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Les grands-parents dévoués

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Les grands-parents dévoués vivent plus longtemps, à condition de ne pas en faire trop

Les études se suivent et se ressemblent  : oui, aider son prochain, c’est bon pour la santé. Une récente étude australienne le confirme même : l’altruisme booste la longévité.

Et si aider les autres n’était pas qu’un geste altruiste ? Une étude parue dans « Evolution and Human Behavior » suggère que les comportements d’aide envers les enfants, petits-enfants, ou l’entourage plus lointain donneraient un coup de pouce à la longévité. Les scientifiques de l’université de Bâle, en Suisse, ont passé au crible le comportement de 500 personnes âgées de 73 à 103 ans. Ils ont remarqué que celles qui prenaient soin de leurs petits-enfants vivaient plus longtemps que les autres : la moitié des aidants sont encore en vie dix ans après le début de l’étude, tandis que la moitié des grands-parents moins dévoués décèdent dans les cinq ans.

En l’absence de petits-enfants, l’aide apportée directement aux enfants, comme sur le plan des tâches ménagères par exemple, a les mêmes effets sur la longévité. Un comportement pro-social des grands-parents envers les enfants et petits-enfants permettrait de montrer l’exemple de l’altruisme pour les générations futures et d’inscrire ainsi ce modèle dans leur système nerveux et hormonal.

Aider sans s’oublier
Et pour ceux qui n’ont pas eu d’enfants, aider quelqu’un s’avère toujours synonyme de longévité : la moitié des participants ayant apporté un soutien émotionnel à un tiers sont encore en vie sept ans après le début des recherches, contre 4 ans chez les non-aidants. Mais, comme pour tout, point trop n’en faut. A haute dose, aider peut devenir source de stress: les aidants, familiaux ou non, qui en font trop risquent l’épuisement. L’aide doit rester modérée pour conserver ses effets bénéfiques sur la santé.

Source : Top Santé

 

Je n’irais pas jusqu’à dire que je mets tout le temps le nez dans l’assiette de mes petits-enfants…mais quand même ! Entre les consignes des parents, les phobies du moment et les tendances au « zéro tout », je n’ai pas le choix.
A telle enseigne que je ne sais plus très bien à quelle casserole me vouer.

Prenant mon courage à deux mains – et ravalant mon orgueil de Grand-mère omnisciente – je suis donc allée sonner à la porte du très médiatique Dr Jean-Michel Cohen, nutritionniste. Avec lui, au moins, j’y verrai plus clair sur ce qu’il faut faire et ne pas faire, croire ou ne pas croire.
« Ding-dong ! ». « Entrez ! » (même voix qu’à la radio). « Bonjour Granny » (même tête qu’à la télé). Je m’assieds, mon carnet de notes sur les genoux, et j’y vais franco.

1. Le Nutella est-il réellement mauvais pour leur santé ? (car oui, j’avoue, je leur en donne au goûter)
Ne culpabilisez pas ! Tout est dans le dosage. Contrairement à l’usage qu’on en fait, le Nutella est une pâte à tartiner. Vous devez donc expliquer à vos petits-enfants qu’une quantité mesurée suffit et qu’elle doit précautionneusement être étalée. Raclée, même, comme on le fait pour le beurre. Mais le Nutella à la petite cuillère, ça, non !

2. Lorsque je fais mes courses, dois-je fuir le gluten comme la peste ?
Tant qu’aucune intolérance n’a été démontrée chez l’enfant, il est hors de question de lui imposer un régime sans gluten, comme ça, sans raison. Si l’enfant n’est pas allergique, on lui donne de tout.

3. Ma belle-fille me dit que des protéines animales une fois par jour c’est suffisant (au déjeuner ou au dîner). C’est vrai ce mensonge ?
Il fut un temps où l’on en donnait deux fois par jour aux enfants de peur qu’ils soient carencés et que cela ralentisse leur croissance. Aujourd’hui, c’est l’inverse, la cuisson de la viande ou du poisson s’accompagnant généralement de matières grasses.
L’apport idéal pour un enfant, c’est 120 gr par jour.

4. Et les 5 fruits et légumes par jour, c’est obligé ?
C’est mieux, oui. Nous vivons dans une société de produits transformés qui conduit au renforcement de la consommation de féculents. Il ne s’agit pas de leur faire des brocolis et des haricots verts à l’eau, mais plutôt des trucs rigolos comme…un bon velouté de potiron !

Je suis repartie sans la recette du velouté de potiron mais avec un livre dédicacé. A savoir le tout dernier : Le Guide d’achat pour bien manger (First éditions).

 

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