais. Je me souviens avoir confié à une Grand-Mère que le chagrin de son petit-fils était peut-être dû à celui qu’éprouvait sa Maman en le quittant chaque matin !
Comme un coup de baguette magique, la semaine suivante, c’était le papa qui déposait le petit garçon, tout sourire !
Les Grands-Parents ont un pouvoir que nous ne soupçonnons pas. Celui de pouvoir, en un conseil, débloquer un petit tracas. Ça s’appelle l’expérience !
Quel rôle doivent-ils jouer?
Un rôle de relais, de conseil et de soutien, surtout quand il s’agit d’organiser les choses : rentrée, devoirs, allers-retours, activités extra-scolaires.
Une famille bien organisée, c’est la sérénité assurée.
Un livre ?
Bien sûr ! Lisez-leur ceux de votre génération. C’est ça, le vrai cadeau à leur faire.
Et moi je dis à tous les parents que « Le Petit Prince « : un, il n’a pas d’âge, et deux, il ne se démode pas !
1. Un selfie tous les mois de vous et eux au même endroit
2. Un pique-nique pour un petit déjeuner
3. Un tatouage éphémère
4. La tournée des meilleurs glaciers de la ville
5. Une crêpe baptisée de votre petit nom de grand-mère : la granny , la mam, la mamounette…
6. Un conte à écrire à deux
7. Une collection à démarrer ensemble
8. Un lieu à visiter pour la première fois et pour vous et pour eux
9. Une pyjama party improvisée : au programme secrets et pop-corns
Les études se suivent et se ressemblent : oui, aider son prochain, c’est bon pour la santé. Une récente étude australienne le confirme même : l’altruisme booste la longévité.
Et si aider les autres n’était pas qu’un geste altruiste ? Une étude parue dans « Evolution and Human Behavior » suggère que les comportements d’aide envers les enfants, petits-enfants, ou l’entourage plus lointain donneraient un coup de pouce à la longévité. Les scientifiques de l’université de Bâle, en Suisse, ont passé au crible le comportement de 500 personnes âgées de 73 à 103 ans. Ils ont remarqué que celles qui prenaient soin de leurs petits-enfants vivaient plus longtemps que les autres : la moitié des aidants sont encore en vie dix ans après le début de l’étude, tandis que la moitié des grands-parents moins dévoués décèdent dans les cinq ans.
En l’absence de petits-enfants, l’aide apportée directement aux enfants, comme sur le plan des tâches ménagères par exemple, a les mêmes effets sur la longévité. Un comportement pro-social des grands-parents envers les enfants et petits-enfants permettrait de montrer l’exemple de l’altruisme pour les générations futures et d’inscrire ainsi ce modèle dans leur système nerveux et hormonal.
Aider sans s’oublier
Et pour ceux qui n’ont pas eu d’enfants, aider quelqu’un s’avère toujours synonyme de longévité : la moitié des participants ayant apporté un soutien émotionnel à un tiers sont encore en vie sept ans après le début des recherches, contre 4 ans chez les non-aidants. Mais, comme pour tout, point trop n’en faut. A haute dose, aider peut devenir source de stress: les aidants, familiaux ou non, qui en font trop risquent l’épuisement. L’aide doit rester modérée pour conserver ses effets bénéfiques sur la santé.
Source : Top Santé
Chère Mounine, cher Papy !
Je vous écris cette lettre au nom de tous les petits-fils et petites-filles de la terre.
Vous avez entre vos mains un trésor fabuleux, une vie toute remplie de péripéties ubuesques, une histoire tout simplement unique, un cheminement bien à vous, des idées qui vous ont forgés, des combats qui vous ont enivrés, et de si belles histoires à conter.
Nous, les petits enfants, même si c’est vrai nous l’avouons rarement, nous aimons découvrir ce qui se cache derrière ce que vous êtes aujourd’hui, connaître ces façons de vivre, de penser qui ne sont plus le standard aujourd’hui !
Parfois vous vous apercevez que certaines paroles que vous croyiez prononcer avec délicatesse froissent les oreilles des nouvelles générations.
Mais ne croyez pas que cela signifie que nous ne voulons plus vous entendre… Au contraire, nous aimons vous écouter ! Et finalement le problème n’est pas le fait de transmettre, mais plutôt l’art de communiquer. Bonne nouvelle, non ?
Alors si vous le permettez, quelques conseils que les petits-enfants peuvent proposer, pour rendre les conversations plus détendues, plus paisibles, plus efficaces, plus fructueuses !
Tout d’abord, raconter oui, mais comparer non. Dire « de mon temps » oui, mais sans ajouter systématiquement, « aujourd’hui, tout fout le camp » ! Les jeunes ont une vie qui débute à peine, encore bien longue devant eux : il est alors difficile d’entendre trop souvent que le monde dans lequel ils grandissent est décadent. Il est bien normal qu’une certaine nostalgie vous saisisse, mais pour une meilleure entente, il vaut mieux ne pas l’imposer : ceux qui vous écoutent l’acquerront sans doute de leur plein gré !
Ensuite, partager avec les jeunes leur sens de l’humour, savoir les écouter sans les brusquer, savoir s’emparer de leur humour pour transmettre subtilement des éléments qui vous tiennent à cœur. Au détour d’un livre, d’une musique. Les questionner, les écouter, les comprendre pour leur suggérer d’autres manières de vivre, de voir, de penser, d’agir.
Enfin de temps à autre, leur partager un souvenir précis, une anecdote qui vous a bouleversés, leur montrer un souvenir, leur confier quelque chose que vous gardiez précieusement pour vous. Créer un climat de confiance, par du donnant-donnant. Et vous verrez la jeunesse venir quémander timidement, discrètement un petit conseil.
Le jeune est comme un petit animal sauvage, qu’il faut apprivoiser. Mais lorsqu’on s’y prend bien, il peut devenir un fidèle animal de compagnie. Alors faites-lui confiance !
Un petit-enfant.
Source : Aleteia
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