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Vacances avec des Petits-Enfants sieste

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Les vacances avec des Petits-Enfants ce n’est pas toujours des vacances !

Passer une partie des vacances avec des Petits-Enfants est souvent une très grande joie pour les Grands-Parents. Mais, il arrive que, au-delà de ce que cette satisfaction procure, les Grands-Parents ne parviennent pas à suivre le rythme. Au point que pour certains, passer quelques jours avec leurs Petits-Enfants relève du défi, voire du calvaire. Après 3 témoignages, nous vous proposerons nos pistes pour que passer des vacances avec vos Petits-Enfants reste du plaisir partagé.

Marie-Noëlle craint la fatigue excessive engendrée par la venue de sa famille

« Comme des millions d’autres, je suis Grand-Mère. Et cet été pour les vacances, j’aurai la chance d’être entourée des miens. Ils viennent passer 15 jours de leurs vacances à la maison au mois d’août. J’aurai mes 3 fils et leurs enfants. Au total j’ai 6 Petits-Enfants de 2 à 7 ans. Croyez-moi, ce n’est pas de tout repos. Je redoute leur arrivée à cause de la fatigue résiduelle que je traîne. Car je ne suis pas encore à la retraite ! Des vacances entourées d’enfants, c’est génial mais ce n’est pas reposant un instant. Et pour mon équilibre, j’ai besoin de plus en plus de calme… Alors, je suis à la fois très contente de pouvoir partager un peu du quotidien de mes Petits-Enfants, mais en même temps, je culpabilise de ne pas être dans un bon état d’esprit pour bien les accueillir. »

Murielle a peur de ne pas être à la hauteur avec ses Petits-Enfants pendant les vacances

« Entre les réveils matinaux, les hurlements autour de la piscine, les petits bobos du quotidien… Je n’arrête pas quand mes Petits-Enfants sont là. Jules et sa sœur Mischa vont venir une semaine avec leur cousine Alexandra. Eux, ça va, ils sont grands (8, 10 et 11 ans). Mais j’ai quand même envie de bien les accueillir, en leur préparant leurs repas préférés, en leur faisant faire quelques activités qui sortent de l’ordinaire. La semaine d’après, j’aurai en garde les deux plus petits de 2 et4 ans. Les choses vont être différentes ! Il va falloir transformer la maison en protégeant les coins de table, en remisant des bibelots fragiles… J’ai un peu l’impression de tout porter à bout de bras car je ne suis pas vraiment aidée par leur Grand-Père pour le quotidien : changer les couches, faire les lessives, les courses, la cuisine… Il n’est pas très aidant, disons. Devinez qui va devoir sortir la table de ping-pong ou regonfler les vélos de nos Petits-Enfants ? Sûrement pas lui. »

Jean-Louis redoute que son quotidien soit trop perturbé par ses Petits-Enfants

« J’aime bien avoir mes enfants et Petits-Enfants à la maison. Mais pas trop longtemps. Cela peut vous sembler égoïste dit comme ça, mais c’est la stricte vérité. Je suis d’un caractère assez entier et il y a des choses que j’ai du mal à supporter au point que, si parfois je fais l’ours, je peux aussi entrer dans des colères dont je ne suis pas toujours très fier. Que mon quotidien soit perturbé le temps d’un week-end, ok. Mais plus, cela m’irrite. Par exemple, voir le désordre dans la salle de bain, ou dans le salon, sans avoir de prise réelle pour que ça s’améliore, ça m’irrite. Bricoler en ne pouvant pas laisser traîner mes outils parce que sinon un petit risque de se blesser, ça m’irrite. Et puis aller faire les courses pour un régiment tous les 3 jours, je ne vous raconte pas la galère. »

Les conseils de Grand-Mercredi pour que les vacances avec vos Petits-Enfants se passent au mieux

En fonction de votre état de santé, de fatigue, si vous êtes déjà retraité ou non, du nombre que vous serez pendant les vacances, etc. plein de choses peuvent entrer en ligne de compte. Et parfois, un peu de souplesse tant de votre côté que de celui de vos enfants peut aider à aborder cette période estivale avec plus de sérénité. Voici nos quelques conseils :

# Se faire aider quand les Petits-Enfants sont en vacances chez vous

  • Demandez les services d’une aide extérieure: il n’y a pas de honte à avoir recours aux services d’un baby-sitter quelques après-midi, d’une aide-ménagère pour le linge ou le ménage. Au contraire, le temps libéré vous permettra soit de (re)prendre des forces, soit d’avoir plus de temps disponible pour être avec vos Petits-Enfants. N’hésitez pas à demander à vos enfants de vous aider à en supporter le coût.
  • Si les Petits-Enfants sont assez grands, dressez un tableau des services pour le couvert, le repas, le rangement, etc. Après tout, vous n’êtes pas un hôtel, et il est bien normal que tout le monde mette un peu la main à la pâte au bon fonctionnement de la maison.
  • Pareil pour vos propres enfants : eux aussi peuvent (et doivent !) vous aider pour les tâches du quotidien. Si plusieurs foyers sont présents, pourquoi pas décerner un jour par foyer en alternance pour les courses, les repas, etc. ?

