Si vous lisez ce texte, c’est que vous avez déjà eu envie d’écrire.
Félicitations car tout le monde n’a pas des envies aussi généreuses.
Voici une toute petite méthode, créée pour celles qui ne pensent pas qu’écrire un livre est réservé à une partie de la population.
Rendez-vous en librairie !
Caroline
1. Le texte :
Le syndrome de la page blanche n’arrivera pas car si vous avez envie d’écrire c’est parce que vous avez déjà l’idée.
Souvent, le sujet vous vient parce que vous aimeriez pouvoir raconter à vos Petits-Enfants une histoire qui n’existe pas dans les livres.
Ou bien, vous avez tout simplement envie d’écrire sur votre famille.
Dans tous les cas, sachez qu’écrire est une aventure incroyable car elle permet à celui qui l’entreprend de laisser une trace pour la vie.
2. L’illustrateur :
Choisir un illustrateur prend du temps. Alors en allant voir sur le site Ultra Book ici, vous aurez l’embarras du choix et la possibilité
de contacter chacun. Ils laissent au moins une adresse mail, parfois même leur numéro de portable.
Si vous prenez le temps de regarder chacun d’entre eux, vous finirez pas trouver celui qui correspond le plus à votre histoire et à votre goût.
Le prix d’un dessin dépend évidemment de la cote de popularité de l’illustrateur mais comptez un minimum de 100 euros pour une illustration.
3. Le livre en vrai :
Sans pour autant envoyer aux maisons d’édition le texte lui même, il existe une case intermédiaire qui permet aux apprentis auteurs d’éditer leurs livres en « auto édition ». Et ainsi de mesurer le succès ou non des ses premiers écrits.
Vous pouvez passer par la plateforme d’auto édition d’Amazon ici.
Et pour celles qui voudraient avoir les manuscrits entre leurs mains pour les offrir ou les lire à sa famille, cette société que Grand-Mercredi connaît bien en a fait son métier, ils s’appellent Publishroom. Ils vous guideront jusqu’à la sortie de votre livre.
Je suis certaine que je ne suis pas la seule donc je me lance !
Je frémis chaque été à l’idée que mes Petits-Enfants ne dorment pas bien chez moi, ou pire, passent leurs nuits à réveiller la maisonnée.
Fidèles à leur habitude, leurs parents me laissent une liste de consignes longue comme une planche de surf : heure du coucher, durée de la sieste, volets fermés ou porte ouverte : sauf qu’il y a encore des loupés. Alors, pour éclaircir une bonne fois pour toutes ces questions et obtenir une vraie méthode, j’ai devancé les parents, et je suis allée voir une consultante du sommeil : elle s’appelle Aude Becquart*, elle est spécialiste du sommeil du bébé et du jeune enfant, et je l’appelle désormais « la Fée Dodo ».
C’est quoi, votre truc magique, pour aider mes Petits-Enfants à compter les dodos en attendant que les parents reviennent ?
Dès l’âge de 2 ans, je conseille de fabriquer un calendrier tout simple mais ludique. Une feuille A4, 7 colonnes (lundi/mardi/mercredi/jeudi….), du scotch double-face et des photos de chaque membre de la famille, y compris des cousins s’il y en a. On y ajoute une vignette « train » ou « avion », une vignette « piscine », une vignette « poney » etc…pour que l’enfant puisse bien repérer « qui fait quoi à quel moment ». Exemple : samedi, papa et maman repartent – et on colle une photo des parents + une vignette « train ». Dimanche, on va à la plage – et on met sur le jour correspondant une photo de ses Petits-Enfants et des Grands-Parents avec une vignette « coquillage ». Et ainsi de suite. On accroche le calendrier dans la chambre ou dans la pièce à vivre. C’est rigolo…et ça occupe ! Enfin, il ne faut pas oublier de rendre les parents présents psychiquement, en les évoquant régulièrement. Par exemple : « Tu fais de mieux en mieux du vélo, dis donc ! Quand tu raconteras ça à papa et maman ce soir au téléphone, je suis sûre qu’ils seront très fiers de toi ! »
Chacun a ses petites habitudes au moment d’éteindre la lumière. La veilleuse, la chasse aux monstres et la berceuse, ça les rassure vraiment ?
