Une Grand-Mère est une Grand-Mère, point. Sachez-le : avant 4 ou 5 ans, c’est un peu de cette façon que vos petits-enfants vous voient. D’où leur difficulté à vous imaginer sur un tricycle ou sur les bancs de l’école, alors même que vous aussi êtes passée par là.
Pourtant, comme l’explique un article de La Croix paru le 13 janvier 2017, l’atténuation progressive de cet étonnement « exprime la prise de conscience de l’enfant face au temps qui passe. C’est pour lui une découverte vertigineuse. L’enfant pressent que lui, grandissant, ses aïeuls vont aussi grandir à leur façon c’est-à-dire vieillir et… mourir. Et derrière cette constatation, la terrifiante révélation que lui aussi va grandir, vieillir et mourir un jour ».
Le bon point, c’est que votre petite-fille ou votre petit-fils intègre enfin qu’avant lui…il y a eu vous. Et donc ses parents. « Il comprend ainsi qu’il n’est pas là tout à fait par hasard, et qu’il est le fruit d’une lignée familiale », précise l’article.
D’où l’intérêt – mais vous le saviez déjà ! – de la transmission. Et l’importance fondamentale de tisser avec votre descendance « de précieux liens en lui racontant l’histoire de sa famille ».
On s’est gardé le mot de la fin : raconter et se raconter un peu, c’est grandir beaucoup.