Chères Grand-Mères,
à vous qui me lisez chaque semaine, j’aimerais écrire quelques mots.
Cette année encore, vos lettres et courriers furent dans ma boîte mail comme autant de pépites savoureuses. Sachez que vos messages me trouvent généralement entre deux repérages pour Grand-Mercredi, le brushing pas toujours d’équerre et une tasse de thé dans un rayon de moins de 10 centimètres autour de mon ordinateur. Tous me font sourire et m’émeuvent…
Refusant qu’on l’appelle « Mamie », Grand-Mère Martine avait ainsi réagi férocement à mon billet d’humeur sur la garde des fidèles compagnons de nos enfants et petits-enfants : « Je veux rester libre ! (…) J’ai aussi des copines, des amis et des activités et il n’est pas question que je reste coincée par un animal ! ». Ouf ! Une alliée.
Vous avez aussi très nombreuses à compatir avec cette difficulté que nous rencontrons parfois à communiquer avec nos proches…si loin, géographiquement.
Marie vit à Bordeaux, tandis que ses petits-fils sont à Lyon et ses petites-filles aux Etats-Unis. Une Grand-Mère qui jongle en permanence avec le décalage horaire pour maintenir le lien : « Skype tourne en rond sur les deux continents ».
Des encouragements, j’en ai aussi reçus beaucoup. A l’équipe de Grand-Mercredi qui vous expliquait pourquoi nous devions faire appel à des partenaires afin de pouvoir continuer à exister, vous avez – heureusement pour nous ! – manifesté le plus solide soutien. « Bravo ! Continuez et ne vous laissez pas démoraliser par quelques grincheuses ! », m’écrivit ainsi Nicole. Caroline, pour sa part, fit un parfait résumé de ce que je m’efforce de faire chaque semaine « Dans vos lettres, toutes les Grand-Mères (…) peuvent se voir sur grand écran. Merci, Merci ! ». Tandis que Marie-Agnès, jeune Grand-Mère, se réjouissait spontanément de mes billets « pleins de réalisme et de vraie joie ».
A mon tour, donc, de vous remercier pour votre fidélité sans faille. Dans quelques jours, Mesdames, Noël viendra sonner à votre porte et celle de votre famille. Entre dinde aux marrons à demi-entamée et monceau de clémentines, cadeaux éparpillés et confetti rebelles, je penserai aussi à vous.
Restez comme vous êtes et « Belles fêtes » à toutes, ainsi qu’à vos petits-enfants !