# Limiter le nombre de personnes que vous accueillez en même temps chez vous pendant les vacances

  • Limiter le nombre de Petits-Enfants présents en même temps et dont vous devez vous occuper. L’idéal est de pouvoir créer des binômes de Petits-Enfants qui pourront jouer ensemble : cela vous garantira des moments pour souffler un peu. Tous les avoir en même temps s’ils sont très nombreux peut être très sympathique, mais compliqué pour vous, selon leurs âges et votre état de fatigue.
  • Eviter, si vous le jugez nécessaire, de loger tous vos enfants et Petits-Enfants en même temps (en tout cas, si cela doit se prolonger). Des solutions alternatives de logement peuvent exister comme des gîtes, des chambres d’hôtes, des campings. Chacun reste un peu « chez soi », mais on a aussi des moments partagés comme les repas, les sorties, qui seront d’autant plus sympathiques si la lourdeur du quotidien se trouve, justement, allégée.

# Optez pour la facilité et le côté pratique des choses et activités du quotidien

  • Quiches, salades, barbecues… voilà des choses simples à réaliser qui ne demandent pas trop de temps en cuisine.
  • Pour les plus grands, inscrivez-les à une activité régulière le matin ou l’après-midi : cours de natation, club de voile, équitation ou autre. Ils seront heureux de pratiquer un loisir ou un sport, de s’y faire de copains. Ils auront plein de choses à vous raconter par la suite !
  • Imposez un « temps calme ». Même pour les plus grands. Pas de bruit, lecture, activités tranquilles (coloriages, puzzles, jeux de société, cahier de vacances) durant un temps déterminé après le déjeuner. Ce temps de sieste (dormante ou pas) peut être un petit rituel à instaurer facilement.
  • Ayez un stock d’activités possibles à faire s’il pleut (oui, ça arrive même en été) : comme ça, vous avez anticipé un problème !

Et puis, tout simplement, vous pouvez dire à vos enfants que vous n’êtes pas au top de votre forme et qu’avoir trop longtemps vos Petits-Enfants à la maison pendant les vacances, c’est compliqué. Ils sont capables de l’entendre et de s’adapter en conséquence. En deux mots, on a le droit d’être fatigué et de vieillir. Ce n’est pas une honte. Et puis, on peut aussi avoir des vacances… reposantes !

Appelez-la comme vous voulez (« totoche », « tototte », « tut’ », « suçou », « titi », « teuteute »…) : elle, la tétine, si je pouvais lui offrir un aller simple dans le vide-ordures, je n’hésiterais pas une seule seconde !

Naturellement, je ne le ferai pas. Drame assuré. Nuit blanche garantie. Incident diplomatique en vue. Pourtant, je bous telle un auto-cuiseur dès que je l’aperçois… c’est à dire tout le temps.

Elle est partout: accrochée à la poussette, suspendue au tapis d’éveil, nouée au doudou, clippée au porte-bébé, tapie dans le lit à barreaux et – pire que tout – dans la bouche de mon petit-fils.

Il m’est arrivé de la perdre une fois. Les pharmaciens de mon quartier peuvent en témoigner, eux chez lesquels j’avais débarqué en furie, échevelée et au bord de l’apoplexie, répétant machinalement les deux mots magiques devant le présentoir des horreurs : « silicone, lapin… silicone, lapin… ».
Après six échecs, la septième halte fut la bonne. Auguste, 18 mois, avait instantanément retrouvé le sourire (enfin…celui en plastique), tandis que moi, j’avais l’impression de lui avoir sauvé la vie.

Lucide sur le ridicule de la situation, j’ai ce jour-là pris une grande décision : chez Granny, la tétine serait dans une boîte. Nous sommes allés la choisir ensemble (indispensable !). Quand ce n’est ni l’heure de la sieste, ni celle du dodo, hop ! Dans sa cachette.
C’est son lit à elle, puisque lui comme moi en avons décidé ainsi.

Depuis, elle n’apparaît plus sur les photos. N’obstrue pas le langage. N’étouffe pas les pleurs (que j’ai fini par préférer). Ne pendouille plus sur le body. Elle est bien là où elle est. Et je comprends enfin tout – ou presque ! – ce qu’Auguste me raconte. Il était temps !

 

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