Oui pour la veilleuse, si l’enfant est en âge d’avoir peur du noir (à condition que la lumière ne soit pas trop forte pour ne pas gêner l’endormissement), en plus du doudou et de la tétine s’ils en ont. Les Grands-Parents peuvent aussi prévoir un petit album-photos où, le soir, après le rituel du coucher, on fait un bisou à papa, un bisou à maman, un bisou au chat… Ce moment-là doit, quoiqu’il en soit, être un moment de calme, où l’on en profite pour lire une petite histoire, raconter les bons souvenirs de la journée – c’est très important ! – et parler de celle du lendemain.
Petit tuyau Grand-Mercredi : Si vos Petits-Enfants ont peur des monstres, des fantômes ou même des « souris rouges », il existe un truc infaillible testé et approuvé : créer ensemble des panneaux anti-monstre ou anti-cauchemar ou encore anti-fantôme à installer le soir sur sa porte. 100% EFFICACE. Mode d’emploi à retrouver dans les fameux kits « Je fais de beaux rêves chez mes Grands-Parents« .
C’est aussi le moment des petits coups de blues, malheureusement…. Et je ne trouve pas toujours les mots !
L’essentiel, c’est d’accueillir le chagrin de votre petite-fille ou de votre petit-fils. De ne pas le rejeter. Pour cela, il suffit de phrases toutes simples. « Je comprends que tu sois triste, c’est normal. Je suis sûre que papa et maman pensent à toi aussi. Mais doudou est là et moi aussi, si tu as besoin de moi ». Le truc qui marche bien, également, c’est de faire référence à l’enfant que vous étiez au même âge. Exemple : « Moi aussi, quand j’avais 3 ans et que j’étais chez mon Grand-Père et ma Grand-Mère, mon papa et ma maman me manquaient… ».
Les vacances, on sait ce que c’est : un feu d’artifice par-là, la fête foraine par-ci, la sieste qui passe à la trappe pour cause de pique-nique… J’ai un peu peur de casser le rythme que les parents ont eu tant de mal à faire respecter.
Chez les Grands-Parents, c’est vrai, c’est un peu la fête et on peut se coucher un peu plus tard que d’habitude, sans pour autant finir la soirée devant une série policière à 23h, ce qui n’aurait aucun sens. Moi, j’ai envie de vous dire : tant que tout roule, inutile de se mettre pareille pression. En revanche, si cela commence à être compliqué – un enfant qui montre des signes de fatigue, devient irritable, pleure beaucoup… – il faut respecter son rythme. Et ne pas hésiter à le coucher à 19h30 s’il en éprouve le besoin. Enfin, n’oubliez pas une chose : ce n’est pas parce qu’un enfant ne veut pas aller se coucher (et, donc, se séparer de vous) qu’il est bon pour lui de veiller tard.
Pas facile, quand même, de suivre à la lettre la feuille de route laissée par les parents…
Moi, je dis toujours aux parents : quand vous êtes là, c’est vous qui décidez. Quand vous partez et que vous laissez les Grands-Parents s’occuper de vos enfants, acceptez que ce soit EUX qui décident. Donc, si vous êtes en mesure de suivre les directives parentales, tant mieux ; si cela devient trop contraignant pour vous et l’organisation de la maison, faîtes à votre façon. Autrement dit : ce qui se passe chez mes Grands-Parents reste chez mes Grands-Parents et les enfants le savent très bien !
Alors ce que j’ai retenu de ce moment passé avec ma « Féé Dodo » c’est qu’en réalité, chacun fait comme il le sent à condition que ça ait du sens pour nos Petits-Enfants.
Grand-Mercredi, qu’on sait trop bien précautionneux avec les Grands-Parents, a imaginé des Kits à faire de beaux rêves qui ont justement TOUT pour que nos Petits-Enfants s’endorment en paix et comme par magie : des gommettes phosphorescentes à coller ensemble avant de se coucher, des pancartes à accrocher main dans la main sur la porte de la chambre lors du petit rituel du soir, un mode d’emploi pour fabriquer en cas de besoin des panneaux anti-monstre et, surtout, des affiches irrésistibles pour apprendre à compter les moutons. Existe en version fille et en version garçon, pour éviter de faire des jaloux !
Enfin une méthode infaillible pour des nuits paisibles.
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